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Quelles sont les différentes formes de participation à la démocratie en France ?

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Par   •  5 Janvier 2015  •  1 230 Mots (5 Pages)  •  1 808 Vues

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Aujourd’hui, nous sommes dans un régime politique où le peuple est souverain (pouvoir contrôlé par le peuple). La démocratie est basée sur un principe d’égalité c’est à dire sans distinction de richesse, de naissance, de compétences, …

La participation à la démocratie par le citoyen est appelée participation politique par Philippe Braud qui la définit comme l’« ensemble des activités, individuelles ou collectives, susceptibles de donner aux gouvernés une influence sur le fonctionnement du système politique ».

Quelles sont les différentes formes de participation à la démocratie en France ?

Tout d’abord, nous développerons les participations politiques conventionnelles puis non-conventionnelles et enfin nous aborderons le cas d'internet, qui se présente comme un nouvel intermédiaire de certaines formes de participation à la démocratie.

I. Les participations conventionnelles

La participation politique conventionnelle désigne toutes les activités politiques qui se déroulent dans un cadre légal sans remettre en cause la légitimité du système.

On retrouve notamment des actions individuelles.

En effet, l’engagement est un droit essentiel du citoyen mais aussi l’un de ses devoirs.

La démocratie étant avant tout une démocratie représentative. Le degré zéro de la participation est de s’inscrire sur les listes électorales pour pouvoir voter. Le vote est la forme de participation la plus connue, il permet la manifestation de volonté, individuelle ou globale à l’occasion d’une élection d’un représentant, ou de prise de décision lors d’un référendum par exemple.

Mais on peut aussi participer à la société civile en adhérant ou finançant un parti politique. On peut rencontrer un élu, suivre l’actualité dans les médias afin de s’informer et se créer une opinion politique ou bien même se porter candidat.

Les citoyens agissent aussi de manière collective :

Tout d’abord en partageant son point de vue avec son entourage. Dans une optique de démocratie participative, de plus en plus de structures sont mises en place pour que chacun majeur ou non puisse s’exprimer sur les choix qui affectent son quotidien. On peut citer par exemple les débats publics, les conseils des jeunes, les comités de quartier ou encore les conseils municipaux, ou encore des conférences de consensus. On peut ainsi adhérer à une organisation traitant de problèmes collectifs (syndicats, associations, …), ou assister à des meetings politiques. Mais certains agissent aussi en organisant et en participant activement à une campagne électorale. Par exemple, en apportant un aide financière, en collant des affiches, en distribuant des tracts ou encore en faisant du portes à portes.

Cependant, afin d’agir sur la démocratie les citoyens peuvent avoir dans certains cas recours à des méthodes moins encadrées par l’état.

II. Les participations non conventionnelles

La participation non conventionnelle renvoie à toutes les formes de participation protestataire qui se situent aux marges, voir à la rupture de la légalité et qui mettent en cause la légitimité du système.

Ici aussi, certaines personnes agissent de façon individuelle. On retrouve tout d’abord des actions tout à fait légales : la rédactions de blogs politiques, rendre des décorations qui nous avaient été attribuées (Un exemple de ce type de cas, on peut citer Jean-Pierre Chevènement qui a occupé de multiples fonctions comme ministre de l’intérieur, ministre de la défense, de l’éducation nationale, maire, sénateur et député de Belfort, … Le 22 mai 1981, il est nommé ministre d'État, ministre de la Recherche et de la Technologie. Il démissionne le 22 mars 1983 pour protester contre la « parenthèse libérale » qui crée chez les politicien et lance sa célèbre phrase : « Un ministre, ça ferme sa gueule ; si ça veut l'ouvrir, ça démissionne ». Mais malheureusement on retrouve aussi des cas de désobéissance civile, de violences ou bien grève de la faim (extrême) et graffitis politiques sur les murs.

Dans un second temps, les citoyens agissent

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