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L'homme au sens propre

Commentaire de texte : L'homme au sens propre. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Janvier 2014  •  Commentaire de texte  •  1 359 Mots (6 Pages)  •  503 Vues

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L’Homme au sens propre ; durant son existence , est amené à faire des choix et des actes qui varient selon la nature de l'individu et qui sont perçu de telle ou telle manière par chacun . Il nous arrive de critiquer , de commenter les actes des autres or : Peut-on nous reprocher ce que nous sommes ? En a-t-on le droit ? Et que désigne ce ''nous'' à qui l'on reproche des choses ? Peut-être l'homme en général , notre espèce que l'on stigmatise et que l'on blâme , que l'on désapprouve 'un point de vue moral . Et ''ce que nous sommes'' : qui sommes-nous ? Quelle est notre nature ? La fin de la question indique qu'elle ne porte pas directement sur nos actes comme le déclare si bien Sartre « L'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait » (L’existentialisme est un humanisme) mais bel et bien sur notre Être .

Toute la difficulté se situe là. . Comment définir notre ''Être'' ? Selon la signification que l'on attribue à ce terme la réponse à la question posée ici va être totalement contradictoire . Spontanément on aurait tendance à penser lorsqu'on lit le sujet qu'il s'agit de ce que les autres font de nous et la réponse est évidente : nous ne sommes pas responsables quoique .. Mais en étudiant de plus près le sujet on peut aussi s'apercevoir qu'il peut s'agir également de ce que les autres voient de moi et alors dans ce cas la réponse est beaucoup moins évidente …

Nous étudierons donc les 2 significations possibles de ce terme citées au-dessus et leur réponse qui en découle à la suite d'un approfondissement via leurs caractéristiques .

Dans un premier temps nous allons étudier la responsabilité des individus si la significations de ''Être'' choisie est : ce que les autres ont fait de nous , via le déterminisme puis sa remise en question .

Tout d'abord , la question de responsabilité via ce que les autres ont fait de nous semble être balayée . En effet , ce processus porte un nom bien précis : le déterminisme . Que signifie ce terme ? Cette notion est une théorie selon laquelle tout ce qui arrive est l'effet nécessaire d'une cause , que tout s'explique . Nous sommes déterminés à vouloir ce que nous voulons : non seulement notre corps est déterminé par les lois de la biologie par exemple mais également notre esprit ( idées , désirs , … ) ce qui nous emmène à une notion plus large dont fait partie ce fameux déterminisme : la socialisation . Comment ce processus semble-t-il détruire toute responsabilité sur notre ''Être'' ? C'est au cours de ce dernier qu'un individu apprend et intériorise les normes et les valeurs tout au long de sa vie, dans la société à laquelle il appartient, et construit son identité sociale. Il est constitué de 2 phases : les interactions et le déterminisme vu ci-dessus . Il forge ainsi la personnalité de l'individu à travers ses goûts , son langage ou encore son caractère . Ce processus est le résultat à la fois d'une contrainte imposée par certains agents sociaux tel les parents, professeurs, ou l'entourage en général ce qui indique donc que nous ne sommes pas responsables de notre ''Être'' , de notre ''moi'' car dès notre plus jeune âge nous sommes conditionnés en quelque sorte par les individus qui nous entourent et notamment à se soumettre à l'autorité , nous ne choisissons donc pas comment nous souhaiterions construire notre ''Être''. Par exemple , entre 1960 et 1963 le psychologue américain Stanley Milgram organisa une expérience ayant pour but de mesurer le degrés de soumission à l'autorité . Pour cela des sujets acceptent de participer, sous l'autorité d'une personne supposée compétente, à une expérience d'apprentissage où il leur sera demandé d'appliquer des décharges électriques à d'autre personnes inconnues pour elles sans autre raison que de « vérifier les capacités d'apprentissage ».

Au final et à la grande surprise du scientifique beaucoup des sujets se sont soumis à l'autorité et ont délivré des décharges : environ 60% !

Cependant on peut faire parler autrement l'expérience de Milgram : dire que 60% se sont

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