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Efficacité Energétique

Mémoire : Efficacité Energétique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Février 2012  •  2 418 Mots (10 Pages)  •  2 802 Vues

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L’efficacité énergétique :

Le développement durable n’en finit pas de créer des opportunités d’investissements. Le solaire, l’éolien, la biomasse, la géothermie… autant de nouvelles technologies et de nouvelles applications qui pourront bientôt verdir notre quotidien.

Mais pour l’instant, les pays bricolent. Un peu de solaire par-là, un peu d’éolien par-ci… les pays avancent en ordre dispersé et sans stratégie. Or investir réellement dans de nouvelles technologies sera leur seule chance d’atteindre les objectifs climatiques en 2020.

Devant l’urgence les pays commencent à privilégier l’efficacité énergétique.

L'efficacité énergétique est le rapport entre l'énergie produite par un système dans un but précis par rapport à l'énergie consommée.

Exemples :

Une lampe à incandescence a une efficacité énergétique de 5%, car seule 5% de l'énergie électrique est effectivement convertie en lumière, le reste est perdu en chaleur.

Une ampoule fluocompacte a une efficacité énergétique de 25%, les LEDs permettent d'atteindre 50% et plus !

"L'énergie la moins chère est celle que l'on ne consomme pas". Pour cela, l'efficacité énergétique est un critère clef pour coller aux besoins de réduction énergétique et aux objectifs du Grenelle de l'Environnement. Nous pouvons réduire nos consommations, consommer mieux avec un mix-énergétique intégrant par exemple des équipements à haute performance énergétique comme la chaudière à condensation, ou des systèmes intégrants les énergies renouvelable comme la pompe à chaleur ou le solaire thermique.

Ainsi pour un même confort nous sommes amenés à payer moins chère notre facture énergétique grace à des concepts optimisant l'énergie consommée par rapport à celle restitués et ainsi intégrant l'efficacité énergétique. Cela commence par la chasse aux gaspillages énergétiques: amélioration des rendements, défauts manifestes d'isolation thermique, utilisation et sélection d'équipements basse consommation, régulation et optimisation énergétique des équipements techniques, gestion des consommations inutiles telles veilles informatiques, consommation en continue de box internet, ..., A cela s'ajoute "l'efficacité énergétique" citoyenne concerne la gestion citoyenne et responsable de faits et gestes quotidiens: arrêt de l'éclairage, pas de climatisation systématique, pas de poste TV ou PC en service inutilement, ....

Voici un lien vers une vidéo décrivant l’efficacité énergétique et le besoin de s’investir de plus en plus dans cette politique : http://www.youtube.com/watch?v=QG3HNQiEaTM

Trois leviers d’actions se présentent:

• Les mesures d’efficacité énergétique passives: elles concernent le bâti, c’est-à-dire l’enveloppe du bâtiment. Elles évitent les déperditions en renforçant la performance technique du bâtiment (isolation, parois vitrées…).

• Les solutions d’efficacité énergétique actives: elles agissent sur l’exploitation et l’optimisation des flux énergétiques via l’utilisation d’appareils performants et de systèmes intelligents de mesure, de contrôle et de régulation. C’est par exemple le cas des variateurs de vitesse ou des délesteurs

• La sensibilisation des utilisateurs à leur empreinte environnementale: elle entraîne une baisse immédiate des consommations. De ce point de vue, l’information et la formation de chacun d’entre nous aux gestes éco-responsables est indispensable.

Loin devant les transports, les principaux consommateurs d’énergie sont les bâtiments : bâtiments industriels (31 %), secteur résidentiel (21 %), grands bâtiments (18 %) et data centers (2 %). Or un bâtiment justifiant d’une bonne efficacité énergétique est un bâtiment qui vise l’équilibre entre production et consommation d’énergie. L’objectif est d’y intégrer des solutions permettant l’optimisation des consommations sans incidence sur le confort des utilisateurs et occupants, ni compromis sur les capacités techniques propres à son activité.

L’éfficacité énergétique passive:

La maison passive consomme 10 fois moins d’énergie de chauffage qu’un bâtiment ancien et 4 fois moins qu’une construction neuve conforme à la réglementation thermique actuelle. Son besoin en énergie de chauffage s’élève à seulement 15 kWh par m2 et par an. Parallèlement, le confort thermique, la pérennité et la qualité sanitaire du bâtiment sont améliorés, si bien qu'il prend une valeur patrimoniale supérieure aux investissements engagés.

Plus de 6000 habitations passives ont déjà été réalisées, notamment en Allemagne et en Autriche, à l’aide des innovations techniques décrites ci-après.

Les deux éléments primordiaux, quel que soit le projet considéré, sont l’orientation de la façade principale par rapport au soleil et la compacité du bâtiment. Dans la mesure du possible, la façade principale doit être peu ombragée et orientée vers le sud. C'est la condition nécessaire pour que les gains d’énergie solaire durant l’hiver contribuent favorablement au bilan énergétique du bâtiment. Une construction compacte, dont la surface extérieure est minimale par rapport au volume construit, réduit les pertes de chaleur. La construction d’un bâtiment compact est également plus économique, car une grande partie des coûts provient de l’enveloppe du bâtiment.

L’amélioration de l’isolation thermique n’entraîne pas seulement une diminution des déperditions thermiques mais assure également une température des parois intérieures plus élevée en hiver et plus basse en été. Cela implique une augmentation du confort (climat intérieur) et une diminution de la sensibilité des parois à l’humidité. L’amélioration de l’isolation thermique se base sur une utilisation renforcée de matériaux isolants compacts, très légers et bons marchés.

Près des fenêtres, dont l’isolation thermique est généralement plus faible que celle des murs, un flux d’air froid particulièrement inconfortable se forme en hiver. De même, une couche d’air froid se forme au niveau du sol. Le confort peut être amélioré en plaçant un dispositif de chauffage sur la paroi de la pièce (sous les fenêtres).

Dans la maison passive (coefficient de transmission thermique Umur ≤ 0,15 W/(m²K)), la température des murs intérieurs

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