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La Reforma du marche du travail

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Par   •  6 Mars 2013  •  1 520 Mots (7 Pages)  •  869 Vues

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LA RÉFORME DU MARCHÉ DU TRAVAIL

I) Le dualisme du marché du travail français

Les raisons de la réforme du marché du travail, de sa sécurisation sont multiples, on peut toutefois en cités deux principales : le dualisme croissant de ce marché et sa flexibilité insuffisante. Les termes du débat se pose donc sous la forme d’un équilibre entre la plus grande flexibilité souhaités par le patronnât d’une part et la recherche de sécurité pour une part de plus en plus importante des salariés qui se trouve dans des situations que l’on peut qualifier de précaire. Il est donc important avant d’exposer les différents termes de la réforme de 2013, de rendre compte précisément de l’évolution et de l’état du marché du travail.

A) Une précarisation ?

Def précarité ?

Selon rapport de la cours des comptes (“LE MARCHE DU TRAVAIL : FACE A UN CHOMAGE ELEVE, MIEUX CIBLER LES POLITIQUES”), ce dernier représente un peu plus de 15% du travail salarié, soit trois point de plus que la moyenne de l’OCDE.

Autre chiffre significatif, 60% des milliers de contrats passés en 2012 sont des contrats de moins d’un mois (chiffres Rocard). L’importance de ce type d’emplois a entrainé ce qu’il est coutume d’appeler aujourd’hui le dualisme du marché du travail. C’est à dire la présence de travailleurs dits « précaires » d’un coté, qu’ils soient en missions d’intérim, en stage, en apprentissage ou en contrat à durée déterminée et les salariés embauchés en contrat à durée indéterminée, (CDI) de l’autre. On peut distinguer deux critères explicatif de ce dualisme : d’une part la qualification de l’emploi (emploi précaire étant peu qualifié) et d’autre part et au cycle de vie active. En effet, l’entrée dans la vie active de beaucoup de jeune s’amorce dans la précarité.

En considération de ce dualisme, on a pu entendre parler de « flexibilisation » du marché du travail ou son pendant plus critique « la précarisation ». Il est toutefois nécessaire de nuancer ou du moins de distinguer les emplois temporaire synonyme de précarité et les autres. En effet, entre un étudiant en apprentissage, ou en stage et un salarié enchainant les CDD de courte durée, la différence est majeure. Parallèlement, un salarié en CDI dans la sous traitance de deuxième ou troisième ordre peut être très peu protégé. Ainsi la frontière entre les deux groupe est peut être plus fine que l’on croit. Néanmoins cette dualité est une réalité du marché du travail français actuel et a été nettement aggravé par la crise.

B) Trop de rigidité

Si le manque de sécurité de l’emploi est l’élément fondamental de la négociation pour les syndicats, les représentants du patronnât sont inquiété par d’autres préoccupations. L’éternel manque de flexibilité du marché du travail français a en effet été mis en avant. Il faut ici distinguer la flexibilité externe (adaptation au changement dans l’activité en modifiant les effectifs) et la flexibilité interne (adaptation en diminuant le nombre d’heure travaillé). C’est bien sur ce deuxième type de flexibilité que se concentrent les critiques. Le recours systématique au licenciement est en effet couteux pour les entreprises et les moyens mis à disposition pour éviter cette procédure leurs paraissent insuffisant. Ils se prononcent pour une déjudiciarisation des procédures de licenciement. Il est cependant intéressant de noter que le droit du travail français comprend des processus favorisant la flexibilité interne comme l’annualisation du temps de travail ou encore le chômage partiel. Cependant ceux ci sont nettement moins mobilisés que dans les autres pays européens disposant d’outils similaires. Les entreprises ont privilégié une réduction de leurs nombres d’emplois à durée limités durant la crise. Les premières victimes ont donc été les travailleurs précaires. Le rapport de la cour des compte souligne un phénomène intéressant : la France dispose du chômage partiel depuis 1931 mais l’utilise autant que les pays qui l’ont adoptés en 2008, des suite de la crise.

II) Avis critique sur le volet sécurité de la réforme

L’un des points les plus discuté de l’accord fut la taxation des contrats courts. En effet, Laurence Parisot, présidente du MEDEF, y voyait un point de désaccord susceptible de remettre en cause l’intégralité de la négociation. Selon elle, cette mesure ne « favoriserait pas l’emploi ». Elle affirme que l’administration publique serait la principale responsable de l’explosion des CDD de moins d’un mois. Elle avançait notamment l’affirmation suivante : « 60% [de la hausse des contrats courts], est de la responsabilité des administrations publiques, notamment de l'administration

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