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Etude d'articles : l' alimentation et Les régimes

Synthèse : Etude d'articles : l' alimentation et Les régimes. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Mai 2022  •  Synthèse  •  1 476 Mots (6 Pages)  •  230 Vues

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Dev 3 CGE

  1. Le premier document est un article informatif, écrit par Jacky Durand et Catherine Mallaval, paru dans le journal Libération, c’est un document primaire car l’information est telle qu’elle a été créée par son auteur.

Cet article traite de la forte augmentation des régimes excluant des aliments ciblés, par exemple le gluten, en s’appuyant sur le témoignage de professionnels de l’alimentation, il constate aussi le développement d’un nouveau marché que cette nouvelle tendance entraîne lors du salon des allergiques et autres intolérants à Paris en avril 2016.

Dans cet article, on relève plusieurs idées principales. Tout d’abord, un salon de l’alimentation met en avant les régimes « sans », il sera accès sur les allergies et les intolérances et valorisa les nouvelles gammes de produits « sans ». Ces régimes ne concernent pas que des personnes allergiques ou intolérantes, en effet, ils sont adoptés par des personnes soucieuses de leur santé, leur alimentation ou la cause animale. Ainsi émane un nouveau marché dans l’industrie de l’agroalimentaire avec l’apparition ou l’augmentation de produits « sans », qui répondent à une forte demande : 17 millions de personnes allergiques aujourd’hui (deux fois plus d’allergies alimentaires qu’il y a dix ans en Europe), et la tendance de ces régimes, les ventes de sans gluten ont augmentées de 42% en 2014 en France selon l’IRI. Face à cette popularité, des spécialistes de l’alimentation donnent leur avis. Selon Olivier Assouly, philosophe, cet engouement viendrait de la méfiance vis-à-vis des produits industriels, dont la qualité est moindre pour augmenter le rendement. La notion de se nourrir devient alors un calcul plutôt qu’un plaisir. Il montre la contradiction du fait de continuer de consommer des aliments dont on a enlevé la principale qualité nutritionnelle (pain sans farine de blé, produits carnés développés in vitro). Cependant, l’endocrinologue Jean-Michel Lecerf dénonce ces régimes, d’après lui ce sont plus un mode de vie, voir un mouvement sectaire dictés par des gens ayant peu de compétences en nutrition. Il admet que la transformation alimentaire est bien réelle, mais que les produits alimentaires sont bien plus sûrs qu’auparavant, et que ce sont les pauvres qui souffrent le plus à cause de leur alimentation. D’après lui, l’augmentation des allergies et dû à l’augmentation et la diversité de nouveaux produits alimentaires, à la diminution du recours à l’allaitement maternel et à un excès d’hygiène. Enfin, pour le chef de table à Paris Bruno Verjus, ces régimes cachent un réel business et un problème de société. En effet, beaucoup de personnes font ses régimes pour rentrer dans les normes de cette société et répondre aux dictats de la minceur.

  1.  Le deuxième document est un article argumentatif écrit paru dans le magazine Sud-ouest, c’est un document primaire car l’information est telle qu’elle a été créée par son auteur. Cet article montre que les produits « sans gluten » ne sont pas plus sains que ceux qui en contiennent.

L’article expose plusieurs idées principales. Tout d’abord, plus de 5 millions de français ont adopté ce régime « sans gluten » contre 1% de la population qui est réellement intolérants ou allergiques au gluten. Il explique que ce régime est plutôt un effet de mode, soutenu par des stars adeptes du « mieux manger ». En effet, beaucoup de personnes croient que ces régimes sont meilleurs pour la santé et les industriels de l’agroalimentaire ont occupé ce nouveau marché en produisant une grande variété de produits sans gluten et en les vendant jusqu’à quatre fois plus chers que les produits avec gluten. Néanmoins, l’association 60 millions de consommateurs alerte quant à la croyance que ces produits sont plus sains pour la santé. Pour compenser la perte du gluten et donc du goût dans les aliments, des additifs, épaississants et autres substances pas forcément saines sont ajoutées. L’association souligne aussi le fait que d’un point de vue nutritionnel, les produits sans gluten contiennent moins de protéines. De plus, pour ceux qui pensent perdre du poids grâce à ces régimes, le gluten est souvent remplacé par des sucres ou des dérivés de maïs qui favorisent la prise de poids en entraînant des pics de glycémie (sensation de faim). Par ailleurs, le fait de supprimer le gluten puis en reprendre engendre déshabitue l’organisme à le digérer, on stockera donc les graisses immédiatement, même lorsque l’on en prend en petite quantité.

  1. Le troisième document est un article informatif écrit par Pascale Santi et publié dans le journal Le Monde en mars 2012, c’est un document primaire car l’information est telle qu’elle a été créée par son auteur. Il évoque l’apparition de l’orthorexie, un Trouble du Comportement Alimentaire touchant notre société, toujours plus soucieuse de bien manger.

Cet article présente plusieurs idées principales à propos de l’orthorexie. L’orthorexie est un TCA, mais n’est pas reconnu comme tel par les psychiatres. Les personnes atteintes de ce trouble sont obsédés par ce qu’ils mangent, ils pensent que les aliments sont soit bons soit mauvais pour la santé et sont dans l’extrême. D’après Gérard Apfedorfer, psychiatre, les orthorexiques pensent que le fait de manger que des aliments qu’ils jugent sains les empêchera d’être malade, de vieillir, et même de mourir. Donc ils passent des heures à penser et à planifier leurs repas. Selon Claude Fischler, membre du comité scientifique de l’Observatoire des habitudes alimentaires (OCHA), les personnes atteintes ont un régime très restrictif, végétalien, végétarien, et éliminent les conservateurs, colorants, gluten de leur alimentation. Il est difficile de chiffrer le nombre de personnes atteintes d’orthorexie car il y a peu d’études sur ce sujet, cependant une enquête italienne de 2004 l’a chiffré à 6,9% de taux de prévalence et la frontière entre une simple préoccupation de bien manger et une obsession reste floue. Une recherche sur l’orthorexie a été conduite en 2010 par Camille Adamiec, sociologue au laboratoire du CNRS, d’après elle, l’augmentation de ce TCA est dû au fait de le populariser. Cependant, l’orthorexie n’est pas reconnu comme un TCA selon les critères des troubles mentaux définis par les psychiatres, mais l’isolement social est bien réel car il est difficile pour eux de manger à l’extérieur affirme Camille Adamiec. En revanche, le docteur Jean-Michel Lecerf, chef du service de nutrition de l’Institut Pasteur de Lille a constaté que leur obsession peut les amener à avoir peur de manger. D’après une enquête du Credoc de 2007 a montré que 10% des français considèrent avoir un problème avec la nourriture. Enfin, le docteur Lecerf affirme craindre que la maîtrise nutritionnelle de notre alimentation l’emporte sur la notion de partage lors des repas.

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