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Le racisme, de l'histoire ancienne?

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Par   •  2 Décembre 2021  •  Dissertation  •  611 Mots (3 Pages)  •  260 Vues

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Le racisme, de l’histoire ancienne ?

L’année dernière, le meurtre de George Floyd, un afro-américain tué suite à son interpellation par la police, a animé les réseaux sociaux partout dans le monde. L’acte infligé sur Floyd a été qualifié d’injuste, donc non conforme aux respects des droits (l’Internaute), par une partie écrasante de la population. Cet événement a également déclenché une campagne d’indignation au niveau mondial, dénonçant le racisme persistant dans la société. Le racisme est une croyance selon laquelle les humains peuvent être divisés en suivant une hiérarchie du pouvoir en fonction de leurs différences de race et d’ethnicité (Encyclopédie Canadienne). Il serait alors intéressant de se demander : Quel est le meilleur moyen d’éradiquer cette croyance ? Selon moi, le meilleur moyen serait sans doute l’éducation. Dans ce texte, j’aborderai l’avantage de l’éducation contre le racisme dès le jeune âge ainsi que la xénophobie.[a]

Nous devrions accorder à cet enjeu omniprésent dans chaque aspect de notre société[b] une place importante dans les milieux scolaires, en commençant principalement par la maternelle et le primaire, pour diminuer les risques de manipulation envers les enfants.[c] En fait, selon Marie-José Fiset et Sébastien Barangé dans l’article de La Presse « Plus que jamais, la lutte contre le racisme passe par l’éducation », en donnant des outils permettant de développer l’esprit critique des petits [d]tout en promouvant la tolérance et le respect de l’autre, nous brisons ce cycle de préjugés maintenu dans certains foyers. En effet, lorsqu’un enfant revient chez lui, il est possible qu’il soit exposé à des commentaires racistes provenant de ses parents. Ce dernier, très vulnérable à la manipulation, finirait donc par les croire et pourrait transmettre cela à ses camarades de classe. [e]Cette situation aurait alors des répercussions graves sur le long terme et si l’école n’intervient pas, qui le fera ? La Presse[f] nous apprend également que « Des études ont déjà démontré qu’à partir de 12 ans, nos enfants affermissent leur système de croyances. » C’est pour cela que, je peux vous l’assurer, imposer cette éducation dès le plus jeune âge est un pas géant vers une future génération non raciste.

D’une autre part, la xénophobie, cette hostilité, crainte et haine envers les étrangers (La Toupie), due au manque de sensibilisation et d’éducation de la population, entraine les croyances racistes. En réalité, l’individu a tendance à avoir peur de ce qu’il ne connait pas. Par conséquent, il adopte une attitude méfiante, se laisserait facilement influencer par ceux qui expriment des propos racistes, et deviendrait malheureusement l’un des leurs. [g]Selon Rumen Halachev, l’auteur de l’article « Lutte contre la xénophobie - Quel rôle pour l’éducation et la formation des adultes ? », en plus d’apprendre cela dans les établissements scolaires, il faudrait aussi avoir des formations pour adultes portant sur des activités tels que des rencontres interculturelles afin de les mettre en contact avec des étrangers ou des personnes de diverses cultures pour supprimer cette peur. En d’autres mots, lutter contre l’ignorance en sensibilisant est efficace contre le racisme.[h]

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