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Les paramètres cardiaques

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Par   •  13 Mai 2014  •  449 Mots (2 Pages)  •  1 009 Vues

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2 Paramètres cardiaques : débit, fréquence et volume d'éjection systolique

Les paramètres cardiaques sont classiquement exprimés dans la formule : D = F x VES , avec:

* le débit cardiaque (D) : exprimé en litres par unité de temps

* la fréquence cardiaque (F) : exprimé en nombre de battements par unité de temps

* le volume d'éjection systolique (VES; exprimé en litres) dépend essentiellement de la valeur de la pression de retour veineux (et donc du volume ventriculaire télédiastolique, c'est-à-dire de la quantité de sang qui reste dans le ventricule après l'éjection systolique) mais la valeur moyenne de la pression artérielle peut aussi s'opposer à ou favoriser l'éjection et intervient donc dans le VES.

Pour un homme adulte au repos, F = 72 battements par minute, VES = 0,07L, soit D = 5 L/min, la totalité du sang de l'organisme (estimée à environ 5L) est donc pompée par le cœur chaque minute. Lors d'un effort la fréquence peut être multipliée par trois et le volume d'éjection systolique par presque deux, ce qui permet d'atteindre des débits cardiaques de 30 L/min chez des athlètes, alors que l'on considère qu'une valeur de 10 L/min correspond à celle d'un exercice modéré avec F = 120 battements /min et VES = 0,085 L.

Contrôle de la fréquence cardiaque :

Le rythme autonome de décharge du tissu nodal (nœud sinusal, zone musculaire à caractéristiques embryonnaires (appelé aussi le pace-maker cardiaque), relayé par un amas de cellules semblables situé dans la cloison entre les oreillettes et les ventricules : le nœud auriculo-ventriculaire) est de l'ordre de 100 battements par minute. On peut donc penser qu'un cœur humain isolé du reste de l'organisme battrait avec un rythme spontané de 100 battements par minute (mais il est évident que cette expérience ne peut être réalisée comme pour la grenouille ou pour la tortue pour lesquelles le cœur isolé continue à battre pendant plusieurs heures, et que d'autre part, le cœur des Mammifères bat beaucoup moins longtemps et semble être très sensible à la température et à l'apport en dioxygène). Une preuve du rythme cardiaque autonome est aussi l'observation des premiers battements cardiaques embryonnaires, par exemple chez le poulet, bien avant la mise en place de l'innervation.

Le contrôle nerveux direct a été mis en évidence par d'innombrables expériences (cf manuels). L'innervation efférente est double : orthosympathique (OS ou sympathique) et parasympathique (PS). Elle aboutit essentiellement au tissu nodal (nœud sinusal, majoritairement, et nœud auriculo-ventriculaire pour une moindre part) pour le PS, mais les neurones de l'OS innervent aussi directement les fibres cardiaques. Le contrôle du rythme cardiaque est donc principalement le contrôle nerveux du rythme du tissu nodal mais certainement pas uniquement : il y a un contrôle nerveux direct du muscle cardiaque.

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