Alain Garrigou - Le secret de l'isoloir
Résumé : Alain Garrigou - Le secret de l'isoloir. Recherche parmi 303 000+ dissertationsPar tralalilo tralala • 3 Décembre 2025 • Résumé • 713 Mots (3 Pages) • 25 Vues
Questions :Le secret de l’isoloir, Alain Garrigou
1) La thèse défendue par l’auteur, pourrait être illustrer par cette citation :« l’isoloir porte à ses ultimes
conséquences l'entreprise de création d’un « naître nouveau, abstrait, irréel -le citoyen » opposé à
l’être réel, l'homme concret, engagé dans toutes les entraves de la vie réelle » (p45). En effet,
l’isoloir permet aux électeurs de retirer/masquer « leur identité sociale ». Lorsque l’individu vote
dans le secret, ce n’est plus l’ouvrier qui travaille d’en telle usine ou bien le bourgeois qui possède
des capitaux. Dans l’isoloir ils sont tous les deux des citoyens, qui à travers leur vote manifeste leurs
intérêts propres. Cette institution permet à l’individu de s’isoler afin qu’ils ne subissent aucune
pression extérieure et de pouvoir faire un choix de façon rationnelle et autonome. Et le pousse à : «
exprimer la partie la plus profonde de sa personne, sa conscience intime. Il le place devant son devoir
d'opinion incompatible avec toute aliénation subie ou consentie du vote. » (p44)
2) Tout d’abord, comme nous le montre l’auteur, l’utilisation de l’isoloir découle d’un long processus
qui a fait l’objet de nombreux débats parlementaires car il s’agissait d’une nouvelle codification du
code électoral (p24). L’utilisation de l’isoloir était un sujet qui divisait les réformistes
(principalement la gauche avec des radicaux socialiste comme Paul Defontaine) qui voyait l’isoloir
comme « un instrument d’affranchissement » (p31). A l’inverse, les républicains (comme Charles
Ferry) ou encore les monarchistes (p26) qui le considérait comme un lieu : « de contrainte et de
privation de libertés ». En effet, les républicains et les autres opposants à cette réforme considérés
l’isoloir comme un danger et une contrainte car si la réforme s’établissait ils ne pourraient plus avoir
une emprise ou un contrôle sur leurs électeurs et cela les impacterait. « Les élus- […] les plus
nombreux- dont le statut social se définit par une position patrimoniale sont en grandes majorité
opposés à la réformes » (p32). En d’autres termes, les notaires ou encore les bourgeois détenaient
leur légitimité politique grâce à leur fort capital économique qui leur permettait d’affirmer leur
notoriété sociale. Ils exerçaient donc une emprise sur leur connaissance ou leurs ouvriers puisque le
vote avant, la loi du 29 juillet 1913, pouvait être connu
...