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La moissonneuse batteuse

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Par   •  10 Janvier 2013  •  877 Mots (4 Pages)  •  732 Vues

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La moissonneuse batteuse :

I. Présentation globale :

Une moissonneuse-batteuse est une machine agricole automotrice utilisée pour la récolte de plantes à graines (tournesol, colza, graines fourragères), et en particulier des céréales.

Cette machine permet de réaliser en un seul passage sur le champ la moisson et le battage, deux opérations autrefois réalisées successivement.

Cet engin apporte donc un important gain de productivité et une meilleure réactivité face aux aléas climatiques.

II. Histoire :

Pendant des millénaires, et encore vers 1950 dans certains secteurs de notre département, le moissonnage des céréales s'est effectué à la main: à la faucille, au volant, à la sape, à la faux.

La mécanisation de la moisson est donc une invention récente, hormis le vallus gallo-romain. L'emploi de cette moissonneuse gauloise est attesté par les écrits de Pline l'ancien (23-79 après J.-C.) et ceux de Palladius (fin du IVe siècle). Selon ces deux auteurs, pour couper les épis, les Gaulois utilisaient une sorte de caisse montée sur deux roues, armée de dents à l'avant et de deux brancards dans sa partie arrière. On y attachait un bœuf ou un cheval qui poussait la machine en avant. Le conducteur situé à l'arrière haussait ou abaissait les dents à la hauteur des épis, pendant qu'un assistant sur le côté coupait avec une raclette les épis qui tombaient dans la caisse. Il fallait ensuite repasser avec une faucille pour couper la paille. Cette évolution technologique abandonnée, il y a eu ensuite une régression qui a duré pendant des siècles, période pendant laquelle les paysans européens ont « scié » leur blé avec une simple faucille. L'emploi de la faucille - il faut trois fois plus de temps pour moissonner un hectare de blé avec une faucille qu'avec une faux -nous paraît, a priori, une perte d'énergie et un gaspillage car notre époque est celle de la rationalisation du travail et de la recherche du profit maximum. Mais un champ de blé représente plus qu'une valeur marchande, il est à l'image d'une civilisation. Lent, très lent, mais non spécialisé, l'emploi de la faucille permettait l'intervention de l'ensemble du village: hommes, femmes, et même les enfants participaient aux moissons. A contrario, l'emploi de la faux, plus physique et technique, était souvent réservé à des spécialistes qu'il fallait embaucher et payer. Dans un monde rural où l'argent était très rare, beaucoup ne pouvaient pas envisager cette dépense. Le battage, quant à lui, s'est pratiqué traditionnellement au fléau pendant des centaines d'années, sans aucune évolution technologique majeure.

Puis en 1834 l'américain Cyrus McCormick déposa le brevet de la moissonneuse mécanique. La même année, son compatriote Hiram Moore a obtenu le brevet de la moissonneuse-batteuse, surnommée "usine à récolte". En France, la Première batteuse mobile a été construite par Célestin Gérard, en 1866. Les premières moissonneuses-batteuses ont été construites en Europe à partir de 1908. Alors que les machines actuelles sont automotrices, les premières moissonneuses-batteuses apparues

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