Analyse de situation : Prendre soin de l’autre

•Prendre soin de l’autre


Cette situation m’a beaucoup questionné notamment sur le concept du «prend soin de l’autre» qui selon WALTER HESBEEN«prend soin de l’autre, c’est de lui porter une attention particulière à une personne et dans le but de contribuer à son bien-être et à son harmonie»
C'est l’intérêt porte à l’autre.
Lors de cet accompagnement, je devrais prendre sur moi, ne pas laisser mes peurs et mon malaise prendre le dessus et ne pas gâches ce moment qui est important pour la patiente, mais plus tôt penser au bien de Mme F ,car cette sortie à la piscine est un moment de bien-être pour Madame F de se tendre et aussi être moins angoissé.

Ce moment de piscine fait partie du projet de vie de Mme F qui est un moment de plaisir pour elle, quand elle est Angoissé ou à des douleurs de dos et des jambes, ces moments aussi fait lui font un grand bien.

En effet, ce moment devrait bien se passer, si j’avais dit à ma tutrice que je ne sens pas encore prête pour accompagner Mme F pour ça sortir à la Piscine, je pense que cela aurait changé la situation, elle aurait compris vu que j’avais signifié que je ne me sentais très l’aise dans l’eau, cela aurait peut-être changé les choses et Mme F allait passer un moment agréable et non un moment plus angoissant.

Lors des cours dispenser à l’IFAS concernant la communication non-verbal passe par les différents moyens: les gestes, le toucher, attitude, distance.

Quand, nous sommes descendus dans la piscine la première chose qui m'a semblé naturelle a été de lui prendre les mains une façon pour moi de la rassurer, mais mes gestes et attitude, ont fait que Mme F à sentir mes peurs qui ont rendu ce moment compliqué pour elle au point elle ne voulait plus rester dans l’eau.

Pourtant, malgré cette peur, j’ai eu des gestes lents, afin que Mme F ne se sente pas bousculée.

Cette attitude, ce gène et peur ont rendu Mme F plus angoissé, triste et pas rassuré, c’est après ce moment que j’ai compris que je venais de faire perdre un moment de plaisir qui était censé être un moment agréable et bien être pour la patiente.

À la fin de cette journée, il y a eu une grosse remise en question sur ma manière d’accompagnement.

Lorsqu’on décide devenir une aide-soignante, c’est savoir gérer ses peurs et ses craintes, prendre sur soi et aussi savoir accueillir ses émotions, donc le patient passe avant tout chose.

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