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Le sommeil

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Par   •  14 Juin 2015  •  1 044 Mots (5 Pages)  •  751 Vues

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LE SOMMEIL

INTRODUCTION

4 à 6 cycles par nuit

Endormissement/Sommeil lent (Très léger/Léger/Moyen/Profond) qui dure de 1h10 à 1h40)/Sommeil paradoxal/Réveil

Sommeil lent + Sommeil paradoxal = 2h

Sommeil lent : le corps se repose, il fabrique des hormones dont l’hormone de croissance.

Sommeil paradoxal (10 à 15 mn) : le cerveau recharge ses batteries, il enregistre ce qu’il a appris, il fait le tri entre les informations utiles et inutiles afin de les mémoriser ou de les supprimer.

Le sommeil permet une récupération physique et mentale.

Un sommeil de mauvaise qualité entraîne une moins bonne concentration et des troubles de l’humeur.

LE SOMMEIL CHEZ LES PERSONNES AGEES

40% des plus de 75 ans se plaignent de leur sommeil. Une somnolence excessive dans la journée concerne 30% des plus de 65 ans.

La mélatonine est l’hormone du sommeil : sa sécrétion est bloquée par la lumière.

L’horloge biologique est réglée sur un rythme d’environ 24h : c’est le rythme circadien ou régulation circadienne qui suit l’alternance jour/nuit.

LES DIFFERENTS STADES DU SOMMEIL

Stade 1 = Stade de transition

Stade 2 = Stade de sommeil confirmé

Stades 3 et 4 = Sommeil profond, activité cérébrale ralentie. L’hypophyse sécrète l’hormone de croissance. Le foie, le cerveau et les muscles reconstituent leurs réserves énergétiques.

Stade 5 = Sommeil paradoxal, on rêve.

Pendant la première partie de nuit, il y a plus de sommeil profond. Pendant la deuxième partie de nuit, il y a plus de sommeil paradoxal.

SPECIFICITES DE LA PERSONNE AGEE

La quantité de sommeil la nuit – et surtout de sommeil profond – se réduit. La réduction de sommeil profond s’accompagne d’une sensation de sommeil plus léger.

Avec l’âge, le temps d’endormissement augmente. Le sommeil est fragmenté avec des réveils plus fréquents. Dès la cinquantaine, les réveils nocturnes sont quasi systématiques à chaque fin de cycle de sommeil. D’autres éveils vont survenir à l’intérieur même d’un cycle sans raisons apparentes ou liées à des difficultés particulières comme des douleurs ou un besoin d’uriner. De plus, la durée moyenne des éveils augmente, ce qui est souvent mal accepté.

Avec l’âge, le coucher se fait plus tôt : c’est ce qu’on appelle l’avance de phase. La personne âgée se réveille alors plus précocement, ce qui est souvent confondu avec une insomnie par réveil précoce.

Le besoin de sommeil se répartit différemment sur 24h. Il existe une augmentation de la fréquence des siestes.

LES TROUBLES DU SOMMEIL

L’insomnie se caractérise par des difficultés d’endormissement, des réveils au cours de la nuit, un réveil précoce le matin et une sensation de sommeil non réparateur, depuis au moins un mois, survenant au moins 3 fois par semaine. Elle a un retentissement dans la journée : fatigue, irritabilité, difficultés de concentration, troubles de l’humeur…

En l’absence de cause, l’insomnie est dite primaire. L’insomnie peut avoir des causes variées (insomnie secondaire), mais l’anxiété, le stress et la dépression, fréquents chez les séniors, sont à l’origine de plus de la moitié des insomnies.

L’insomnie peut être liée à des facteurs environnementaux, comme le bruit, la lumière, une température trop élevée dans la chambre. Certaines maladies peuvent également la provoquer, notamment chez la personne âgée :

- Démences : les troubles du sommeil sont fréquents chez les sujets déments, en particulier chez les malades d’Alzheimer ;

- Maladie de Parkinson ;

- Troubles musculo-squelettiques entraînant des douleurs ;

- Augmentation de volume bénigne et banale de la prostate chez l’homme qui peut conduire à uriner souvent la nuit (nycturie) ;

- Maladies cardiaques ;

- Troubles respiratoires

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