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Les Arts Martiaux et le lien avec la citoyenneté

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Par   •  14 Novembre 2021  •  Compte rendu  •  1 415 Mots (6 Pages)  •  263 Vues

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  • Introduction :

   Qu'est-ce que les arts martiaux ? Une façon de se battre, une façon de devenir plus fort, un sport ?  Les arts martiaux sont différents en raison de leur contenu et de leur contribution. Là où les sports de combat cherchent à déterminer qui est le meilleur, les arts martiaux ont un but complètement différent. Le terme art martial est composé de 2 parties : art et martial. Quand on parle d'arts martiaux, on ne regarde généralement que l'art en question, son aspect premier et le plus visible, l'opposition entre deux personnes sous une forme physique. La restriction est souvent limitée aux arts martiaux d'Extrême-Orient. Cependant, si nous appliquons le premier sens du terme martial, l'art martial pourrait être expliquée par toutes les formes de conflit. L'aspect plus souvent oublié des arts martiaux est l'aspect artistique, on considère souvent l'art comme quelque chose d'esthétique mais devrait être considéré dans ce cas-là comme une forme d'expression de la personnalité du pratiquant.

 Le lien social, que créent ces arts martiaux est défini par l’ensemble des relations qui relient les individus d’un même environnement dans leur vie quotidienne, produisant ainsi une unité.

 L’aspect moral, fondamental dans ces disciplines, est donc un ensemble de règles de conduite relatifs à la société dans laquelle on se trouve. Elle définit ce qui est bien ou mal.

Le service civique est un moyen par lequel la France encourage l'engagement citoyen et l'adhésion des citoyens. Son objectif est de renforcer la cohésion nationale et de promouvoir la mixité sociale, et d'offrir aux jeunes de 16 à 25 ans la possibilité de participer pendant 6 à 12 mois. Une mission d'intérêt général.

Nous allons donc nous demander comment les arts martiaux permettent le renforcement des liens sociaux et moraux.

Nous verrons donc premièrement, le renforcement des liens sociaux.

Ensuite, nous verrons donc comment l’aspect moral est abordé dans ces disciplines.

  1. Le renforcement des liens sociaux :

   L’inclusion est l’action d’inclure quelque chose dans un tout. La notion d’inclusion sociale a été utilisée en sociologie pour caractériser les rapports entre les individus et les systèmes sociaux.

Le sport est reconnu en tant que facteur d’inclusion et d’intégration sociale. Les pratiques sportives sont des supports essentiels de la vie sociale. C’est une source d’épanouissement personnel et d’engagement. Il peut donc représenter des supports éducatifs à part entière.

L’intégration des pratiques sportives dans les politiques d’éducation et de santé publique permettent la cohésion sociale, une réduction des inégalités, vient en aide et accompagne un individu vers son intégration.

Les Arts Martiaux comme le judo sont de bons exemple de cette intégration. En effet le judo n’est pas qu’un sport de combat on y apprend aussi certaines valeurs morales. Ces valeurs font des adhérant ; des judokas accomplis mais aussi des citoyens et citoyennes de demain. Cette intégration est renforcée par le service civique.

Le service civique peut être effectué dans 9 grands domaines : culture et loisirs, développement international et action humanitaire, éducation pour tous, environnement, intervention d'urgence en cas de crise, mémoire et citoyenneté, santé, solidarité, sport. Pour une mission d'au moins 24h par semaine. Un engagement de Service Civique n'est pas incompatible avec une poursuite d'études ou un emploi à temps partiel. Le Service Civique est indemnisé de 580 euros net par mois. L‘objectif de l’engagement du Service Civique est de proposer aux jeunes de 16 à 25 ans un nouveau cadre d’engagement, dans lequel ils pourront gagner en confiance en eux, en compétences, et prendre le temps de réfléchir à leur propre avenir en tant que citoyen.

Le Service Civique est donc avant tout une étape de vie d’éducation citoyenne par l’action, et se doit d’être accessible à tous les jeunes.

Seuls les organismes agréés par l’Agence du Service Civique ou ses délégués territoriaux peuvent accueillir des volontaires en Service Civique.

Pour ma part j’assure un engament de 10 mois dans le service civique. Je le fais dans le domaine de mon sport le judo.

 J’aide mon coach à encadrer les cours et m’occupe des présences. J’informe et communique aux parents les événements importants du club et suis à l’écoute de leur questions ou demandes. J’accompagne des judokas sous ma responsabilité en compétitions ou en stage. J’ai aussi des stages de secourisme obligatoire pour le service civique avec des diplômes à la clé.

De mon point de vue je trouve que ce service civique ma déjà beaucoup apporté puisqu’il a décuplé mes liens sociaux. En effet je travaille avec     Catherine Pierre Andreazzoli une pionnière du judo féminin et j’accomplis mes stages de secourisme avec Christophe Grossain Conseiller technique Fédéral de la FFDJ (Fédération Française De Judo) de grande figure à l’échelle nationale du judo.


  1. L’aspect moral :

   Les arts martiaux sont rythmés par leur manière de développer les capacités physiques et techniques, notamment en combat, mais sont aussi animés par des valeurs morales qui dictent la manière dont le pratiquant doit se comporter pour réussir.

Au judo, ces valeurs sont décrites dans le code moral ; qui est appris dès les premiers temps de pratique. On parle d’abord de politesse, c’est le fait de respecter autrui, marque de discipline ; elle passe par des gestes montrant le respect que l’on adresse à la personne. Le courage représente le fait de faire ce qui est juste, car " Sachant ce qui est juste, ne pas le faire démontre l'absence de courage. Donc, le courage est de faire ce qui est juste " (Confucius). L’honneur est aussi très important ; c’est être fidèle a la parole que l’on donne, c’est la valeur qui nous représente. La modestie est un principe à ne pas négliger, il faut parler de soi même sans orgueil ; ce principe tient ses racines de la sincérité cela implique donc qu’il ne faut pas être modeste par politesse. Le respect aussi fait partie du code d’honneur, il faut respecter pour que la confiance en l’autre naisse, et inversement. Le contrôle de soi est aussi fondamental, il faut savoir taire sa colère et maitriser ses émotions dans des situations de difficulté. Pour finir, l’amitié est le dernier principe il représente le plus pur des sentiments humains.

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