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Biologie animal

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Par   •  18 Décembre 2017  •  Cours  •  741 Mots (3 Pages)  •  513 Vues

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Chapitre I : Introduction.

(Schéma règne animal).

On réunit les protistes sur la base d’une seule caractéristique négative : les eucaryotes, avec les champignons qui ne sont ni des plantes, ni des animaux. Pour le reste, ils sont très divers sans caractère unificateur. Beaucoup sont unicellulaires mais de nombreux groupes sont coloniaux ou pluricellulaires. La plupart sont microscopiques, mais certains sont aussi grands que des arbres. On y trouve toutes les symétries et tous les types d’alimentation. L’origine des eucaryotes, qui débute par les protistes ancestraux est l’une des étapes les plus importantes de l’évolution de la vie. Contrairement aux plantes, aux champignons et aux animaux, les protistes dont le nombre dépasse les 200 000 ne sont pas monophylétiques. Les eucaryotes ont divergé rapidement dans un monde qui est passé de l’anaérobiose à l’aérobiose. Nous ne pourrons jamais faire un tri complet parmi les relations existantes entre les lignées qui sont apparues pendant ces importantes transitions évolutives. L’application de méthodes moléculaires diverses a donné des indications sur les relations évolutives parmi les protistes. La systématique moléculaire est précise pour trier les protistes, qui sont maintenant classés en sept groupes.

La surface cellulaire des protistes.

Chez les protistes, la surface cellulaire est très diverse. Certains, comme les amibes ne sont entourés que par leur membrane plasmique. Chez tous les autres, une matrice extracellulaire se dépose à la surface de la membrane. Cette matrice forme parfois une paroi cellulaire résistante. Par exemple, les diatomées, et les foraminifères qui sécrètent des coquilles en silice. Beaucoup de protistes dont la surface est fragile sont capables de survivre dans des environnements défavorables. Ils forment des cistes, formes dormantes avec des revêtements externes résistants dans lesquels le métabolisme cellulaire est plus ou moins complétement arrêté.  Les amibes parasitent des vertébrés par exemple,  forment des cistes très résistants à l’acidité gastrique, mais ne tolèrent pas la dissécation, ni les températures élevées.

Différents moyens de locomotions des protistes. (schéma protiste)

Les protistes se déplacent grâce à des mécanismes divers. Ils utilisent principalement la rotation des flagelles ou des pseudopodes. Beaucoup de protistes se propulsent dans l’eau à l’aide d’un ou plusieurs flagelles alors que d’autres utilisent des rangées courtes de structures comparables à des flagelles, appelées cils. Ces cils vont permettre de créer des courants nécessaires à leur alimentation ou à leur propulsion. Les pseudopodes qui signifient en grec faux-pied, sont le principal moyen de locomotion des amibes. Les pseudopodes sont de grandes expansions arrondies de la cellule, appelées aussi lobopodes. Il existe chez d’autres protistes voisins de fines protubérances ramifiées, appelées filopodes. D’autres protistes apparentés produisent des pseudopodes longs et minces appelés axopodes, renforcés par les faisceaux axio de microtubules. Leur extrémité pouvant adhérer à des surfaces voisines, la cellule est capable de se déplacer par un mouvement rotatif.

L’alimentation générale des protistes, quelles stratégies utilisées pour se nourrir.

Les protistes peuvent être autotrophes ou hétérotrophes, certains hétérotrophes sont photosynthétiques, ce sont des phototrophes. Certains autotrophes sont photosynthétiques, ce sont des phototrophes. D’autres sont hétérotrophes qui se procurent leur énergie dans des molécules organiques synthétisées par d’autres organismes. Parmi ces protistes hétérotrophes, il existe des phagotrophes. Ces phagotrophes ingèrent des particules de nourriture visible en les incorporant à des vésicules intracellulaires appelées vacuoles alimentaires ou phagosome. Pour digérer ces particules, les lysosomes fusionnent avec ces vacuoles et y introduisent des enzymes qui digèrent des particules alimentaires infuses. Les molécules digérées sont absorbées à travers la membrane de la vacuole. Les protistes qui ingèrent la nourriture sous forme soluble sont des cosmotrophes. On trouve un exemple de flexibilité nutritionnelle extrême chez les mixotrophes protistes, qui sont en même temps phototrophes et hétérotrophes.

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