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GESTION DE L'INNOVATION, L'AVENIR DU CLOUD

Étude de cas : GESTION DE L'INNOVATION, L'AVENIR DU CLOUD. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Mai 2017  •  Étude de cas  •  1 647 Mots (7 Pages)  •  779 Vues

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Demande de contribution Équipe 2, pour le Cloud Comuting

L’AVENIR DU CLOUD

"In the future, Cloud Computing will be the only choice" [1]

Tendances lourdes

Nous avons repéré quelques tendances structurantes de l’écosystème "cloud".

Actuellement, les entreprises testent encore le cloud en y transférant les éléments TI non-critiques et surtout, sans les données les plus sensibles. Encore incertaines de cette technologie (ou de cette vision technologique), elle n’y trempe que les orteils en attendant d’avoir plus d’entreprises dominantes faire le saut. Le transfert à grande échelle des systèmes (comme le ERP) demande un acte de foi encore difficile à faire car les gens demandent encore à être rassurés sur le véritable ROI et surtout, les risques de fuite de données sensibles, voire secrètes.  À ce stade, il est bien de rappeler qu’on prédit tout de même implication massive à venir, d’une façon ou d’une autre, vers ces nouvelles plateformes, de presque toutes les entreprises dès 2016.

Une autre tendance très lourde est la forte mobilité des employés qui sont de plus en plus nombreux à travailler à distance (domicile ou ailleurs que les locaux de l'entreprise). Cette tendance obligera les organisations à adopter des solutions "Cloud" pour s'adapter. Cela va de leur compétitivité voir même de leur survie.

“A company’s most valuable resource will be its connected eco-system. We’ll probably have at least 80pc of employees based outside an organisation. In the UK today there are already four million free agent workers and that’s set to grow considerably. Businesses that don’t change their model and move to this ecosystem approach simply won’t survive.”  futurologist Dr James Bellini 1

La tendance est donc sans équivoque et évidente dans l’évolution de l’écosystème;  les appareils mobiles vont devenir plus puissants et petits et dépendront inévitablement aussi du cloud.  Le modèle d’iCloud d’Apple ouvre le chemin dans ce sens et montre que l’informatique en nuage est en train de carrément se démocratiser, même aux individus.

Les banques de données vont se transformer de plus en plus en véritable entrepôts et changer fondamentalement leurs technologies, obligées de s’unifier, s’alimenter et interagir avec de plus en plus de services (des services Web, notamment).  Les dimensions et les quantités de données qui vont être emmagasinées dépassent l’imagination et certains instituts de recherche ou cabinets réputés comme Deloitte qui prévoit un tsunami de données dans ses prévisions TMT 2012[2].  Il faudra de nouvelles percées de  technologie  de gestion intensives des données qui compteront aux pétactets.  Hadoop est exemple de cette direction. Ce sont les technologies big data, véritable révolution quantique avec des puissances de calcul et d’emmagasinage folles. Celles-ci sont différentes des structures actuelles de gestion des données avec des propriétés physique différentes (masse, vélocité, half life), représentant une  nouvelle physique des données.  Les entreprises qui réussiront à créer les standards pour cette technologie contrôleront les ultimes API qui leur donneront un avantage stratégique fondateur.

La sécurité et l’identification vont se centraliser  selon le concept de centralized trust.  Il va y  avoir tellement de réseaux cloud  différents qu’il va falloir créer une identité unique pour voyager entre eux et faire des ponts de compatibilité. On parle donc de fédérer l’identification avec que tout comme l’Internet, que le cloud deviennent tout aussi sous-terrain et omniprésent.  Auparavant, le centre de données était un lieu central avec un seul protocole  de sécurité et souvent des vocations très uniques ou spécifiques. À l’avenir, les données traverseront plusieurs zones de sécurité pour alimenter plusieurs « satellites » à la fois; et une fois que l’utilisateur est identifié dans un environnement, il sera automatiquement autorisé et sécurisé dans les autres environnements, sans quoi, le pouvoir du cloud ne peut pas être pleinement exploité.

Un autre avantage du cloud sera la réduction massive des coûts et de l’empreinte écologique : on dit qu’en 2020, les entreprises américaines utilisatrices du cloud pourraient économiser  ensemble $1200 milliards en énergie, ce qui est l’équivalent de 200 millions de barils de pétrole selon Forbes.

Comme les banques (too big to fail), les fournisseurs cloud vont devenir des enjeux nationaux stratégiques et devront être des partenaires gardiens rigoureux de cette nouvelle confiance centralisée ; il sera intolérable qu’ils  fassent  faillite ou disparaissent  parce qu’ils contiendront les données vitales des consommateurs, des entreprises et des gouvernements sans parler à quel point des toiles de services Web et d’applications connexes en dépendront. Même les variations des prix de ces services vont avoir des effets macro-économiques puisque le cours du prix des données, de la bande passante pourront éventuellement se comparer à celui du pétrole ou d’une autre matière première.  Dans ces circonstances, il ne serait pas étonnant de voir l’industrie devenir sujet à des formes de contrôle redoublées de la part des gouvernements et des grandes entreprises. Toute comme on se fait la guerre pour le pétrole, les guerres informatiques et pirates ne sont pas à écarter des prochains horizons. La Chine est même déjà identifiée comme une menace pirate mondiale et les américains semblent cultiver également ce type de compétences nouvelles.

Finalement, on sent bien une préoccupation s’impose : pour exploser au maximum, le cloud a donc comme prérequis une certaine dose de confiance en les hommes et les machines pour confier à distance ses données vitales à des intérêts commerciaux privés.  Cela se traduit par une gestion du risque préservation des archives (données disparue lors d’un audit, par exemple) et de systèmes de redondance, quoique même à ce niveau, développer une redondance pour un cloud est franchement plus complexe que pour une simple salle de serveurs dédiés en colocation.

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