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Commentaire d'un extrait de Illusions perdues de Balzac (1837-1843)

Cours : Commentaire d'un extrait de Illusions perdues de Balzac (1837-1843). Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Septembre 2016  •  Cours  •  704 Mots (3 Pages)  •  1 343 Vues

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        Commentaire d'un extrait de Illusions perdues de Balzac (1837-1843)

Yanis

AKDIME

2nd15

  Balzac est considéré comme le créateur du réalisme. C'est pourquoi cet extrait appartient au roman Illusions perdues, publié en 1843 et fait parti d'un des nombreux ouvrages de la Comédie Humaine de Balzac. Dans cet extrait, Stanislas, décrit comme un « dandy » de la société, prend la pose et se contemple avec satisfaction. Le personnage est décrit par l'auteur à travers des descriptions très frappantes à la vue du lecteur. Mais nous pouvons alors nous demander en quoi l'auteur dénonce-t-il la superficialité de la classe aristocrate du XIXème siècle à travers cet extrait? Afin de pouvoir répondre clairement à cette problématique, nous étudierons dans un premier temps la manière dont est décrit Stanislas dans cet extrait puis dans un second temps nous étudierons les comportements de la haute société du XIXème siècle.

  L'auteur décrit le personnage comme un dandy de la société, soigneux et élégant, faisant sans cesse attention à l'image qu'il reflète aux gens. L'auteur met en avant cette vantardise en nous décrivant la manière dont Stanislas est habillé, d'abord en l'analysant de haut en bas, puis également en rapportant tous les moyens qu'il met en œuvre pour attirer le regard, notamment celui des femmes : « […] il interrogeait les femmes d'un œil heureux » (l.5). On comprend donc par cette coquetterie exagérée que Balzac critique ouvertement les manières de la société aristocratique. L'auteur use même de la comparaison entre ce dandy et un coq, se prennant ainsi pour le plus beau de toute la société : « [...] en se posant de trois quarts, agaceries de coq qui lui réussissaient dans la société aristocratique de laquelle il était le beau. » (l.6-8). Le personnage paraît même être tombé amoureux de lui-même tant il s'admire : « Quand il cessait de se contempler ainsi, ses yeux cherchaient une glace […] » (l.4-5). Ceci est d'autant plus mis en avant par l'usage du champ lexical de la passion : « caressant » (l.3) ; « contempler » (l.4) et « examinait » (l.5). Stanislas s'admire de la même manière qu'il admire une femme, il contemple et apprécie le moindre détail de ses formes, de son accoutrement et de son visage, il éprouve une sorte d'obsession pour lui-même : « […] en suivant les lignes onduleuses que dessinait son pantalon collant, en carressant ses jambes par un regard qui s'arrêtait amoureusement sur les pointes de ses bottes. » (l.2-4). On a l'impression que le personnage vit aux rythmes des autres, et sans le regard de ces derniers, il n'est plus rien dans cette société aristocratique. Nous reconnaissons donc parfaitement le courant du réalisme, dont Balzac peut être considéré comme le créateur. Tous ces détails ont comme effet sur le lecteur que ce personnage nous donne l'impression qu'il fait tellement attention à l'image qu'il dégage aux autres qu'il en oubli de vivre. C'est là une caricature bien triste de cette société qui mise tout sur l'apparence que l'on a face aux autres, et qu'on en oubli même de penser à soi-même. La visée de ce texte est donc très claire : nous caricaturer au mieux la société aristocratique connue pour être très superficielle, et sa nécessité de se montrer supérieur aux autres classes sociales de l'époque.

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