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Le Marché Du Travail [Microéconomie]

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Par   •  28 Novembre 2013  •  1 695 Mots (7 Pages)  •  755 Vues

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MICROECONOMIE DU MARCHE DU TRAVAIL.

1. Les déterminants de l’offre du travail

On rappelle que sur le marché du travail, les offreurs sont les travailleurs cherchant à vendre leur force de travail aux entreprises moyennant le paiement d’un prix : Le taux de salaire. L’offre de travail correspond donc à une demande d’emploi.

« L’objet de cette partie est de comprendre les déterminants de l’offre de travail. Pourquoi un individu va-t-il décider de participer au marché du travail ? En fonction de quels critères va-t-il chercher plutôt à occuper un travail à temps partiel ou à temps plein ? »

1.1 L’individu va effectuer un arbitrage consommation/loisir

[ On s’intéresse au souhait des individus ]

Lorsqu’un jeune cherche un travail pendant l’été ou en parallèle de ses études, c’est essentiellement pour obtenir une rémunération plus importante, car ses parents ne leurs en offrent pas assez pour satisfaire son plaisir : Ils veulent consommer, car consommer procure de la satisfaction ( « de l’utilité dans le langage microéconomique » p223 ).

Cependant, consommer plus implique de travailler plus. Une tension est alors révélé, l’individu est face à un choix : Trancher entre le nombre d’heure travaillé et le nombre d’heure de loisir ( Dans ce choix, on ne fait pas un calcul avec tout le temps disponible : On enlève le temps physiologique, c’est à dire le temps passé à dormir, se nourrir… )

Par loisir, on entend non pas de « s’amuser », mais uniquement le temps non travaillé.

Le taux de salaire réel représente le coût d’opportunité d’une heure de loisir : Chaque heure de loisir est un renoncement à un niveau de consommation plus élevé

D’après l’analyse microéconomique, l’arbitrage entre consommation & loisir dépend des préférences de chacun : Le nombre d’heure qu’il choisira travailler est celui qui lui permet de maximiser sa satisfaction.

Par la suite, on remarque que lorsque le taux de salaire change, le nombre d’heure travailler maximisant la satisfaction évolue : Ainsi, selon les préférences des individus, on peut observer deux effets à cette augmentation ( Les salaires diminuent rarement )

Un effet revenu : Si on propose une augmentation de salaire à une personne, alors que le salaire qu’elle percevait avant suffisait à la satisfaire, elle choisira de travailler moins d’heure, car en travaillant moins d’heure elle disposera du même niveau de consommation.

Un effet de substitution : A contrario, un individu peut être stimulé par cette augmentation, et souhaiter travailler plus car chaque heure est mieux rémunéré ( Le cout d’opportunité du loisir s’accroit ).

Du point de vue microéconomique, un individu avec de hauts revenus préfèrera un effet revenu face à une augmentation de salaire, et un individu avec de bas revenus l’effet de substitution. L’élasticité des heures travaillées au taux de salaire est différente selon les revenus.

Le salaire de réserve désigne le niveau de salaire au-dessous duquel un individu ne désire pas participer au marché du travail. Le salaire proposé est pour si bas, que les allocations qu’ils touchent sont plus intéressantes.

1.2 La théorie de la prospection

Cette théorie de George Stigler, permet de répondre à la question suivante : « A quelle condition est-il rentable de chercher un travail et de sortir de l’inactivité ? A quelle condition les chômeurs vont accepter une offre de travail et passer ainsi de statut d’actif inoccupé à actif occupé ?

Stigler évoque le calcul de l’espérance de l’utilité : Si l’espérance de satisfaction apportée par un statut d’activité est supérieure à celle du statut d’inactivité, alors l’individu participe au marché du travail. Dans le cas contraire, non.

On appelle « Chômeur découragé », toute personne inactive qui accepterait de travailler pour les salaires existants, mais qui du fait des coûts de recherche du travail élevés et de la perspectives d’emplois faibles, ne cherche plus de travail.

A travers la théorie de la prospection de Stigler, un problème d’aléa moral apparaît :

Si le régulateur public offre une faible protection contre le chômage, alors les chômeurs vont intensifier leur recherche d’emploi : S’ils n’en trouvent pas, leurs rémunérations seront peut-être insuffisantes pour vivre correctement.

Au contraire, si le régulateur public veut offrir une protection contre le chômage, alors les chômeurs risquent de diminuer l’intensité de leur recherche d’emploi : ces chômeurs adoptent un comportement opportuniste.

2. Les déterminants du salaire

« Il s’agit d’analyser pourquoi certains jeunes prétendent à des salaires élevés pour leur premier emploi alors que d’autres ne peuvent avoir mieux que le salaire minimum ? »

2.1 Rémunération et qualité de la main d’œuvre

Vocabulaire :

La demande de travail désigne la quantité de travail demandée par les entreprises pour un taux de salaire donné.

Le salaire super brut est la somme du salaire net, des cotisations sociales et patronales.

Le coin fiscal désigne la différence entre le salaire super brut et le salaire net.

Selon G.Becker, la théorie du capital humain (d’un point de vue microéconomique), explique l’existence niveaux de productivité.

Le capital humain désigne l’ensemble des compétences qu’un individu peut valoriser sur la marché du travail.

Le rôle du capital humain sur le marché du travail

Le capital humain d’un individu dépend des investissements qu’il a réalisé, comme la poursuite des études. C’est donc toutes les formations qu’à

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