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L'invention de Gutenberg

Commentaire de texte : L'invention de Gutenberg. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Octobre 2014  •  Commentaire de texte  •  350 Mots (2 Pages)  •  535 Vues

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En 1450, Johannes Gutenberg persuade le riche banquier Johann Fust de l'aider à financer son projet. Fust prête 800 florins - somme considérable pour l'époque - à Gutenberg9 et 300 florins par an pour les frais généraux. Il devient de fait son associé.

En homme d’affaires avisé, Fust rédige un contrat particulièrement contraignant pour Gutenberg. En garantie d’hypothèque, Gutenberg devra engager sa presse et les outils et réglera 6 % d’intérêt l’an. Fust se montrera magnanime et ne lui réclamera pas les intérêts, du moins dans un premier temps10.

Pour espérer des revenus suffisants, Fust et Gutenberg doivent choisir d'imprimer un livre dont le tirage permettra de couvrir les sommes engagées. À l’époque, le seul livre capable d’un succès immédiat est la Bible dans sa version en latin de saint Jérôme, la Vulgate. L'idée première de Gutenberg pour imposer son invention sera d'imiter parfaitement les livres manuscrits (codex). À ce jour, on n’a pas trouvé le modèle précis de Bible utilisé par Gutenberg.

C'est à cette époque que Gutenberg perfectionne simultanément les différents éléments qui constituent son invention :

la technique de production des caractères en métal interchangeables et égaux (alliage de plomb, fer, étain et antimoine) à l'aide de timbres d'acier coupés, des matrices de cuivre et d'un instrument à couler,

la presse à bras,

l'encre d'impression (à l'époque, l'encre utilisée par les copistes était à base d'eau).

Premières impressions[modifier | modifier le code]

Les nouveaux outils mis au point par Gutenberg et ses ouvriers lui servent d'abord à imprimer de petits documents, des poèmes, la grammaire latine de Donat, des lettres d'indulgence pour l'Église, etc. Les lettres d'indulgence à trente et une lignes (dont la plus vieille, datée du 22 octobre 1454, est le premier spécimen d'une œuvre d'imprimerie venant de Mayence) et les petits ouvrages connus ont semble-t-il été produits par un apprenti de Gutenberg.

La mise au point de la presse prend plus de temps que prévu, les frais courent et les premiers investissements de Fust ne suffisent plus pour financer l'entreprise. En 1454, Fust avance à nouveau huit cents florins pour poursuivre l’impression des Bibles sur vélin et, sans doute par économie, sur papier.

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