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La famille monoparentale

Dissertation : La famille monoparentale. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Janvier 2019  •  Dissertation  •  1 090 Mots (5 Pages)  •  1 392 Vues

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Question n°1

On parle de famille monoparentale lorsqu’un enfant vit avec un seul de ses parents biologique. Cela peut être suite à un divorce ou séparation, soit un décès, soit par le choix de la mère. L’impact psychologique de la monoparentalité sur les enfants est plus que jamais aujourd’hui une question fondamentale. Comment les enfants vivent ils la séparation de leurs parents ? Peut-on dire que la monoparentalité induit des comportements spécifiques chez les enfants qui sont concernés par elle ?

L’enfant qui a vécu le divorce ou la séparation de ses parents, ou la mort de l’un d’eux à une expérience très différente de celle de l’enfant qui à toujours vécu dans une cellule monoparentale. Neuf familles monoparentales sur dix ont une mère pour chef de famille. Se qui m’amène à parler du père et de sa fonction dans le développement de l’enfant.

Pour le psychanalyste Aldo Naouri « touts enfants a trois pères, un père géniteur, un père social, et un père fonctionnel (celui qui rempli la fonction paternelle) la présence réelle effective du père aux cotés de l’enfant n’est absolument pas indispensable… »* La fonction paternelle est le moyen par lequel le père va se positionner comme tiers dans la relation entre la mère et l’enfant. Père et fonction paternelle ne sont pas synonymes, une autre personne de l’entourage peut assurer se rôle de tiers entre l’enfant et sa mère.

Pour D.Winnicott au stade primaire le père n’existe pas en tant que tel mais comme prolongement de la mère, ce qui rejoint le fait que pour le petit enfant un oncle, un grand père, ou toute autre représentation de l’homme peut avoir une fonction paternelle dès l’instant ou la mère interprète cet homme comme signifiant pour elle. Se n’est pas parce que l’on grandit sans père que l’on grandit sans image du père, et ce qui nourrit cette image c’est la façon dont la mère va la faire exister sur le plan symbolique.

Il est difficile de parler positivement du père lorsque la séparation c’est passée dans la douleur, mais ce n’est pas le problème de l’enfant. Il faut essayer de ne pas dévaloriser son père (mère), car se serai le dévaloriser lui-même (dans le cas d’une séparation). Comme il serait tout à fait néfaste pour l’enfant qui a perdu un parent ou qui a toujours vécu avec un seul parent, que le parent restant efface ou nie l’existence de l’autre, ce serait nier la moitié de ses racines. F.Dolto a beaucoup insisté pour que ce père soit nommé à l’enfant, qu’il existe dans la parole de la mère, même si ce père n’est pas physiquement présent. Je pense effectivement que c’est quelque chose de primordial de parler de l’autre parent, simplement parce que l’on ne fait pas un enfant seul, même si il arrive que l’on puisse l’élever seul.

Il est difficile d’élever un enfant seul, par fatigue, culpabilité, multiplication des rôles, il peut arriver que le parent n’arrive plus à poser de limites, à structurer la vie de l’enfant et à rester dans les principes éducatifs qu’il s’était fixé avec son ex conjoint, l’enfant va très vite s’en apercevoir et risque de se transformer en « petit tyran domestique » , et plus tard avoir du mal à supporter l’autorité. Mais si l’enfant sent que ses parents même séparés restent sur la « même longueur d’onde » qu’ils parlent d’une même voix ; alors l’enfant renoncera à sa toute puissance.

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