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Les Japonais et le développement durable

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Par   •  5 Avril 2018  •  Cours  •  1 367 Mots (6 Pages)  •  499 Vues

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Les japonais et le développement durable

1-Le parti politique des écologistes :

Greens Japan, est un parti politique écologiste japonais, fondé à la suite de la dissolution de l'ancien parti le 28 juillet 2012 ayant la même idéologie, appelé Futur Vert (Midori no Mirai). Depuis les catastrophes nucléaires qui ont secoué le japon à travers l'histoire, aucun parti politique vert n’avait réussi, avant lui, à se faire une place sur l’échiquier politique. 

Ce parti est née dans un contexte politiquement tendu aux japon, avec les manifestations anti-nucléaires et les préoccupations des habitants qui étaient encore dans les années 1990,la reprise économique et la reconstruction du pays. Mais aujourd'hui c'est complètement différent, les populations ce préoccupent de plus en plus à l'environnement et Fukushima qui résonne comme un danger économique, la population est déçue par la gestion de catastrophes. Voilà pourquoi ce parti politique espère être reconnu et être important dans le développement du Japon.

Un parti encore fragile et peu structuré

Reste à savoir si ce nouveau-né politique résistera au temps. Pour le moment, le parti tâtonne et n’a pas encore mis au point de véritable structure ni un programme politique clair. Il tire son idéologie de la « Révolution des hortensias » qui un mouvement de contestation de la jeunesse japonaise, né après le drame de Fukushima. Il place l’abolition du nucléaire comme priorité numéro un, mais on sait peu de choses de sa hiérarchie et de ses projets économiques ou sociaux. 

Greens Japan ne compte pas de « professionnels de la politique ». Son mode de fonctionnement est celui d’un mouvement associatif, sans poids et sans charisme pour contrer les géants politiques japonais.

Des lacunes que les écologistes devront s’atteler à combler rapidement avant qu’elles ne deviennent de lourds inconvénients.

« La politique une affaire de gros sous »

Et Greens Japan n’est pas au bout de ses peines : le parti doit aussi réfléchir à son financement. Au Japon, insiste Jean-François Sabouret directeur de recherche au CNRS, "la politique n’est qu’une affaire de gros sous". Et les fonds risquent de manquer au jeune parti.

Il dit aussi que le parti doit s'alliés à d'autres partis écologistes du monde pour pouvoir se donné du poids

2-les respect de l’environnement, les japonais :

L’écologie, dans son sens le plus « pur », est d’abord un rapport à la nature. En cela, le cas japonais est excessivement intéressant.  En effet, à la différence de nos sociétés occidentales, la conception traditionnelle de la vie est celle d’une symbiose avec la nature, et toute l’histoire japonaise est celle de son rapport à la nature. 

Le concept véhiculé par l’exclamation mottainai (« Quel gaspillage ! ») est ancré au plus profond de la culture japonaise. Il exprime le regret de n’avoir pas pu tirer pleinement parti d’un objet ou d’une ressource.  La vision traditionnelle de la nature est dite animiste : tous les phénomènes et éléments de la nature sont habités par des divinités ou des esprits.

Le véritable sens de mottainai traduit un sentiment de respect et de gratitude envers les dons de la nature ou le comportement d’autres personnes. Il y a chez les Japonais un trait de caractère qui les pousse à utiliser un objet jusqu’à la fin de son espérance de vie ou à continuer de l’utiliser en le réparant. Dans cette culture du soin, les gens font de leur mieux pour trouver un nouveau domicile pour des choses dont ils n’ont plus l’utilité. Le principe du « mottainai » s’étend au moment du dîner, où beaucoup considèrent que laisser ne serait-ce qu’un seul grain de riz malpoli. 

Par exemple :  Des millions de Japonais ont accepté de limiter leur consommation d’électricité pour faire face au déficit énergétique consécutif à l’accident nucléaire de Fukushima. Le mot d’ordre « économie d’énergie » (setsuden) est sur toutes les bouches 

Le japon, bon élève des politiques environnementales ? 

Le Japon est l’un des premiers pays à avoir adopté un « plan de base pour l’environnement ». C’est en 1993, après le sommet de la Terre à Rio, qu’est votée la « loi de base pour l’environnement», qui tente non seulement de définir une ligne gouvernementale mais également d’inclure au maximum les collectivités : associations, entrepreneurs et citoyens. C’est le deuxième Plan de base pour l’environnement, adopté en 2000, qui consacre le « passage de l’idée à l’action » et la « garantie d’exécution », avec des programmes stratégiques précis et des mesures contre le réchauffement climatique. Il sera lui-même suivi du Troisième plan pour l’environnement en 2006, qui inclut des objectifs chiffrés sur le long terme : réduction des émissions de CO2 de 25% en 2020, augmentation de l’efficacité énergétique de 35% en 2030, réduction de la dépendance au pétrole de 40 en 2030… L’objectif en 2050 était d’atteindre 70% d’énergie « propre ». 

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