Accompagnement de l'usager

A. Présentation de l’usager :

Pour préserver l’anonymat de l’usager que j’ai eu à prendre en charge je l’appellerais Madame est âgée de 81 ans, et était fonctionnaire de l’Éducation National. Elle est mariée, a 4 enfants dont 1 vivant en métropole et 5 petits enfants.

C’est son mari âgé de 82 ans qui a décidé de son placement dans l’É.H.P.A.D , car elle déambulait la nuit et qu’il ne pouvait plus gérer cette situation seul. Mme souffre de « démence Alzheimer ».

Elle a des troubles de la mémoire, souffre de désorientation spatiaux-temporelles, elle ne peut pas communiquer, donc elle a besoin d’une tiers personne pour les actes de la vie quotidienne tels que : le bain, les repas, les déplacements etc…..

Ces besoins peuvent demander une aide précise ou technique, une présence qui rassure au coucher, au repas, lors de la réalisation d’une tâche. La gestion du temps clé nécessite l’appui d’autres professionnels.

C. Présentation du « temps-clé » de l’usager :

Dès la première semaine de mon arrivée, j’ai constaté que Madame Vivianne chutait, avait des pertes de conscience en début d’après-midi et que le personnel essayait le plus que possible de la mettre au repos durant la journée.

Les jours que je travaillais le soir j’accompagnais Madame V au coucher, l’infirmière et mon référent me disaient qu’ils ne comprenaient pas les pertes de consciences .

Le soir suivant lors du coucher de Madame V j’ai remarqué une poupée de chiffon sur sa table de chevet. En lui disant bonne nuit je lui ai tendu la poupée qu’elle a acceptée, contente et elle a commencé à lui parler.

Le lendemain mon référent m’a dit que l’équipe de nuit lui a rapporté le fait que Madame V n’avais pas déambulé et qu’elle avait très bien dormi.

MON INTERVENTION DANS LE « TEMPS-CLÉ » DE

L’USAGER

Après avoir analysé la situation suite à mes observations, J’ai fait part de mes constats à l’équipe concernant Madame V lors d’une transmission. Madame V avait des propos incohérents, de ce fait j’ai demandé à mon référent de parler à sa famille car j’avais constaté que cette poupée de chiffon, l’apaisait, lui faisait du bien et que je voulais connaître son histoire.

Mon référent m’a dit que la famille de Madame V venait tous les mercredis et que je pourrais discuter avec sa fille. J’ai profité d’une des visites de sa fille, pour poser quelques questions sur la vie de V. Je lui ai dit que j’avais remarqué dans sa chambre une jolie poupée de chiffon posée sur la table de chevet.

Sa fille m’a expliqué qu’avant son entrée dans l’Établissement Mme V avait un chien prénommé bouboule qui est mort accidentellement. Elle l’adorait. Ses troubles ce sont amplifiés suite à sa mort. Sa fille a eu l’idée de lui offrir cette poupée de chiffon, car Madame V étant institutrice par le passé, utilisait comme moyen de communication des poupées pour désamorcer les conflits entre les enfants qu’elle avait dans sa classe.

Elle m’a dit qu’avant d’être placé, elle dormait avec. Sa pathologie s’étant aggravée Madame V ne pouvait plus la prendre elle-même, donc il fallait que la personne qui l’accompagnait au coucher la lui donne.

Le lendemain, j’ai parlé de cette situation à mon référent. Il en a parlé à toute l’équipe en transmission. J’ai proposé avec l’aide de l’équipe, de mettre en place

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