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Forêt et prairie

Commentaire de texte : Forêt et prairie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Décembre 2014  •  Commentaire de texte  •  1 162 Mots (5 Pages)  •  720 Vues

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Nous allons maintenant tenter d'expliquer pourquoi nous trouvons les espèces étudiées à cet endroit-là et en cette quantité. Il est évident que la limite entre la forêt et la prairie est déterminée par l'homme. En prenant le maximum de facteurs en compte, nous allons analyser tout ce qui concerne la prairie, puis ce qui concerne la forêt pour arriver à une conclusion sur les facteurs dont le rôle dans la répartition des espèces a pu être mis en évidence.

La prairie :

Dans la prairie, comme les herbes sont souvent fauchées, les arbres et arbustes ne peuvent se développer correctement. Ils ne sont pas comme les graminées qui peuvent plus facilement repousser après avoir été coupé. La tonte favorise les herbes, car elle empêche la progression vers la forêt. D'autre part, l'herbe s'est adaptée au broutage au cours du temps, et c'est pourquoi elle repousse d'autant mieux après la tonte. C'est une préadaptation à la tonte.

Un petit arbuste, au contraire, lorsqu'il est tondu, ne peut que difficilement repousser.

De ce fait, il n'y a pas de strate arbustive ou arborée, et de ce fait la strate herbacée bénéficie de beaucoup de lumière. C'est pourquoi nous y trouvons du trèfle, du pissenlit et des graminées, qui ont chacun besoin de beaucoup de lumière.

Qu'une plante réussisse à s'imposer ou non, cela dépend des conditions liées à l'espèce. Nous le voyons avec le cas de la renoncule : on la trouve aux endroits avec beaucoup d'engrais, donc riche en azote, et humide. La présence de la luzerne et du pissenlit est significative d'un sol gras, probablement à cause de l'engraissement artificiel de la prairie, même si elle est maintenant laissée à l'état semi-naturel. Cela corrobore les hypothèses que nous avons faites à propos de la richesse du sol. En effet, nous avions supposé que le sol était plus riche dans la prairie.

L'humidité n'entre pas vraiment en compte dans la répartition des espèces, car elle est à peu près la même dans la prairie ou dans la forêt. En tout cas, la présence d'un cours d'eau dans le secteur ne semble pas influencer la répartition des espèces. En effet, toutes les espèces observées poussent généralement sur un sol humide ou même sec, dans le cas du Prunus spinosa.

La lisière :

A la lisière de la forêt, le pourcentage de lumière arrivant au sol est plus faible qu'en plein soleil. En moyenne, toutes les espèces végétales présentes à cet endroit se complaisent dans la pénombre. La renoncule âcre, le noisetier et le cornouiller vivent donc en équilibre avec le prunellier qui au contraire a besoin de beaucoup de lumière et qui avec son feuillage fait de l'ombre aux plantes en-dessous.

La présence de beaucoup de lierre (Hedera helix), qui s'arrête juste au bord la forêt, est due au fait qu'elle n'a pas besoin de beaucoup de lumière. Elle n'est donc pas en compétition avec les graminées de la prairie, car ces derniers n'arrivent pas à bien pousser à l'abri de la lumière, sous les arbres. On trouve d'autres arbres qui supportent les zones ombragées comme le charme et le marronnier, et on trouve justement vers le côté intérieur de la lisière.

L'intensité lumineuse ne représente pas le principal facteur limitant de la croissance végétale, mais l'ombre créée par le couvert de la forêt provoque une compétition farouche dans les strates inférieures.

S'il y a peu de strate herbacée, c'est qu'elle ne peut survivre, car la lumière est cachée par les espèces végétales plus grande et imposante. On trouve à la lisière de la forêt encore

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