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Régulation De L'expression génique

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Par   •  2 Novembre 2012  •  1 703 Mots (7 Pages)  •  905 Vues

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RETOURNE Ludivine L3 BCP

Groupe 2a

TP de physiologie animale

La pression artérielle et son contrôle

Introduction

Le cœur est l'élément central du système vasculaire, il fonctionne comme une pompe et possède quatre cavités (oreillette gauche et droite, ventricule gauche et droit), entre oreillette et ventricule se trouve des valvules qui empêche tout reflux du sang. Ce sont les veines qui ramènent le sang au cœur et les artères qui l'amène aux organes, ceci créer une différence de pression que l'on appelle pression artérielle, la circulation en système clos est alors possible.

La pression artérielle dépend de deux paramètres : le débit cardiaque (Q) et la résistance vasculaire périphérique (R). L'augmentation de la résistance vasculaire provoque une vasoconstriction, en revanche une diminution de cette résistance entraine une vasodilatation :

(P.A. = Q*R). L'augmentation de la pression artérielle provoque une tachycardie et une diminution entraîne une bradycardie. Son contrôle se fait par le système sympathique et parasympathique. Ici, nous utilisons la jugulaire qui est la veine qui ramène le sang de la partie céphalique au cœur pour injecter les différentes substances pharmacologiques; ainsi que la carotide, artère qui irrigue toute la partie céphalique pour analyser le sang en réponse aux substances pharmacologiques injectées. Ceci, afin d'étudier la régulation de la pression artérielle chez le rat.

Matériel et méthode

Nous avons utilisé un rat d'environ 200g, anesthésié par injection intrapéritonéale de 1ml d'une solution de carbamate d'éthyle. Il est installé sur le dos et attaché par ses quatre pattes aux quatre coins de la planche ainsi qu'aux incisives. Une lampe est allumée et placée au dessus du rat pour éviter qu'il ne se refroidisse pendant la manipulation. Nous avons pratiqué une incision des clavicules jusqu'à la mâchoire inférieure puis d'une patte à l'autre. Grâce à des pinces, toutes les adhérences et tissus conjonctifs sont éliminés afin de laisser apparaître la trachée (une trachéotomie est réalisée pour éviter tous risque d'asphyxie), nous avons décollé la trachée de l'œsophage et placé un fil sous celle-ci. Ainsi, nous pouvons pratiquer une hémisection de la trachée et introduire la canule qui y sera fixée. Ensuite, nous avons canulé la jugulaire, située de part et d'autre de la trachée. Avec les pinces, la jugulaire est libérée de tous les tissus environnants. Une ligature côté céphalique permet de bloquer la circulation sanguine, l'hémisection précède la canulation (la canule est reliée à une seringue par une aiguille remplie de Ringer), une seconde ligature est fixée sur la canule. Vérifier l'arrivée du sang. Enfin, la canulation de la carotide est réalisée, celle-ci est située en profondeur de part et d'autre du fourreau musculaire qui entoure la trachée, et collée au nerf vague. La première étape consiste à détacher le nerf de l'artère, puis à bloquer provisoirement la circulation le plus bas possible grâce à un clamp. Une ligature est fixée le plus haut possible. Nous avons fait une hémisection et introduit la canule reliée à une seringue par une aiguille. Le but de la manipulation est d'injecter par la jugulaire différentes solutions : 100μl, 200μl et 500μl d'adrénaline et 100μl, 200μl et 500μl d'acétylcholine. La carotide du rat est reliée à un capteur de pression et un pont de Wheatstone transforme les variations de pression en variations de tension électrique que l'on peut visualiser sur l'ordinateur.

Résultats (cf . annexes)

Pour l'adrénaline (cf.annexe 1)

L'injection dans la jugulaire de 100μl d'adrénaline provoque une augmentation de la pression diastolique, systolique ainsi que la pression moyenne. La pression différentielle a diminuée comme la fréquence cardiaque et ventilatoire.

Lorsque l'on injecte par la jugulaire 200μl d'adrénaline, on observe une augmentation de la diastole, de la systole, de la pression moyenne et de la pression différentielle. Tout comme l'injection précédente, la fréquence cardiaque diminue.

Suite à l'injection de 500μl d'adrénaline : Nous faisons les mêmes les observations que pour l'injection de 200μl d'adrénaline. C'est à dire, une augmentation de la diastole, de la systole, de la pression moyenne et différentielle tandis que la fréquence cardiaque diminue.

Pour l'acétylcholine (cf.annexe 2)

Après l'injection par la jugulaire de 100μl d'acétylcholine on remarque une diminution de la diastole, de la pression moyenne et de la fréquence cardiaque. La systole et la pression différentielle augmentent.

L'injection de 200μl d'acétylcholine par la jugulaire provoque une diminution de la pression diastolique, systolique ainsi que la pression moyenne et la fréquence cardiaque. La pression différentielle augmente.

L'injection de 500μl d'acétylcholine montre les mêmes effets que pour l'injection de 200μl d'acétylcholine, c'est à dire une diminution de la pression diastolique et systolique tout comme la pression moyenne et la fréquence cardiaque et une augmentation de la pression partielle.

Discussion

Afin d'interpréter les résultats, nous avons calculé la pression artérielle moyenne et la pression différentielle à partir des pressions diastolique et systolique.

La pression artérielle moyenne correspond à [(2* pression diastolique) + pression systolique]/3.

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