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Brassage génétique Et évolution

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Par   •  9 Septembre 2014  •  908 Mots (4 Pages)  •  663 Vues

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Brassage génétique et évolution.

La fécondation est reliée à la reproduction sexuée. Elle réunit deux génomes. Un mécanisme de réduction de la quantité d’information génétique est nécessaire pour maintenir le caryotype de l’espèce. La variabilité des descendances implique des remaniements chromosomiques.

I_ La Méiose, une division cellulaire particulière.

La méiose est une division cellulaire particulière. D’une part, elle n’intervient que dans les organes où sont produits les gamètes et d’autre part elle produit des cellules filles haploïdes, et non deux cellules diploïdes comme le fait la mitose.

Au niveau des gonades, des cellules souches, qui se renouvellent par mitose, peuvent débuter une méiose. La méiose est précédée par une réplication de l’ADN qui double la quantité de matériel génétique. Avant la méiose, chaque chromosome est constitué de deux chromatides identiques composée chacune d’une molécule d’ADN issue de la réplication. La méiose se divise en 2 parties successives…

• Méiose 1 :

La 1ère phase (prophase I) : on distingue les chromosomes homologues accolés entre eux. C’est à ce moment que se forment les tétrades et qu’il y a les crossing-over.

La 2ème phase (métaphase I) : les paires de chromosomes homologues sont alignées sur la plaque équatoriale de la cellule

La 3ème phase (anaphase I) : chaque homologue rejoint un pôle de la cellule.

La 4ème phase (télophase I) : regroupe un jeu complet mais haploïdes de chromosomes répliquées.

La Méiose I est donc qualifiée de réductionnelle car on passe de 2n à n chromosomes dans les deux premières cellules filles.

• Méiose 2 (similaire à une mitose) :

La 1ère phase (prophase II) : chromosomes répliquées et condensés.

La 2ème phase (métaphase II) : alignement des chromosomes sur la plaque équatoriale.

La 3ème phase (anaphase II) : disjonction des chromatides au niveau du centromère.

La 4ème phase (télophase II) : répartition de chaque lot de chromatides grâce au cytosquelette.

Finalement, la méiose produit quatre cellules haploïdes.

II_ Transmission des caractères chez les diplontes (diploïde de 2n chromosomes).

L’expression d’un caractère gouverné par un gène, chez un diplonte (individu diploïde), est le résultat de l’interaction de deux allèles. En cas d’hétérozygotie (deux allèles différents) un seul des allèles, le plus souvent, s’exprime : c’est l’allèle dominant. L’observation d’un phénotype correspondant à un allèle dominant ne permet donc pas de savoir si l’individu est homozygote ou hétérozygote.

Dans le cas d’espèces avec des descendances nombreuses et rapprochées dans le temps comme la drosophile, les généticiens réalisent un croisement test : ils croisent la population à tester avec des individus homozygotes récessifs pour le caractère étudié. Les pourcentages obtenus pour chaque phénotype correspondent directement aux proportions allèliques (activité 2 et 3, page 14-17)

III_ Méiose et brassage génétique.

1. Le brassage intrachromosomique.

Pendant la prophase I (qui peut durer plusieurs jours) les chromosomes homologues s’accolent (sous forme de tétrades), et entrecroisent leurs chromatides : on parle alors d’appariement.

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