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Développement de l'enfant

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Par   •  26 Avril 2017  •  Cours  •  1 717 Mots (7 Pages)  •  705 Vues

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Cours du 22/03/2016
UF6/DC3

DEVELOPPEMENT DE L’ENFANT

Au dernier cours, nous avons évoqué le « contexte du sevrage ».

Le sevrage se situe entre les 6 mois et les 3 ans de l’enfant, mais il ne s’agit pas des étapes du développement. Les âges c’est pour donner une notion de la constitution de l’appareil psychique de l’enfant. Sur le plan analytique, on se pose les questions qui sont en jeu pour le psychique à ce moment-là.

Le complexe d’intrusion c’est l’expérience qui réalise le sujet cognitif le plus souvent quand l’enfant voit un ou plusieurs de ses semblables. Ses semblables participent avec lui à la relation domestique, exemple : la naissance d’un frère ou d’une sœur ou alors en crèche = L’expérience que rencontre un sujet vis-à-vis d’enfants de plus ou moins du même âge = Le « petit autre » qui renvoie à soi une image.

La jalousie représente non pas une rivalité vitale mais une identification mentale = peut se manifester sur fond de réalité, mais identification en jeu = être pris comme l’autre, la relation en miroir.

Entre 6 mois et 2 ans, confronter ces enfants-là par couple manifeste diverses réactions ou semblent se manifester en communication = sorte de rivalité qui s’objective et qui s’apparaît en expérience   sous forme de plusieurs postures et gestes = provocation et riposte. A ce stade s’évoque la présence d’un rival = c'est-à-dire d’un autre comme objet. Chaque partenaire confond la patrie de l’autre avec la sienne propre, et s’identifie à lui. Dans cette identification à l’autre, il y a une sorte de rivalité et d’empiètement dans le champ de l’autre.
Ces relations-là sont dues à un sentiment de l’autre et à un imaginaire.
Dans cette rivalité, il y a une limite d’âge qui ne peut être dépassée dans cet écart : Ne peut pas dépasser 2 ans et demi et isole 3 types de réaction :

  • Parade ;
  • Séduction ;
  • Despotisme.

Ces réactions se révèlent à l’observation non pas comme un conflit entre 2 personnes mais un conflit dans chaque sujet, un conflit entre 2 attitudes composées et complémentaires. Comme s’ils sont 2 l’un et l’autre, mais le conflit se fait à l’intérieur du sujet.

Identification fondamentale de l’ordre imaginaire, quelle est l’identification de cette image ?
L’imago de l’autre est liée à la structure du corps propre. La confusion dans cette relation à l’autre fait qu’il y a deux sortes de relations affectives : l’identification et l’amour. L’agressivité est prise comme secondaire : il y a d’abord le fait de l’amour, mais en prenant l’autre pour soi, on risque de le détruire = agressivité subjacente = Le sujet est subit et agit.

La reconnaissance par le sujet de son image dans le miroir est un phénomène observable : il y a une valeur significative car il y a l’effet de produire une illusion dans cette reconnaissance. Produit l’illusion d’être l’autre, et en même temps c’est structurant = pas seulement un phénomène qui passe, cela structure le sujet et la personnalité.

Cette reconnaissance de l’image est un phénomène de perception qui se produit chez l’homme au 6ème mois = L’absorption de l’image = la discordance fondamentale du sujet = c'est-à-dire que au moment où les fonctions physiologiques de l’enfant ne sont pas encore mises en place, il y a une forme de mise en avant et de précipitation vers l’autre qui est en réalité lui-même = certaine prématurité = discordance, caractéristique du moment où se trouve l’enfant à ce moment-là.

Au moment où l’enfant se reconnait dans le miroir, se produit au moment-même l’identification, et la prépondérance de l’image (fonction de l’image pour le sujet, ce qui va se passer pour lui).
À ce moment-là, beaucoup de choses peuvent se mettre en place en même temps (motricité, langage…). Tandis que lorsqu’un enfant ne le peut pas, la question de l’image se débride et ne fait pas une reconnaissance symbolique. Il y a des enfants qui peuvent reconnaître une forme mais qui ne peuvent pas se reconnaître eux-mêmes. Le sujet va se constituer là où il n’est pas : l’aspect nécessaire et consécutif de la subjectivité pour pouvoir immerger mais aussi le fait d’être trop absorbé par sa propre image, sans élément tiers ni symbolisme = pas de médiation entre lui et l’image = captation ;

L’identification qui se passe à ce moment-là n’est pas l’identification lié au complexe d’Oedipe.
Pour l’identification en question il y a un collage et pas d’élément tiers.

Intrusion narcissique qui peut constituer une unité = le « moi » ne se donne pas d’emblée.

Séduction = Entre l’enfant qui se donne en spectacle et à l’autre qui le suit du regard, lequel est le plus spectateur ?

 La question de l’adaptation de l’image permet l’aliénation.

L’issue du complexe d’Oedipe peut donner transmettre le surmoi et l’idéal du moi.
L’agressivité du parent selon lequel son désir le met en posture de rival. Le jeu de la triangulation œdipienne forme un fantasme : le fantasme de castration.

WINICOTT :

Etait pédiatre de formation. En 1935 devient membre de l’unité britannique de psychanalyse. A travaillé pendant 30 ans médecin pédiatre = s’est beaucoup appuyé sur la conception freudienne.

Une de ses conceptions : celle de l’objet transitionnel.

A travaillé autour de nourrissons et d’enfants. C’est en remarquant la place que ces phénomènes vont occupés sur la vie des enfants qu’il va donner autant d’importances à ces possessions :

  • La possession « mon moi » :

Dès la naissance, l’enfant suce son pouce et satisfait ses pulsions = sentiment d’apaisement. La diminution de la tension psychique. Principe de plaisir. Auto-érotisme.
Quelques mois plus tard, l’enfant va s’intéresser à certains objets pour jouer, et l’adulte va lui donner un objet particulier pour lequel il espère qu’il aura une certaine valeur pour son enfant (exemple : doudou). L’objet transitionnel ne se réfère pas au bout de tissus ni à l’ours en peluche. Ce n’est pas tant à l’objet utilisé qu’à l’utilisation de l’objet. C’est à la façon dont l’enfant utilise l’objet qu’il va s’intéressé. Va reconnaître la complexité du premier stade de la relation à l’objet et de la signification du symbole. Cet objet transitionnel n’est ni dedans, ni dehors = L’air transitionnel = ni complètement dedans (réalité objective), ni complètement dehors (réalité interne).
L’air intermédiaire d’expérience se situe entre le pouce et l’ours en peluche, et la relation orale entre sa bouche et l’objet. Cet air intermédiaire d’expérience va contribuer à la réalité extérieure et intérieure = processus = état intermédiaire entre l’acceptation à la réalité et à la capacité qu’il acquerra pour supporter la réalité objective. L’Essen de l’illusion est fondamental = fait lien et en même temps fait part. Tout ceci est l’aspect de sa construction. S’intéresse avant tout au « mon moi » de la relation entre l’enfant et sa mère.
La pensée ou la fantasmatisation vont acquérir en lien avec ses expériences fonctionnelles (tous les bruits, sons et gestes que le corps va produire). C’est un ensemble nommé phénomène transitionnel. L’objet va avoir une importance vitale que l’enfant utilisera au moment de s’endormir = défense contre angoisse de « type dépressive » (exemple : opposition à la nuit qui apparait).
Du point de vue du bébé, l’objet n’a pas une place d’extériorité.
L’objet apparaît jusqu’au 12
ème mois, mais certains adultes peuvent continuer à vivre avec l’objet.

L’objet transitionnel est symbolique car il a une valeur de dé-institution d’un objet partiel qui est le sien. Lorsque l’enfant utilise ce symbolisme, il est entre l’objet interne et externe (illusion et fait réel).
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