IMPACT DE L'EXPORTATION DE BOIS DE L'AFRIQUE SUR L'ECOSYSTEME : LE CAS DU GABON

La réalisation de ce mémoire a été possible grâce au concours de plusieurs personnes à qui je voudrais témoigner toute ma gratitude.

Je voudrais tout d’abord adresser ma reconnaissance à la directrice de ce mémoire, XXXX, pour sa patience, sa disponibilité et surtout ses judicieux conseils, qui ont contribué à alimenter ma réflexion.

Je désire aussi remercier le corps professoral d’XXX Paris, qui m’a fourni les outils nécessaires à la réussite de mon année scolaire.

Je tiens à remercier spécialement XXX, qui fut la première à me faire découvrir le sujet qui a guidé mon pré-mémoire.

Je voudrais exprimer ma reconnaissance envers les amies et anciens collègues qui m’ont apporté leur soutien moral et intellectuel tout au long de ma démarche.

Enfin, je tiens à témoigner toute ma gratitude à ma mère pour sa confiance et son soutien inestimable.

INTRODUCTION

Le continent africain abrite le deuxième poumon de la planète après l’Amazonie. Il s’agit de la forêt du bassin du Congo en Afrique centrale qui couvre près de trois millions de km2 et est partagée entre six pays, le Cameroun, la République Centrafricaine, la République du Congo, la République démocratique du Congo, le Gabon et la Guinée équatoriale.

En raison de la surexploitation du bois, notamment par les entreprises étrangères, la déforestation est importante. Les dégâts sont écologiques avec une diminution de la biodiversité. Cependant, l’exportation de bois constitue une part non-négligeable dans l’économie avec de nombreuses créations d’emplois.

Dans le cadre de la rédaction de notre mémoire, nous allons étudier, analyser et comprendre l’impact de l’exportation de bois de l’Afrique sur l’écosystème en particulier le cas du Gabon. Notre approche se fera d’un point de vue écologique mais également économique.

À l’heure où on parle de réchauffement climatique et des dangers que cela représente pour les générations à venir, nous devons tous nous sentir concerner. Sous l’effet du changement climatique et de la déforestation pour les exportations, les forêts tropicales deviennent des puits de carbone de moins en moins efficaces.

Toutefois, le potentiel forestier de ces pays du Bassin du Congo représente une immense réserve financière qui devrait, en partie, soutenir leur développement humain, social, économique et culturel. Les forêts du Bassin du Congo représentent une richesse dont l'utilisation appropriée peut améliorer les conditions de vie des populations qui y habitent.

Le défi pour les forêts du bassin du Congo et plus particulièrement de celle du Gabon sera de pouvoir trouver faire l’équilibre entre l’exploitation des forêts et le maintien de la croissance économique. Au Gabon, les matières premières telles que l’exportation de bois qui représente 60 % du PIB.

Ce pré-mémoire étant un travail de recherche sur un plan économique, nous avons souhaité nous munir d'outils y afférant. Mais notre méthodologie n'est pas unilatérale, elle ne se cantonne pas systématiquement à un même point de vue. Nous avons souhaité ainsi associer l'analyse économique et écologique du sujet.

Afin de traiter le sujet et de répondre aux hypothèses émises, un plan de recherche a été établi. Il consiste tout d’abord à une synthèse de littérature, puis à un entretien semi-directif avec un écologiste Gabonais, suivi d’une recherche empirique et enfin une analyse des rapports politiques et économiques.

I / PROPOSITION DE RECHERCHE

1- Problème de recherche

Quelle est le problème étudier ?

Notre travail de recherche est axé sur l’exportation de bois de l’Afrique vers les autres

continents. On s’intéressera plus particulièrement au cas du Gabon.

Pays d’Afrique centrale de 267 667 km2 de superficie avec une population de 2 119 036

habitants, le Gabon est l’un des plus petits pays d’Afrique, mais qui regorge d’énormément de

matières premières. Une faible population et d’importantes ressources forestières et un pétrole

abondant font du Gabon un des pays les plus prospères d’Afrique.

85 % de la superficie du pays est couverte de forêts, soit près de 22 millions d’hectares. C’est sur ces forêts que portera notre recherche.

Il serait important de savoir les bénéfices que tirent le Gabon de son exportation de bois au plan économique, mais aussi voir l’impact de cette déforestation sur l’écosystème.

Quels sont les enjeux de l’exportation de bois ?

L’exportation de bois est une exploitation faite au Gabon depuis les années 50 qui aujourd’hui,

a conduit à une surexploitation de certaines essences (des bois rouges comme l’acajou, le sipo,

le sapelli, ou des bois plus clairs comme l’okoumé). En 2016, les autorités gabonaises renforcent

les exigences liées aux exportations de bois dans le but d’augmenter les recettes commerciales et de

rehausser la valeur de l’industrie de la transformation du bois. Ces mesures s’inscrivent dans une

initiative visant à tripler la contribution du secteur forestier au produit intérieur brut (PIB) pour

atteindre les 10 %, d’après la dernière ébauche du nouveau code forestier gabonais.

Cependant, cette exportation de bois débouche malheureusement sur des processus de déforestation ou de forte dégradation des massifs du fait de récoltes à forte intensité. Les méthodes employées pour l’abattage entraînent généralement un fort gaspillage de bois, tant

dans l’exploitation (nombreux arbres détruits pour en récolter un seul) que dans la transformation (souvent plus de trois mètres cube de grume utilisés pour en produire un de bois scié). Cela constitue un facteur d’érosion de la diversité biologique,

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