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La révolution sexuelle

Analyse sectorielle : La révolution sexuelle. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  6 Mai 2015  •  Analyse sectorielle  •  491 Mots (2 Pages)  •  633 Vues

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La révolution sexuelle a amené les résultats escomptés, soit la libération des anciennes mœurs sexuelles, davantage axées sur la procréation, ainsi que l'égalité entre les sexes, pendant un certain temps, mais a tôt fait de conduire les gens vers une régression. « Les jeunes adultes sont de plus en plus troublés, c’est-à-dire qu’ils éprouvent un malaise, voire une souffrance sexuelle. La faute sans doute à une société plus perturbée, qui a une image du sexe basée sur l’instinct, dans laquelle il faut correspondre aux normes véhiculées dans ce sens »2. « Les Cendrillon obéissantes, soumises au ménage et au récurage, se sont converties en petits chaperons de chair ferme et lustrée à exhiber, à remodeler, à botoxer, à plastifier, à dégraisser »3.

Pour le Réseau québécois d’action pour la santé des femmes (RQASF), l’origine de l’hypersexualisation ne se situe pas en la jeune fille elle-même. Bien au contraire, les adolescentes seraient tout à fait impuissantes devant la voix des médias, sans cesse axée sur le sexe et la commercialisation de celui-ci4. Ainsi, ces médias inciteraient les jeunes filles à la consommation sexuelle[précision nécessaire]. Lydya Assayag, directrice du RQASF, précise que cette consommation sexuelle précoce est provoquée par les médias : « Ce qu’il est important de comprendre est que ce phénomène découle directement d'intérêts commerciaux qui visent tout simplement la vente de produits et de services »5 . La présence de l’hypersexualisation dans les médias découlerait du fait que les années de révolution sexuelle, vers 1960, se sont accompagnées d'une visibilité accrue des contenus à caractère sexuellement explicite dans les médias. En ce sens, le sociologue Richard Poulin (Université d'Ottawa, Canada) avance que jusqu'à 14 000 références sexuelles par année seraient présentées à la télévision, en Occident6.

Les jeunes seraient donc confrontés à maintes images stéréotypées à caractère sexuel basées sur le rêve et l'illusion[réf. nécessaire]. À l'adolescence, les individus sont à la recherche de modèles pour se définir. « Les influences sont nombreuses, de la mode vestimentaire aux contenus médiatiques en passant par la musique, les vidéoclips et la pornographie facilement accessibles sur le net »7. Les concepteurs publicitaires axent leurs publicités sur la sexualité et le corps de la femme est véhiculé comme un objet, ce qui donne une opinion néfaste de la femme[réf. nécessaire]. Également, en concevant de telles publicités, ils profiteraient de la naïveté des fillettes qui, à 4 ans seulement, n'ont point d'esprit critique et sont interpellées par ces publicités qui leur sont destinées[réf. nécessaire]. Les vidéoclips montrent des images à saveur sexuelle débordante : « quand les paroles des chansons ne rabaissent pas les femmes à des esclaves sexuelles, comme dans la chanson de Britney Spears I'm a Slave 4 U (album Britney, 2001), elles sont centrées sur un besoin, présenté comme vital, de connaître l’amour ou, du moins, d’être en relation avec un garçon »8 . Cela se rapproche un peu du concept de Girl power, où le pouvoir d’une personne dépend de l’image qu’elle renvoie

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