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Systèmes de régulation de l'hydratation épidermique

Commentaire de texte : Systèmes de régulation de l'hydratation épidermique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Mai 2015  •  Commentaire de texte  •  510 Mots (3 Pages)  •  1 019 Vues

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On distingue deux systèmes de régulation de l'hydratation épidermique :

dynamique : prend en compte les mouvements de l'eau, notamment ceux concernant ses déplacements de la profondeur (derme) vers la surface « flux transépidermique », mesurable à partir de la quantité d'eau s'évaporant à la surface, dénommé PIE (perte insensible d'eau ou TEWL : transepidermic water loss).

statique : vise à maintenir une quantité d'eau dans l'épiderme et surtout dans les cellules cornées. C'est la capacité de rétention d'eau épidermique.

A- Flux transépidermique

La diffusion de l'eau du derme vers la couche cornée s'effectue par l'intermédiaire des membranes des kératinocytes constituées d'un double feuillet de phospholipides, leurs état détermine la vitesse de transport de l'eau.

L'imbibition des couches kératinocytaires retient eau et métabolites, faisant passer de 80 à 15 % le taux d'hydratation des cellules (couche cornée). À ce niveau, le flux transépidermique passe sous contrôle des constituants de la couche cornée et notamment des lipides intercellulaires et sus-épidermiques.

Les lipides du ciment épidermiques (céramides, acides gras libres et cholestérol), synthétisés par les kératinocytes des couches granuleuses, sont stockés au sein d'organites spécifiques (kératinosomes). Ils sont déversés, avec les enzymes hydrolytiques, dans les espaces intercellulaires. Cette exocytose est contrôlée par la présence d'ions (Ca++et K+) de concentration est déterminante. Une fois libérés, ils forment des films continus superposés les uns au autres.

L'organisation de ces lipides détermine leurs propriétés. Les céramides sont des molécules complexes avec un pôle lipophile et un pôle hydrophile «amphiphiles ». Elles offrent des zones de passage pour les molécules d'eau.

La densité des lipides, la longueur des chaînes lipophiles et leur agencement sont des facteurs de régulation du flux transépidermique. La délipidation du stratum corneum entraîne un accroissement de la perte insensible en eau.

La présence conjointe de tous les lipides est indispensable au maintien de l'hydratation de l'épiderme. Leur quantité varie selon les besoins (moins pour la peau de l'abdomen que pour celle des jambes), l'âge et les variations climatiques.

Les lipides sus-épidermiques (composants du film hydrolipidique) contrôlent le flux transépidermique en phase finale du transport de l'eau. Ils proviennent de la sécrétion sébacée. Il s'agit principalement de glycérides et d'acides gras libres (70 %) mais aussi de squalènes, cires et hydrocarbures. Leur rôle s'exerce conjointement à la présence de la fraction hydrosoluble du film hydrolipidique (composants de la sueur: eau, composés ioniques (sodium), substances organiques azotées, acides aminés (AA) libres...).

Le film hydrolipidique, face aux excès d'humidification ou de dessiccation, permet à la peau de résister aux agressions externes (humidité, température).

La régulation du flux transépidermique est donc dominée par les lipides

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