L'écologie Est-elle Une Bonne Manière D'habiter Le Monde 

Dans les années 70, l’avènement de l’écologie a permis de réagir positivement contre les abus collectifs de la société moderne. L’objectif est simple : protéger l’environnement. Cette discipline semblerait donc être « une [bonne] manière d’habiter le monde ».

Certes, si l’écologie est nécessaire, ce système a aussi ses limites.

Force est de constater d’abord que cette discipline a un rôle important à jouer dans la protection de l’environnement. Elle permet déjà de dénoncer les limites de la productivité à savoir les rendements accrus, l’agriculture intensive, la rentabilité et les enjeux commerciaux. Ainsi on sait très bien que la planète a des ressources limitées et que par ailleurs, la recherche de coûts moindres, du profit, entraînent des catastrophes naturelles et humaines, telles que l’Erika par exemple.

En outre, l’écologie envisage des solutions concrètes pour protéger la nature, comme de nouvelles énergies, technologies. Elle s’appuie aussi sur des campagnes d’information et de sensibilisation, encourage les gestes individuels, l’engagement de chacun. Enfin, elle montre la nécessité d’une éducation dès le plus jeune page, qui responsabilise les individus (tri des déchets…)

Pourtant, face à cette prise de conscience de tous, ce système a montré ses limites. D’abord, on peut lui reprocher de s’appuyer sur des repères politiques flous et instables : absence de programme convaincant, difficulté à faire comprendre la pertinence de ses choix… Surtout, elle semble avoir du mal à prendre en considération les problèmes socioculturels des individus (chômage, fracture sociale…) : en bref, elle s’éloigne trop de nos attentes et ne propose pas de projets concrets sur ces problèmes sociaux.

Enfin, utiliser le progrès technique au service de la nature entraîne de nouvelles structures onéreuses. La qualité de vie coûte à l’économie, qui doit se réadapter (usines de recyclage par exemple). Par ailleurs, ce système semble inaccessible au pays du sud et incompatible avec le système capitaliste.

Sans aucun doute, l’écologie s’avère primordiale dans la protection de la nature, car elle nous oblige à repenser notre mode de vie dans une planète en danger. Surtout, il faut se projeter sur le long terme car pour reprendre un proverbe amérindien :  « Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos petits-enfants ».

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