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Le Problème Bamiléké Au Cameroun

Dissertation : Le Problème Bamiléké Au Cameroun. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  19 Octobre 2012  •  3 014 Mots (13 Pages)  •  1 177 Vues

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LE PROBLEME BAMILEKE AU CAMEROUN: Si tu ne veux pas ou ne peux pas lire ceci, tu es la preuve vivante que les Africains n’aiment pas lire. Et si tu te revendique Camerounais, alors tu as le devoir de lire ceci jusqu’à la fin

Les Bamilékés sont tribalistes et conservateurs. Ils font les affaires entre eux et ne permettent pas à l’argent de sortir de leur cercle. Ils se marient aussi essentiellement entre eux et veulent conquérir le pays tout entier. S’il leur arrivait de prendre le pouvoir un jour, ils le

confisqueraient grâce à leur énorme pouvoir financier. C’est en ces quelques phrases que se résume l’essence de que j’appellerai le « problème Bamiléké au Cameroun »

Je suis certain que beaucoup de personnes ont entendu ou connu une histoire similaire à celle que m’a racontée un de mes amis : Un chef d’entreprise de l’Ouest avait approche un jeune homme d’origine Bamiléké qui venait de terminer ses études et qui travaillait chez lui. Il lui a dit qu’il avait une offre d’emploi et lui a demande de lui trouver un autre de ses promotionnaires qui soit d’origine Bamiléké. C’est probablement ce genre de situations et attitudes qui ont amène le camerounais à conclure que les Bamilékés sont tribalistes.

Il est aussi dit que les Bamilékés font exclusivement les affaires entre eux. Par exemple, si un businessman d’une autre tribu s’installait dans la province de l’Ouest pour faire des affaires dans un domaine dans lequel des hommes d’affaires Bamilékés ont déjà investi, les populations le feraient échouer en refusant d’acheter chez lui.

S’ils accédaient au pouvoir suprême, pense-t-on, il y a des chances qu’ils cherchent à le conserver, au besoin en utilisant l’avantage que leur confère leur énorme pouvoir financier. Ils auraient « envahi » les terres des autres alors qu’il serait difficile de s’installer à l’Ouest. En effet, des régions entières du Littoral tel le département du Moungo auraient ainsi été « conquises » par les Bamilékés. On leur reproche aussi d’avoir envahi la ville de Douala, d’être très nombreux à Yaoundé et de posséder un quartier dans presque chaque grande ville du pays. C’est ce qu’on assimilé à une occupation systématique du territoire.

Ils préfèrent se marier entre eux. Il est d’ailleurs dit que même lorsqu’un homme Bamiléké épouse une femme « nkwa », il finit en général par prendre une femme de chez lui comme 2eme épouse ou alors par abandonner sa première épouse étrangère pour aller prendre une femme de chez lui.

On les accuse de s’être partages des tranches de l’économie et de ne laisser personne d’autre y pénétrer. C’est ainsi que les Batié contrôleraient le textile, Les Bangangté la pêche, Les Bafoussam et Mbouda la quincaillerie et les petits magasins, les Bana l’industrie de transformation et les stations d’essence, les Dschang la technologie et l’ingénierie, les Balenkop, l’hôtellerie etc...

Beaucoup de personnes les accusent d’être intéressés dans leurs rapports. Ces personnes disent que lorsqu’un Bamiléké se lie d’amitié avec vous c’est parce qu’il vise un gain matériel ou social au long terme.

Tous ces stigmas ont contribue à créer une méfiance et une hostilité souterraine groupée contre les gens de l’Ouest du Cameroun a qui on a affuble des noms qu’on veut rabaissant ou dégradants de « bosniaques », « grafis », « bamis » etc.….. Cette méfiance est prononcée dans des tribus telles que les Bassas qui leur reprochent de les avoir trahis pendant la guerre d’indépendance. Ceux-ci se seraient compromis avec les autorités néocoloniales, reconvertis au commerce et auraient racheté les biens du colon-ennemi alors que les Bassas se battaient encore.

Mais se limiter à ces conclusions, choisir de voir les Bamilékés sous le prisme de ces assertions et surtout baser votre interaction avec eux sur ces stigmas serait traiter ce sujet avec un peu de légèreté.

ALLONS AU-DELA DES STIGMAS SOCIAUX, VOULEZ-VOUS ?

Voici la suite de l’histoire de mon ami : Ce jeune homme Bamiléké a répondu à ce chef d’entreprise qu’il ne connaissait pas d’autre promotionnaire Bamiléké et lui a proposé a la place un autre de ses promotionnaires d’une autre tribu que ce chef d’entreprise a finalement recrute. La vérité c’est que beaucoup de camarades de promotion de ce jeune homme étaient de l’Ouest du Cameroun et qu’il n’aurait eu aucun mal à trouver un des « siens ».

Il n ya pas que les Bamilékés qui soient TRIBALISTE. Les autres tribus sont coupables des mêmes reflexes. Au temps du premier président de la République du Cameroun les gens du Nord du pays et plus récemment les Bétis avaient été accuses, de gérer le pouvoir sur une base tribale. Ce phénomène ne se limite même pas au Cameroun. Au Togo, au Gabon, au Zaïre (République démocratique du Congo) pour ne citer que ces pays-la, les dirigeants ont été accuses de reposer leur pouvoir sur une base tribale. On a aussi constate que la plupart des responsables de notre pays s’entourent de gens de leurs tribus qu’ils transfèrent même souvent d’autres administrations.

Je ne suis pas en train de justifier le tribalisme ou de suggérer qu’il soit un phénomène à accepter avec résignation. Je démontre simplement que nous sommes MALHEUREUSEUMENT tous TRIBALISTES.

Qui ne préférait pas épouser une femme avec laquelle il a des affinités culturelles ? Les Makas, les Bassas, Foulbé, Mafa, Toupouri, Doualas épousent pour la plupart des femmes de leurs tribus. Cela ne devrait même pas être un point de reproche. Nous sommes tous libres d’épouser les femmes que nous voulons pour quelque raison que ce soit. En plus, nous connaissons tous des Bamilékés qui ont épousé des femmes d’autres tribus et qui leur sont restées fideles.

Les Bamilékés font des affaires entre eux la plupart de temps parce que c’est dans leur groupe tribal qu’ils trouvent la plupart des partenaires,des gens intéressés, formés aux affaires et qui prennent l’argent au sérieux. Sur ce point j’aimerais signaler que le Bamiléké trouve que les «Nkwas », comme ils appellent les étrangers ne sont pas sérieux avec l’argent. Le Bamiléké comme tout homme d’affaires se mettrait en relation avec toute personne et dans toute situation légitime qui lui rapporterait de l’argent. C'est-à-dire qu’il ferait des affaires avec un Bakwere ou un Moundang si cela lui rapportait de l’argent. Mais comme les autres, ils préfèrent malheureusement recruter dans leurs entreprises les originairesde

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