Analyse situation d'hygiène IFSI

Unité d’enseignement 2.10 S1 :

Infectiologie-hygiène

Analyse écrite d’une situation d’hygiène

A rendre pour le 17 Décembre 2019

IFSI Robert Ballanger

Promotion Virginia Henderson (2019-2022)

Session 1

Notes aux lecteurs :

« Il s’agit d’un travail personnel et il ne peut faire l’objet d’une publication en tout ou partie sans l’accord de son auteur »

Sommaire :

I. Introduction ……………………………………………………………………………………………………….Page 1

II. Description de la situation d’hygiène…………………………………………………………………Page 2

III. Analyse de la situation ……………………………………………………………………………………..Page 3

IV. Conclusion …………………………………………………………….…………………………………………Page 4

V. Bibliographie …………………………………………………………….………………………………………Page 4

V. Annexe …………………………………………………………….……………………………………………….Page 5

1. Introduction :

Dans le cadre de ma formation en soins infirmiers, j’ai été amené à réaliser un stage. Lors de mon premier stage, il m’a été demandé de repérer une situation mettant en œuvre des pratiques d’hygiène afin de pouvoir l’analyser. La situation que je vais analyser s’est déroulée durant mon premier stage qui a duré 5 semaines.

Mon premier stage a été dans un service de soins de courte durée d’un centre hospitalier intercommunal de Seine-Saint-Denis. Le service se situe au premier étage du bâtiment 9 de l’établissement. Le bâtiment 9 est la zone de rééducation de l’hôpital, on y trouve le secteur de Soins de Suites et de Réadaptation (SSR) divisé en trois services distincts : neurologie, locomoteur et gériatrie. On y trouve aussi les salles de rééducation dont salles de kinésithérapie, d’ergothérapie et d’orthophonie. Il y a aussi une piscine pour la balnéothérapie.

Ce secteur fait partie du pôle filière de l’hôpital. Chaque service comprend une équipe d’environ 6 infirmiers, 8 aides-soignantes, 2 agents de services hospitaliers, 2 médecins, une diététicienne ainsi qu’une cadre de santé. Sans oublier, l’équipe commune au secteur de Soins de Suites et de Réadaptation composé de kinésithérapeutes, d’orthophonistes et d’ergothérapeute qui veillent à la rééducation fonctionnelle et motrice des patients.

Mon stage s’est donc déroulé dans le service de soins de suites et de réadaptation neurologie. Il comprend 4 chambres doubles et 20 chambres simples.  L’unité de soins comprend 28 lits occupés en permanence, la durée moyenne d’hospitalisation est d’un mois mais à chaque sortie de patient il y a une nouvelle arrivée dans la journée.

Les séances de rééducation ont lieu du lundi au vendredi. Il n’y a pas d’activité de prévu le week-end. Les patients dont l’état physique le permet peuvent au médecin demander une permission de sortir pour le week-end.

La majorité des patients hospitalisé dans ce service sont âgés d’au moins 50ans. Ils suivent des séances de rééducations (kinésithérapie, ergothérapie et orthophonie) afin de retrouver le maximum d’autonomie et de motricité suite à un Accident Vasculaire Cérébral le plus souvent. Certains patients sont aussi là dans le cadre de leur traitement pour la sclérose en plaque, le syndrome de Guillain Barré ou encore la maladie de Parkinson.

1. Description de la situation :

La situation que j’ai choisie pour illustrer ce dossier s’est déroulée durant ma deuxième semaine de stage. Je travaillais alors avec l’équipe du matin. Chaque matin, à partir de la fin des transmissions jusqu’aux environs de 8h (début des toilettes), je restais avec une infirmière pour les bilans sanguins. C’était ma deuxième semaine en horaire du matin, j’avais donc déjà eu l’occasion de faire des bilans sanguins. Il y avait 5 prélèvements à faire ce matin-là. J’allais donc faire le premier prélèvement du matin car le patient était un patient que je pouvais prélever sans difficulté étant étudiante.

Après la fin des transmissions, nous avons donc vérifier avec l’infirmière les bilans sanguins préparés la veille par l’équipe du soir et vérifier qu’aucun nouveau bilan n’ait été prescrit pendant la nuit.

Une fois les vérifications faites, nous avons commencé à préparer le chariot, on y a disposé : tous les tubes nécessaires aux prélèvements, des aiguilles, des corps de prélèvements, des plateaux (un pour chaque prélèvement), une boîte de gants à usage unique en latex, les étiquettes d’identification des patients, des pochettes de transports , des compresses, des pansements, des garrots (seulement 3, les autres étaient encore en désinfection), un sac poubelle jaune pour les Déchets d'Activités de Soins A Risques Infectieux (DASRI)  ainsi qu’une pompe de solutions hydroalcoolique.

Concernant les garrots, j’ai proposé à l’infirmière d’aller dans le poste de retour soin pour en prendre d’autres afin d’en avoir en quantité suffisante mais elle m’a répondu que l’on avait déjà pris assez de retard et qu’il fallait commencer les prélèvements au plus vite. Elle m’a répondu la même chose quand je lui ai proposé d’aller demander au service d’à côté un collecteur à DASRI car nous n’en avions plus dans le service.

Après avoir préparé le chariot, nous nous sommes lavées les mains à l’eau savonneuse en veillant à respecter la procédure. Puis nous nous sommes dirigés vers la chambre du premier patient, Mr T. Nous sommes donc entrées dans la chambre avec le chariot que nous avions préparés. J’ai prévenu Mr T du prélèvement que j’allais lui faire. J’ai disposé tout le matériel dont j’avais besoin pour le prélèvement de Mr T sur un plateau que j’ai ensuite posé au pied de son lit. J’ai pris le temps d’éloigner tout ce qui pourrait m’encombrer et mettre son lit à ma hauteur puis je me suis installée au chevet de Mr T.

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