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L'analphabétisme dans le monde

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Par   •  30 Janvier 2013  •  Cours  •  549 Mots (3 Pages)  •  1 015 Vues

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L’analphabétisme est l'incapacité de lire et d’écrire. Mais cette notion a évolué au cours du temps.

En 1958, l'UNESCO donnait la définition suivante de l'analphabétisme : « une personne est analphabète si elle ne peut à la fois lire et écrire, en le comprenant, un énoncé simple et bref se rapportant à sa vie quotidienne » 1. L’Unesco soutenait ainsi l’idée d’une « éducation fondamentale », principalement centrée sur les compétences en lecture et en écriture1. Analphabète était alors un terme « générique », qui ne considérait pas le parcours (scolaire) de la personne.

Dans les années 1960-1970, combattre l'analphabétisme a de plus en plus été considéré comme une condition nécessaire de la croissance économique et du développement national. En 1965, le Congrès mondial des ministres de l'éducation sur l'élimination de l'analphabétisme a mis en avant le lien existant entre alphabétisme et développement, et proposé pour la première fois le concept d'alphabétisme fonctionnel : « L'alphabétisation doit être considérée non comme une fin en soi mais comme un moyen de préparer l’homme à un rôle social, civique et économique qui va au-delà des limites de la forme rudimentaire de l'alphabétisation consistant simplement à enseigner la lecture et l’écriture. » 2

En 1978, l’UNESCO adopte une définition de l'analphabétisme fonctionnel, toujours en vigueur: « Une personne est analphabète du point de vue fonctionnel si elle ne peut se livrer à toutes les activités qui requièrent l’alphabétisme aux fins d’un fonctionnement efficace de son groupe ou de sa communauté et aussi pour lui permettre de continuer d’utiliser la lecture, l’écriture et le calcul pour son propre développement et celui de la communauté. » 2

Jusqu’au début des années 1980, l'analphabétisme était considéré en France comme un problème réglé, qui ne concernait plus que la population immigrée d'Afrique. En fait, dans ce cas, il s'agissait plus dun problème d'insuffisance en français seconde langue.

En 1981, le rapport Oheix sur la pauvreté soulignait le fait que beaucoup de Français avaient des compétences limitées en lecture et en écriture. L’association ATD Quart-monde créa à la même époque le terme « illettrisme », afin de différencier les Français pauvres aux compétences limitées en lecture et en écriture, et les travailleurs immigrés qualifiés d'analphabètes. Le terme « illettrisme » fut utilisé pour décrire une personne ayant suivi le cycle de l'école primaire française sans pour autant y avoir acquis les compétences requises3.

Définitions nationales[modifier]

Les conceptions de l'alphabétisation et de l'alphabétisme au niveau des nations tendent à ressembler à celles présentées par l'UNESCO, mais il subsiste néanmoins des variations intéressantes. Ainsi, une enquête fut réalisée par l'UNESCO dans 105 pays entre 1993 et 2004 pour objectif de déterminer les différentes définitions nationales. Environ 80 % des pays définissent l'alphabétisme comme la « capacité de lire et/ou d’écrire un énoncé simple dans une langue nationale ou une langue autochtone. » 4

Selon les pays, l'alphabétisme

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