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Fiche de lecture cas

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Par   •  5 Mars 2016  •  Fiche de lecture  •  3 276 Mots (14 Pages)  •  670 Vues

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Fiche de lecture

Titre

Etre agriculteur aujourd'hui

L'individualisation du traviail des agriculteurs

Référence (édition, lieu, année, nombre de pages

Nature et société

Editions QUAE

Auteur

Christian NICOURT

Présentation de l'auteur (5-6 lignes)

Docteur en histoire et ergonome, ses travaux concernent « la normalisation de la production et ses effets sur le travail des hommes et des femmes dans le secteur agricole. Ils visent à décrire et à expliciter les effets des contraintes du travail en situation.  »

Approche

micro-sociologie compréhensive

Ouvrage (témoignage, scientifique, etc.)

Résumé

Chap 1

Comment l'usage de nouvelles technologie a transformé le travail de l'agricultrice en l'excluant du travail dans les collectifs professionnels  et domestiques au traveres desquels s'exprimaient ses activités.

Elle est isolée et cantonnée au travail domestique dans la cellule familiale  avec les anciens (disparition des grandes lesssives et des veillées ou du travail collectif s'effectuait) , .

Sa dépendance augmente lorsqu'elle effectue des travux agricole (statut d'aide) .

Chap 2

Pression de la politique de modernisation de l'après-guerre sur le travail des agriculteurs.

Comment les politique publiques transforment les manières de travailler en mettant en place la cogestion de l'agriculture Etat et la « profession organisée ».

Comment ces transformations transforment les manières collectives de faire des uns et des autres.

Isolement avec la mise à l'écart de ceux qui ne suivent pas.

La production agricole est une priorité politique pour limiter la pauvreté alimentaire et l'augmentation de la dépendance aux importations.

1Er plan de modernisation : on passe de l'état de paysan au métier d'agriculteur sur le modèle de l'entreprise.

Objectif du projet partagé : rompre avec le modèle familiale et

territoriale des manières de travailler pour acquérir des méthodes savantes.

Chap 3

Formalisation de l'agriculture de groupe

Influence de l'agriculture de groupe dans les années 60 = modèle partagé par les représentants professionnels et l’État au sein d'un ministère cogéré.

 Nouveau modèle d'exercice du métier agriculteur : paysan → agriculteur

Modification des relations : entraide est informelle, pas l'agriculture de groupe→  organisation et formalisation des relations (administrative, juridiques, financières)         entretenues par les individus au sein des nouveaux collectifs = chiffrage

Sélection/ exclusion

Modèle agriculteur professionnel spécialisé

- l'agriculture de groupe permet l'accès à tous de ces techniques pour acquérir ce modèle (transition de l'entraide de proximité avec des pratiques desociabilité vers une organisation du travail incluant la rentabilité.

- organisation de la diminution de la population agricole.

Chap 4

Cas des éleveurs de porc = industrialisation du travail d'élevagee et transformation de l'agriculteur en entrepreneur.

La formalisation des manières de travail basées sur des outils de gestion a modifié les rapports entre pairs : isolement / rapports de concurrence.

Notion d'entrepreneur implique une individualisation dans le travail.

Désormais, éleveur de porc devient un métier qui peut s'erxcer seul et dans des bâtiments fermés.

Cet isolement additionné à des crises cycliques concourrent à sa vulnérabilité

Chap 5 : Les agricultrices des travailleuses de l'ombre

  • absence de reconnaissance institutionnelle de leur travail
  • les femmes sont isolées
  • le recensement les prend mal en compte = absence de visibilité
  • le travail domestique cache leur travail professionnelle

Chap 6 : L'isolement paradoxal des biologiques

  • Isolement des agriculteurs bio dû
  • à leur manière d'exercer leur méier = idéal d'autonomie
  • en s'opposant à la standardisation de l'agriculture et la course aux techniques, limitation des échanges
  • Construction de collectifs dans les tâches commerciales : AMAP

Chap 7 : Les agriculteurs vulnérabilisé par la rurbanisation

Comment la rurbansation c'at à dire la redistribution des populations urbaines vers les territoires ruraux influencent leurs manières de travailler :

  • deviennent étranger de leur territoire d'origine
  • le travail agricole est perçu comme un risque pour la population (pollution).

Le travail n'a plus un rôle intégrateur mais est vecteur de désinsertion sociale.

Analyse

Fiche détaillée

1900/1914

Des manières de travailler reposant sur l'apport de tous

Au sein de la collectivité chacun a sa place. Les échanges non monétarisé dominent.

Entraide très importante. Chacun appartien à la communauté et est reconnu. L'organisation du travail repose sur le maintien d'une main d'oeuvre abondante pour les grands travaux → compense le déficit technique  →  la communauté réclame le concours de tous et garantie la subsistance de chacu, tout au long de l'année.

« Monde de pénurie où la dimension collective du travail des agriculteurs, l'entraide entre les différents métiers et la solidarité envers les plus démunis sont autant une nécessité sociale que technique »

p.17 à 20

p. 20

Une réorganisation de la population au travail après guerre (1ère)

Guerre = chute démographique = amputation des collectifs

→ introduction des techniques pour compenser. - besoin de main d'oeuvre, - de collectifs de récolte et veillées en hiver .

p. 20

p.21à 26

Le délitement des collectifs de travail des agricultrices

Jusqu'en 1920, son travail s'accomplit dans des collectifs  (au champs, lessive)

L'introduction des techniques fait disparaître ces collectifs et modifie l'organisation de son travail et sa place.  

Ex : adduction d'eau = fin des grandes lessives = fin du travail collectif = la femme est cantonnée à la maison.

→ isolement social et spatial ( accru par l'isolement des maisons= habitat dispersé).

L'évolution des techniques est plus appropriée à la force physique des hommes et à leurs manières de faire → mise à l'écart des femmes à la sphère domestique → dépendance des femmes

Formation agricole ménagère → nouvelle identité proposée → exode rdes femmes → célibat des hommes

p. 26

p. 35 à 45

1945 -1959 un projet de modernissation de l'agriculture

Après guerre, politique de modernisation de l'agriculture. L’État s'imlique  dans l'objectif de stopper les problèmes de pénurie alimentaire et  de malnutrition des populations, de modifier la balance du commerce extérieure déficitaire.

Il planifie la modernisatiobn. 1Er objectif : « amélioration des conditions économiques dans lesquelles travaille l'agriculture française. Etats des lieux en vue de créer des coopératives  d'achats, d'approvisionnement pour réduire les coûts. Mise en place de coopératives de services (Cuma : coopérative d'utilisation de matériels agricoles). 2ème objectif : développer la production animal. Puis, développer les productions végétales et la qualité des produits.

Les collectifs ne sont plus basés sur l'entraide mais sur la similitude des projets de  production où s'y élabore de nouvelles manières de travailler

L'évolution des pratiques s'accompagne d'une nécessité de formation. C'est la Jac qui le prend en charge. Elle se donne pour mission «  former l'ensemble des jeunes et dégager une élite ».

Les exploitations se spécialisent et se mécanisent de + en +. Les Cuma les y aident, mettent en place des méthodes comparatives qui favorise l'émulation et est un facteur de performance. Le tracteur nécessite de plus grande surface d'exploitation. Il accentue le mouvement en marche.

Dévelopement des Ceta : échange technique. Accentue le clivage entre ceux qui sont dans la modernisation et les autres.

On essaye d'organiser l'agriculteur au niveau du pays. La modernisation exclu certain et les pousse à l'exode rural. On s'interrroge sur la « dimension  éco. minimale de l'exploitation agr. p. 81.

Appauvrissement des petites exploitations. Incitation de l’État et des collectifs au départ d'agriculteurs non compétitifs pour permettre l'aggrandissement des autres.

p. 46 à 82

p. 53

p. 57

p. 67-68

p. 69-71

p. 72-75

p.77 à 81

L'agriculture de groupe, de l'utopie à la formalisation

Les agriculteurs veulent être comme les autres.

Mise en place de l'agriculture de groupe. :

 → professionnalisation du métier  

→ instrument de la productivité (formalisation des relations entre les associés)

↑ du syndicalisme où l'on aborde les nouvelles pratiques (= laboratoire)

Mise en place des Gaec = mise en commun des moyens de production = les terres. Introduction des vacances.

cexclusion de ceux qui n'en font  pas parties.

Les Cuma (coopératives d'usages et de matériels agricoles) organisent des réunions où l'on discute résultats comptables et investissements.

Distance sociale entre ceux impliqués dans le développement et les autres.

Elles « traduisent l'orientation des agriculteurs qui s'inscrivent dans une perspective de rentabilité de leur exploitation, par un usage collectif d'un matériel, techniquement accompagné et fiscalement subventionné p. 94.

Les collectifs professionnels deviennent des outils de rentabilité techniques et économiques.

Mise en place des banques de travail. = formalisation et chiffrage de la valeur du travail des individus et des moyens techniques mis en œuvre → tue le principe de l'entraide bénévole.

L'agriculture de groupe et ses limites :

met à l'écart les femmes : agriculture de groupe d'homme , excluent des Cuma concentrées sur la motorisation. Idem avec Gaec « La femme paysanne doit pouvoir consacrer plus de temps à son intérieur et à ses enfants » Dolez, 1961

Même lorsque fait partie du Gaec « est là pour aider tout le monde à se coordonner »p 104 → isolement

Les collectifs de travail s'orientent sur des objectifs de productivité et  ignore et exclus les agriculteurs les + fragiles. Désocialisation des relations de travail : méthode de travail de l'entreprise et non plus de l'explotation familiale. « Recherche de productivité qui s'est accompagné d'une disqulification sociale des solidarités au travail construites sur la durée. » p 107

c’est-à-dire la formalisation des relations sociales a évincé la dimension humaine, il n'esst resté que la dimension rentabilité et des repères de gestion.

MAIS, la mesure du travail est un moyen d'affirmer le professionnalisme et « un instrument et un discours du pouvoir »

Pour continuer leur activité, certains agriculteurs vont compléter leurs revenus en allant travailler à l'usine puis développer l'agro tourisme → double activité

Fin des années 70, les petits exploitants les exploitants que l'agriculture de groupe appelle à disparaître sont en fait majoritaires  et associe l'intégration à ces groupes à une perte d'autonomie.

Morin (1965) met en parallèle individualisation du travail et isolement des agriculteurs.

L'agriculture de groupe a translormé l'exercice du métier de certains agri. (minoritaires) → isolement de ces agri qui  considèrent qu'ils exercent un métier renouvelé et juge l'ancien modèle obsolète

p.83 à 109

p86 à 94

p. 94  à 98

p. 102

p.105

p. 107

p 108

p. 108

p. 109

Transformation de l'éleveur de porcs en entrepreneur

Vulnérabilisation de  l'agri par l'individualisation qu'implique la nouvelle manière entrereneuriale d'exercer son métier

Au début des années 60, mise en œuvre d'un production de masse qur le modèle industriel (Diry1985). : normalisation des manières de produire , standardisation de l'alimentation et de l'animal→ spécialisation de l'élevage, rupture avec l'élevage laitier auquel il était associé.

Le métier ne s'exerce plus qu 'au sein des bâtiments, achète son alimentation (→ ne cultive plus le sol) : élevage sans culture ?

→ isolement de l'éleveur → organisation du travail hors sol ; concentre l'élevage dans les bâtiments où le travail peut-être réalisé par un seul individu

division des bâtiments en postes de travail (maternité, post-sevrage, engraissement) =pratiques répétitives = taylorisme = travail d'usine .

→ Méthode de travail guidée par les outils de gestion → transfo des manières de travailler, de penser, de dire, de faire l'élevage → transfo les rapports et la considérations de ses pairs.

 

→ isolement

constructions des compétences n'est plus par les pairs mais par techniciens au travers des outils de gestion. D'une réputation du renom (oral) → système de notation (chiffrage qui guide les choix).

 vulnérabilité de l'éleveur de porc due au coktail précarité du travail et fragilité relationnelle (Castel 1991)

- restriction des relations sociales avec les pairs et les autres populations

- une pression sur leur travail

« Peut-on alors envisager que paradoxalement, leur travail puisse jouer un rôle de désintégration sociale ? Que l'isolement qu'il instaure puisse être la source d'une souffrance débouchant jusqu'à des issues extrêmes.»

Un travail solitaire dans un contexte concurrentiel

Crises cycliques de la filière porcine=

entraîne une réorganisation de la filière en excluant les + fragiles et renforce les autres→ ne favorise pas les relations ni la formations de collectifs.

Grosses structures : leur capacités techniques leur permet d'être autonome ?

Petits élevages  (inf. à 120 bêtes) : isolement dû à surcharge de travail.

→ isolement =

 renforce distances et clivages entre éleveurs → effritement du tissu soc. agr. → réduction des possibilités de construction d'une référence professionnelle = pas de compétences partagées.

Contexte éco de crises cycliques = fragilisation des éleveurs par montée de la dimension concurrentielle ;

augmentation des inégalités au détriments des plus faibles

→ exclusion sociale  → souffrance  = déchéance, perte de capacité à faire face à ses responsabilité, → indignité → sentiment d'injustice sociale → suicides

Une élite professionnelle se dév. Émulation, se sentent insérés dans des collectifs où se construit la performance et qu'il demeure impossible de travailler sans les autres(Linhart,2009))

P 111 à 151

p.134

p136 à 146

p151

L'agricultrice où la travailleuse de l'ombre

Absence de statut = absence de reconnaissance institutionnelle.

Le contrat de mariage est en même temps un engagement pro.

Statut d'épouse et pas une qualification pro.

Compétences acquises à partir de leurs responsabilités prises sur le domaine de l'exploitation.

Interviennent dans tous les secteurs de la ferme pour aider, résoudre un problème = « bouche-trou ».

Elles sont toujours insérées dans un collectif : la famille.

Cumuls d'occupation = morcellement du travail /

pénibilité deds conditions de travaille

La modernisation des techniques agricoles à  contribué à l'autonomisation et diminution de la pénibilité du travail des hommes mais pas pour les femmes → dépendance, se trouvent  cantonnée aux tâches les + pénibles physiquement et les moins soutenues techniquement.

 → déni de leur travail assimilé à du travail domestique → sentiment de dévalorisation

Sont dans un travail comparable à l'aide apportée aux personnes dépendantes.

Pas de programmation possible du travail, pas de représentation professionnelles.

Isolées entre elles, pas de collectifs. Seul collectif est celui de la famille. Cohabitation avec beaux-parents →Les liens de parentés détermine l'organisation du travail : c'est la belle-mère qui organise le travail.

La spécialisation et la cohabitation a accru le départ des conjoints agri.  Dont les activités pro s'exercent actuellement majoritairement en dehors de la sphère agri.

C'est l'indisponibilité des agricultrices qui révèle l'existence et la pertinence de leur travail.

Voie intermédiaire : les femmes à l'origine de la multifonctionnalité : accueil à la ferme, vente directe.

Fin du ménage agri. = transfo de l'organisation du travail des exploitations

  ↓ des échanges à l'occasion et à propos du travail

 isolement relatif de l'agriculteur contemporain

Reconnaissance tardive de leur apport au travail et à l'organisation des exploitations, par leur absence.

p.153 à 196

p167

L'isolement paradoxal des bios

Bien que minoritaires, ils n'ont pas de collectifs entre pairs. Explication historique :    Mise en  œuvre de l'agriculture bio dans un objectif de survie par volonté d'autonomisation par rapport à l'agriculture conventionnelle, aux pressions économiques et  de marchés.

Elaboration des manières de travailler sans formation pro, sans références techniques   →  vulnérabilité, pas   d'accompagnement.

Inventivité des pratiques agr des éleveurs de porcs bio (manière de soigner, production de l'alimentation →  renforce leur isolement pro , « hostilité des autres éleveurs  conventionnels car représente une critique de leur modèle de développement », sont considérés par les « conventionnels » comme des bricoleursc  ni formation, ni encadrement technique.

Cpdt, pour certains transmission par parrainage →  conception commune du travail.

Volonté de réancrage de l'élevage dans le territoire : choix d'animaux adaptés aux spécifités et aux capacités de l'explotation.

Restauration de la vitalité des sols.

Eleveurs de porc bio : l'autonomie est un projet et le fruit d 'une démarche construite en limitant les apports extérieurs. Pour ce faire, ils compensent par un excés de travail dont la pénibilité est selon eux amoindrie par le plaisir au travail d'être avec les animaux.

2 façons de faire :

- des éleveurs créatifs ancrés dans leur territoire qui ont les mêmes pratiques que les conventionnels , les mêmes attitudes. Les traitements sont des outils de résolution des questions sanitaires.Liens forts avec les vétérinaires et firles phyto pharmaceutiques bio. Quête : maîtrise de la situation sanitaire d'animaux sélectionné dans la perspective de l'élevage conventionnel en utilisant des traitements bio.

- des éleveurs isolés en quête d'équilibre. Cherchent à construire une nouvelle régulation d'animaux « renaturalisé » « restauration des défenses immunautaires) sous la forme d'un « troupeau de croisière » (troupeau qui se régule sanitairement tout seul) Trés isolé, expérience : fruits de leurs épreuves.

Pour certains la bio a été :

- une opportunité pour continuer à exercer leur métier

- un moyen d'accéder au métier d'agr avec des moyens limités

- exercer leur métier selon d'autres conception des manières de bien faire.

Obligation de dév. Des manières des activités de vente et de transformation pour survivre

Isolement des éleveurs bio avec leurs pairs volontaire car clivage sur les manières de faire.

Vulnérabilisation lorsque échanges ne portent pas sur les manières de faire et de concevoir le métier.

Échanges avec les urbains au travers du dév de la vente directe.

P 206

Les agriculteurs vulnérabilisés par la rurbanisation

A partir du milieu des années 1970, émergence du questionnement social sur l'environnement. Remise en cause du modèle de production intensif, couplé à un phénomène de rurbanisation(= « déconcentration de la population urbaine vers l'espace rural proche »,  → transfo physique et social de l'espace rural = mitage du territoire, évo des caractéristiques de la population résidente ( activités du secteur tertiare et retraité)

« Dans les espaces à « dominante rurale », la proportion des ménages agricoles diminue fortement … : + de 35 % entre 1982 et 1990 (Insee , 1998). Plus largement, le déclin de la population active agricole s'inscrit dans une histoire longue : 65 % en 1806, ….,10 % en 1975 et 3,6 % en 2005 »  → agriculteurs = occupants initiaux, détenteurs de l'espace mais en minorité. « en 1962, lesménages agri.constituaient plus de 62 % des ménages ruraux ; en 1999, ils représente moins de 25 %. »

Conjonction du tournant environnemental ; et recomposition de l'espace rural → précarisation du travail des agr., fragilisation de leurs relations sociales (Castel, 1991) = vulnérabilisation des agr. Castel, (1994) = marginalisation des populations précaires en milieu urbain caractérisée par un isolement relationnel → comparaison avec agriculteurs exerçant leur métier dans espaces rurbanisés ?

raisonnement : Le travail des agr. s'oppose au désir de nature des nouveaux résidents

Les agri sont perçus comme pollueurs et source de nuisances→ réglementations : introduction de distance / aux habitations (distance d'épandage des effluents) = restriction des usages

Pression sur le foncier

volonté des nouveaux arrivants de réaménager l'espace (création d'espaces récréatifs). Notion de paysage

Réduction de la représentativité des agr au niveau de la politique locale (échelon de décision d'orientation du  foncier) : 1977=  39,5 % des maires sont agr, 15,6 % en 2008.

l'agrotourisme se dev dans les années 2000 = qualité de l'environnement → pression sur les pratiques agr

Pression sur le foncier = enjeux financiers = désolidarisation des agr  → foncier = assurance d'un dév pro mais intérêts privés d'enrichissement perso→→conversion de parcelles agr en terrain à bâtir = emprise de l'habitat  

→→ territoire d'agr à résidentiel ou récréatif = désolidarisation et marginalisation des agr.

Visibilité d'un travail porteur de risque

1976 :  agr= secteur de production porteur de risques (installation classée). Rurbanisation = agr pollueur

De la critique à l'isolement des agr

Les agr  et leur famille (enfants, femmes, p261, 262) sont touchés par les critiques → retrait pour se protéger

→→ degré d'atteinte fonction de leur insertion  sociale.

L'épreuve des critiques

critique sur les manières de travailler = modèle du « bien-travailler » = collectivement stigmatisante.

« Quand le travail ne permet pas la reconnaissance de l'individu, son identité est fragilisée »

« éles critiques induisent une désintertion sociale au sens ou le travail ne joue plus le rôle d'intégrateur. Parallèment, elles interviennent dans une dynamique de vulnérablilité et de marginalité sociale. Il s'agit d'une forme de désafiliation : le résultat  d'une fragilité identitaire dans le domaine du travial et d'un isolement qui frappe plus communément les exclus (Castel, 1995)

Le retrait un : un risque d'isolement durable

« Multiplications des critiques → isolement, pas de soutien des pairs, concurrents ?  Incapacité à agir ensemble = culpabilité partagée ? = identité professioonnelle fragilisée ? → renforce vulnérabilité de chacun » distanciation, limitation des relations sociales. Sentiment d'injustice sociale

Développer des relations sociale ailleurs ?

La réorganisation du tissu rural = perte de légitimité du travail agr car plus le pôle organisateur du territoire. « Les relations sociales entre les populations ne passe plus par les questions du travail mais par celle de la résidence….Les agr sont devenus étrangers sur leur territoire d'origine. »

p.241

p. 242

p.250

p.256

p.257

p.259

p.265

 Conclusions points importants

Dynamique d'isolement et de précarisation des agriculteurs favorisée par :

la concurrence

la nouvelle signification de leur lieu de vie

la nouvelle signification de leur métier

...

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