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Impact de la mondialisation sur l'environnement

Dissertation : Impact de la mondialisation sur l'environnement. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Mai 2018  •  Dissertation  •  5 165 Mots (21 Pages)  •  1 091 Vues

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Table des matières

Introduction        2

I.        Apparition et évolution de la société de consommation        2

1.        Les prémisses de la société de consommation        2

2.        Les pratiques de consommation d’après-guerre jusqu’à nos jours.        3

II.        Les acteurs de la société de consommation        5

1.        Des acteurs à l’origine de la société de consommation        5

2.        Révolution numérique et nouveaux acteurs        6

3.        Encadrer la société de consommation        7

III.        Les limites de la société de consommation sur le long terme : quels impacts pour l’environnement ?        8

1.        Aperçu global des conséquences de la société de consommation        8

2.        Des exemples éloquents : pollutions en tous genres, épuisement des énergies fossiles, changements climatiques        9

3.        Une faune menacée        11

Conclusion        12

Bibliographie        14

Sitographie        14


Introduction

Selon une étude norvégienne[1], 60 à 80% des impacts environnementaux moyens dans 43 pays proviendraient de la consommation des ménages (que ce soit en eau, énergies, alimentation, etc…). En effet, la « société de consommation » ne date pas d’hier. Cette expression a été employée pour la première fois en 1950 par l’économiste américain John Kenneth Galbraith. En France, la formule est généralement attribuée à Jean-Marie Domenach (1922-1997), directeur de la revue Esprit, au tout début des années 1960.  Dans cet article, nous nous intéresserons plus particulièrement à la société de consommation contemporaine c’est-à-dire celle du XXe et XXIe siècle, même s’il parait évidemment que des évènements annonçant la consommation de masse étaient déjà présents bien avant que l’on utilise ces termes. Plus qu’un simple phénomène passager, la « société de consommation », société qui caractérise nos modes de vie actuels, va au fil du temps faire émerger de nombreux enjeux : économiques, sociaux, culturels, et plus récemment, environnementaux. C’est pourquoi, nous pourrons nous demander, en quoi la société de consommation joue-t-elle un rôle dans la dégradation des ressources environnementales ?

Pour ce faire, nous allons dans un premier temps retracer l’histoire de la « société de consommation » et les raisons de son apparition, de ses débuts jusqu’à nos jours. Puis dans une seconde partie, nous étudierons quels sont les acteurs ayant contribué à la « fabrication » de cette société. Enfin, nous verrons que le XXIe siècle signe l’apparition de nombreux enjeux environnementaux, résultants plus ou moins directement de nos pratiques de consommation.

  1. Apparition et évolution de la société de consommation

L’objectif de cette première entrée dans le vif du sujet, est de tenter de comprendre de façon explicite et relativement concise, comment les évolutions de ces dernières décennies nous ont conduites à la société dans laquelle nous vivons actuellement.  

  1. Les prémisses de la société de consommation

Premièrement, entre 1850 et 1940, l'Europe puis d'autres pays comme les Etats-Unis et le Japon connaissent une formidable croissance économique grâce à l'industrialisation de leur économie. Ce phénomène, fondé sur deux révolutions industrielles importantes entraîne la transformation de la société. Par ailleurs, l’apparition des machines nous a fait passer de l’ère de l’artisanat à l’ère industrielle. Avant l’ère industrielle, on ne parlait pas encore de « consommation », car l’acquisition des biens de valeur ne concernait qu’une frange limitée de la société, et plus particulièrement la noblesse, le clergé et les marchands. D’autre part, qualitativement, l’acquisition était définie par une idée de la richesse plus concrète, différente de notre appréhension postmoderne de la richesse. Être riche, dans l’antiquité, c’était surtout posséder une terre, un beau domaine et s’entourer de belles choses.

    Le mot « révolution » implique un retournement complet. Ce que l’on a appelé la « révolution industrielle» constitue effectivement un changement radical dans le domaine de l’échange. D’abord parce que le développement exponentiel de la technique a permis une production de masse sans commune mesure avec ce que l’artisanat pouvait produire dans les siècles précédents ; et d’autre part, parce que la mutation de l’ère industrielle retourne de fond en comble l’idée même de la richesse qui devient l’accumulation de l’argent. La production de masse ne se comprend qu’au sein d’un système économique qui est le capitalisme. Progressivement, la société se transforme : en plus d’un système économique favorable à la croissance, la société s’urbanise, les « classes sociales » apparaissent et la consommation devient progressivement une préoccupation à part entière.

  1. Les pratiques de consommation d’après-guerre jusqu’à nos jours.

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la croissance économique générale et régulière bouleverse les habitudes des populations. C’est la période dite des « Trente Glorieuses », une révolution porteuse de changements économiques et sociaux majeurs, qui ont marqué le passage de l’Europe, quarante années après les États-Unis, à la société de consommation. Cette expression a été inventée pour désigner cette forte croissance économique, mais aussi l’amélioration des conditions de vie qu’a connue la grande majorité des pays dits « développés », membres pour la plupart de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), entre 1946 et 1975. Directement issue des Trente Glorieuses, l’expression est aussi utilisée pour désigner une société au sein de laquelle les consommateurs sont incités à consommer des biens et services de manière abondante. En effet, la France d’après-guerre se modernise, et s’enclenche alors un renouveau des pratiques de consommation, notamment illustré par l’apparition premier centre commercial Carrefour en 1960, symbole de cette « massification » des consommateurs.

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