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Phases de croissance des cheveux

Commentaire de texte : Phases de croissance des cheveux. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Avril 2014  •  Commentaire de texte  •  539 Mots (3 Pages)  •  745 Vues

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Un nouveau-né possède plus de 1 000 follicules pileux par cm². Cette densité se réduit au cours du temps et arrive à moins de 500 entre 30 et 50 ans1.

Les cheveux ne poussent pas continuellement mais selon un rythme cyclique et périodique qui peut varier selon l'individu, son âge et les saisons.

Les phases de croissance (phase anagène), de régression (phase catagène) et de repos (phase télogène) se succèdent. Cette dernière phase aboutit à la mort et à la chute du cheveu, suivi d'une nouvelle pousse.

Les premiers cycles commencent dès le cinquième mois et demi de la vie fœtale et se poursuivent toute la vie ou jusqu'à la perte des derniers cheveux.

Chez la femme, la durée du cycle de croissance est de quatre à sept ans, contre deux à quatre chez l'homme. Les cheveux poussent plus vite chez la femme que chez l'homme1.

Le cheveu se divise en deux parties :

la racine, qui est la partie non visible, vivante ;

et la tige, qui est la partie visible, biologiquement morte.

Un cheveu ne tombe que 2 à 3 mois après la mort de la cellule qui le produit (spontanée ou pathologique), ce délai étant raccourci sous l'influence de facteurs mécaniques (traction, frictions, shampooings).

Le cheveu mort présente un bulbe plein, atrophié, blanc et sec, que l'on croit parfois, à tort, être une « racine » non susceptible de remplacement.

La vitesse de croissance des cheveux varie selon l'âge et les saisons mais également avec une composante héréditaire. Elle est en moyenne de 0,7 et 2 cm par mois, le cheveu lisse pousse en moyenne le plus vite et le cheveu crépu le moins vite1.

En une vie, nous pouvons donc produire environ 10 m de cheveux, soit 1 000 km mis bout à bout2.

Des causes multiples, physiologiques et pathologiques, peuvent modifier cette évolution.

Les hormones mâles, qui déterminent la pousse abondante de la pilosité dite masculine (barbe, moustache) ont, par contre, une action inhibitrice sur la croissance des cheveux, ce qui explique la fréquence des alopécies chez les hommes, ainsi que chez les femmes soumises à des hormonothérapies androgènes.

Dans l'Antiquité, on avait déjà noté que les eunuques n'étaient jamais chauves. On a depuis montré l'importance de la testostérone comme facteur de chute des cheveux.

Le cheveu ne pousse pas par la pointe, mais par la racine. Il existe des produits réputés augmenter la force des cheveux et en stimuler la repousse.

En éliminant les pointes fourchues, on les empêche de se dédoubler et de casser, ce qui donne l'impression qu'ils poussent mieux3.

Les cheveux qui tombent repousseront environ vingt-cinq fois dans une vie (leur durée de vie moyenne est de quatre ans).

Des agressions répétées, une mauvaise alimentation, la maladie et le stress, ainsi que la pollution, peuvent toutefois mettre en péril le cycle capillaire.

Les 100 coups de brosse étaient utiles à l'époque où les femmes étaient constamment coiffées en chignon et se lavaient les cheveux moins fréquemment. Le lavage journalier abîme le cheveu et le cuir chevelu, en augmentant la production de sébum, le rôle du sébum étant de protéger le cuir chevelu. En somme, plus on fait de shampoing, plus on a besoin d'en faire4.

Le diamètre d'un cheveu varie selon l'âge, des facteurs génétiques et l'origine ethnique, variant de 40 à 100 micromètres, c’est-à-dire de 0,04 à 0,1 mm.

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