Exposé sur le gaz de schiste

Le gaz de schiste

Le gaz de schiste représente aujourd’hui 32% des ressources exploitables de gaz sur Terre. Il apparaît donc comme bonne solution aux besoins mondiaux en énergie, cependant un problème surgit : on sait tous que le gaz de schiste, qui est une énergie fossile, est nocif pour l’environnement. Mais nous n’allons pas nous contenter d’idées reçues, nous allons donc essayer de comprendre ce jugement, et tenter de vous expliquer en quoi le gaz de schiste n’est pas une source d’énergie viable, en vous présentant son mode de formation, d’extraction, et d’utilisation ainsi que ses intérêts mais aussi ses dangers.

Formation et extraction

Le gaz de schiste appartient à la famille des gaz de roche-mère. Il est issu de roches sédimentaires et argileuses qui sont riches en matière organique, appelées les schistes. Ces roches se sont progressivement enfoncées dans le sol et se sont solidifiées. Sous l’effet de la pression et de la température, les matières organiques contenues se sont dégradées pour former du gaz. Les roches de schiste ont alors pris une structure compacte, très resserrée, et ont piégé le gaz dans leurs micropores. Ainsi, la roche est à la fois la source et le réservoir du gaz.

La composition du gaz de schiste ne diffère pas vraiment des autres gaz présents sous terre : principalement du méthane, CO2…

L’une des particularités du gaz de schiste est en revanche d’être situé très profondément sous terre. On estime en général que les gisements naturels de gaz de schiste sont situés entre 1 500 et 4 000 mètres sous la surface de la terre.

Le gaz de schiste est donc emprisonné dans la roche-mère. Contrairement au gaz naturel conventionnel, qui est contenu dans une roche perméable et dont l’extraction est facile, le gaz de schiste nécessite des techniques de forage et de fracturation hydraulique complexes.

La principale technique d’extraction du gaz de schiste, et la seule à être appliquée à une grande échelle pour le moment, s’appelle l’hydrofracturation : le concept est donné dans le nom : puisque le gaz est contenu dans la roche, on injecte de l’eau à très haute pression pour la fracturer afin que le gaz puisse s’échapper. Ainsi il faut percer en profondeur pour atteindre la couche des schistes (rappel : entre 1500 et 4000, plus profond que les autres)

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On construit alors un puits, coffré en ciment pour l’isolation, puis comme on ne peut pas simplement pomper le gaz, il faut réaliser un forage horizontal pour ensuite injecter de l’eau pour fissurer la roche ainsi que du sable pour que ces fissures restent ouvertes. Le gaz remonte ensuite le long du puits avec l’eau, et peut être stocké avant d’être transféré par gazoduc et être raffiné.

Transformation et utilisation

Les principaux gisements de gaz de schiste connus dans le monde sont situés aux Etats-Unis, au Canada, en Russie et en Chine. Dans les pays qui exploitent cette ressource, comme les Etats-Unis, le gaz de schiste est injecté directement dans le réseau de gaz

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