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Je Ne Sais Pas

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Par   •  26 Janvier 2014  •  377 Mots (2 Pages)  •  645 Vues

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exerce une passion exigente ("luttes vaines") et veut marquer les esprits, on peut le voir avec l'anaphore "toujours plus haut, toujours plus loin !".

I c. _ chute ascentionelle, le turlupin ou l'histrion se tue dans son numéro final, il s'envole dans les "éthers" puis "l'azur" = c'est une condition particulière de mort, c'est un artiste vraiment unique car on peut observer un éloge à la première personne "je", l'auteur fasciné se cache sous les traits du locuteur, son rôle est d'immortaliser l'image du clown.

II a. _ un numéro râté et réussi cf. "l'Albatros" de Beaudelaire vocation contradictoire de la chute et de l'envol avec ue dégradation clownesque. une mort et une apothéose_ une consécration, une réussite. Il est conscient de son geste, il a réalisé son rêve, son fantasme. On peut dire que c'est une consécration suprême de son talent, de sa carrière et de sa vie. C'est à la fois une libération et une dramatisation.

II b. _ présence du "je", le locuteur est l'auteur fasciné. C'est un poème sous forme de témoignage. L'auteur a pour rôle d'immortaliser avec son texte, l'artiste et son numéro. Il transporte le lecteur dans l'univers magique, secret, enfantin et coloré du clown. L'auteur estdonc un spectateur fasciné dans le public, il fait même un jugement de valeur. Aussi, il en sait plus qu'il n'en dit.

II c. _ c'est un poème métaphorique cf. Jean Starobinski. On remarque la fusion du poète et du clown. Le poète saute de vers en vers comme le clown saute sur son tremplin, sa planche. Le clown devient l'inspirtion du l'auteur. Il est comme George Sand pour Musset, le clown devient la muse du poète. Ils expriments leur haine contre ceux qui sont contre leurs arts. Ils sont tous les deux tourmentés. On trouve dans le numéro du clown une équivalence de l'acte poètique.

Idée de conclusion : Théodore de Banville joue avec ingéniosité et vistuosité avec les mots comme l'histrion avec son échaffaud. Le clown est le reflet du poète. Ils s'associent ensemble pour exprimer la complexité de leur personnalité, de leur situation. Inquiètants et étrangers dans leurs envie de perfection, d'idéal dans une fuite ascentionelle. C'est donc un poème touchant, un échappatoire, un émerveillement, ils s'enferment dans leur art...

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