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ESSAI.

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Par   •  18 Janvier 2017  •  Mémoire  •  1 490 Mots (6 Pages)  •  693 Vues

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ESSAI

        Quand on est enfant, on vous pose souvent une question : « Qu’est-ce que tu veux faire quand tu seras grand ? » Les adultes espèrent entendre des réponses comme : « Je veux être un astronaute ! » ou « Je serai docteur. »

Vous, les adultes et votre imagination !

Un enfant vous répondra certainement quelque chose qu’il le fait rêver comme être chanteur, dresseur de dauphins ou encore skateboarder. Et c’est généralement le contraire de ce que les adultes veulent entendre. Mais si vous posez cette question à un petit enfant, c’est là que, parfois, vous entendrez la meilleure réponse. Une réponse simple, évidente et profonde :

« Quand je serai grand, je veux être heureux. »

        Les neuroscientifiques disent que le cerveau adolescent est plutôt étrange. Notre cortex préfrontal est sous-développé mais nous avons en fait plus de neurones que les adultes (même si parfois ça ne se voit pas). C’est ce qui nous permet d’être si créatifs, impulsifs, lunatiques et de déprimer souvent. Mais moi, ce qui me déprime, c’est que des tas d’enfants et adolescents voudraient juste être heureux, en bonne santé, en sécurité, et qu’on les aime pour ce qu’ils sont, et pourtant ne l’obtiendront que tardivement, et pour certains jamais. J’en fais partie. Pourtant, quand les adultes nous posent cette fameuse question, ils présument que nous serons automatiquement heureux et en bonne santé. Mais ce ne sera peut-être pas le cas. Va à l’école, va à la fac, trouve-toi un boulot, marie-toi1. Et ce ne sera qu’à partir de là seulement que tu pourras être heureux. Mais pourquoi attendre ? Doit notre vie être entièrement consacrée aux études jusqu’à ce que l’on trouve un travail ?2 Doit-on travailler sans relâche, sans profiter de la vie, pour espérer être heureux ensuite ?  Car la réalité est que l’apprentissage du bonheur est séparé de l’école. À l’école, on ne nous apprend pas à être heureux. Alors que pourtant, s’il y a bien un but que nous devrions tous vouloir atteindre, c’est d’être heureux3.

        En cherchant plus sur le bonheur, j’ai trouvé qu’être heureux, se résumait à une pratique de sept choses : de l’exercice, un équilibre nutritionnel, du temps dans la nature, de la relaxation et de la gestion du stress, une contribution au service des autres, des récréations, et des relations (familiales, amicales et amoureuses). Cette théorie vient du docteur australien Roger Walsh. Il les appelle « Changements Thérapeutiques du Mode de Vie ». À la base, il avait aussi ajouté « l’engagement religieux », mais je l’ai volontairement omis car je pense qu’il n’est pas nécessaire. Une personne athée peut tout à fait appliquer cette théorie et s’en trouver heureuse.  

        « Much of education is oriented towards making a living rather than making a life. » [Une bonne partie de l’éducation est orientée vers le fait de gagner sa vie plutôt que de se faire une vie.]

Roger Walsh a raison. À la maternelle, on nous forme pour la primaire. À la primaire, on nous forme pour le collège. Au le collège, on nous forme pour le lycée. Au lycée, on nous forme pour les études supérieures4. Et une fois arrivés aux études supérieures, on nous forme dans l’optique d’ensuite obtenir un travail. Mais quand est-ce que l’on nous apprend à vivre ? Car il est là, le problème. On ne nous apprend pas. Et pourtant la vie ne se résume pas au travail.

        Vient alors la désillusion. Avant, on nous disait que si on travaillait dur, qu’on réussissait bien et qu’on obtenait un diplôme universitaire, on trouverait un travail. Mais nous ne croyons plus en cela. Et nous avons raison, par ailleurs. Certes, il vaut mieux avoir un diplôme que de ne pas en avoir, mais ce n’est plus une garantie maintenant. Le problème est que le système d’éducation actuel a été conçu et structuré pour une autre époque. Il a été créé dans la culture intellectuelle de l’ère des Lumières, et dans les circonstances économiques de la révolution industrielle. Avant le XIXème siècle, il n’y avait pas de système d’éducation publique. Mais une fois mis en place, l’école fut gratuite et obligatoire pour tous. C’était une idée révolutionnaire, et bien des gens s’y opposaient. Après tout, les enfants de la rue ou de la classe ouvrière n’étaient pas apte à apprendre à lire ou écrire, il leur était impossible de tirer profit d’une éducation publique, alors pourquoi perdre du temps là-dessus ?5 Cette époque a intégré un modèle intellectuel de l’esprit, qui était en fait la définition de l’intelligence selon les Lumières : à savoir que la vraie intelligence était la capacité à procéder à certains types de raisonnements déductifs et une connaissance des classiques. En bref, comme dit Montaigne, « on ne cesse de criailler à nos oreilles, comme qui verserait dans un entonnoir, et notre charge n’est que redire ce qu’on nous a dit ». S’est alors associé à l’école un sentiment d’obligation et d’ennui. L’école est traîtresse. Elle n’est pas toujours juste. Elle ne favorise pas toujours les bonnes personnes. Par exemple, elle ne met pas toujours en valeur les personnes douées en arts. Et par là je veux dire tous les arts, que ce soit le chant, l’écriture, le dessin…

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