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Questions préparatoirespour l’examen intra

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Par   •  17 Avril 2018  •  Étude de cas  •  6 151 Mots (25 Pages)  •  760 Vues

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Questions préparatoirespour l’examen intra

SÉANCE 1 et 2 – L’enjeu éthique

  1. Définissez la morale

La morale est une réflexion argumentée en vue de gouverner la conduitehumaine par des normes et un système de règles. Une réflexion dont le questionnement assume en amont les principes et la fin de l’homme à partir d’une conscience engagée moralement.

  1. La vertu comme savoir : pour la morale on ne saurait connaitre la fin de l’homme, le sens du bonheur et de la réalisation de soi sans connaitre le Bien.  L’ignorer est le mal. La morale est donc préventive et maximaliste. Elle contraint de droit la conscience par une conception de la vie bonne pour l’obliger moralement. La croyance est une modalité de la pensée et de l’action.
  1. La vertu comme pratique: la morale n’est pas un discours abstrait sur le Bien. il faut désirer le Bien. Ce pourquoi il faut  l’intégrer à l’intérieur d’une expérience de vie par des exercices, pour forger son caractère, et développer des dispositions morales stables et durables, jusqu’à ce qu’il devienne naturel de devenir bon (honnête, juste, bienveillant, généreux, courageux…)
  1. Définissez l’éthique

L’éthique est une réflexion argumentée en vue de gouverner la conduite humaine par des valeurs et un système de règles. Mais comme la vérité de la modernité est la nécessité rationnelle, et que l’éthique n’est plus que le produit d’une raison pratique et non métaphysique, la réflexion argumentée n’est plus qu’un questionnement en aval sur les conséquences et les effets d’un comportement à partir d’une conscience totalement désengagée moralement (vide de tout contenu normatif, de toute qualité morale)

L’objet de l’éthique n’est plus la vertu mais le bonheur

  1. Connaitre la loi : on n’est plus obligé de connaitre le Bien et le désirer pour être heureux, puisque le Bien a été déclaré comme relevant de l’indécidable (non objectif, sans rapport avec le réel). Il suffit de connaitre la loi et de la respecter. En conséquence, on ne peut plus contraindre de droit la conscience par une conception de la vie bonne jugée non rationnelle. On n’est plus dans une morale préventive mais une éthique défensive.

  1. Désirer la liberté, la raison, et l’amour de l’humanité: on doit avoir le courage de s’auto-instituer et de désirer l’autonomie comme capacité de donner à soi sa propre loi; on doit faire bon usage de sa raison critique; on doit aimer l’humanité comme on aime son prochain. Et postuler que l’homme moderne est suffisamment rationnel et autonome pour être heureux, ne pas  faire du tort à lui-même et à autrui. 
  1. Pour l’individu quel est l’intérêt de se comporter éthiquement ?

L’éthique est une exigence de la raison qui s’impose d’elle-même. Une condition nécessaire à la fois au bien-être individuel, au bien-être avec les autres, et au succès professionnel.

Bien-être individuel : l’éthique c’est ce qui nous oblige moralement vis-à-vis de soi et des autres. C’est ce qui hiérarchise nos besoins et nos pensées, et oriente nos actions que l’on se doit de justifier auprès des autres. L’éthique contribue de la sorte à nous rendre plus libre dans le sens de plus responsable, ce qui peut procurer un sentiment de paix et de bien-être intérieur (intégrité morale, cohérence)

Bien-être avec les autres : Comme nous ne sommes pas des Robinson Crusoé mais des êtres sociaux condamnés à vivre-ensemble, on se doit d’avoir le soucie de l’autre, lequel ne doit jamais être l’objet de notre volonté (un instrument), mais rester la condition de notre liberté. On doit avoir à son égard une prédisposition à la bienveillance. Une condition qui favorise le bien vivre-ensemble, et le maintien des relations harmonieuses.

Succès professionnel : Réussir professionnellement exige non seulement d’avoir un savoir-faire mais aussi un savoir-être, une intelligence émotionnelle et éthique nécessaires au  jugement, à la résolution des dilemmes éthiques, et à l’exercice d’un leadership éthique Des qualités morales qui nous empêchent de se tromper sur le sens de la réalisation de soi. Il s’agit de trouver un équilibre  entre Réussir dans la vie (succès à caractère mondain, mercantile, et subjectif,) et réussir sa vie (succès intérieur à caractère objectif, universel, centré sur la justice et le Bien) pour que la fin ne justifie pas les moyens, et que nous n’acceptions plus l’idée de plus en plus banalisée que l’on peut être un  salaud tout en étant heureux.

  1. Qu’est-ce que l’objectivisme moral ? Nommer ses prémisses philosophiques.

L’objectivisme moral : c’est un courant de pensée qui  considère que l’éthique doit être le produit de la raison pratique, et non d’une croyance particulière (jugement de valeurs) ou de sentiments (émotions) Il légitime le passage de la morale à l’éthique. Il légitime la métaphysique moderne de désenchantement.

Les prémisses philosophiques de l’objectivisme moral sont les suivantes :

  1. La vérité de la modernité est  la nécessité rationnelle
  2. L’éthique est le produit de la raison pratique
  3. L’éthique se pense en dehors du sujet pensant
  4. Le sujet moderne est un sujet rationnel et autonome
  5. La modernité a pour fondement une absence de fondement. L’humanisme pratique de la modernité repose sur un anti-humanisme théorique (une indétermination normative, un nihilisme passif)

  1. Qu’est-ce que le subjectivisme moral ? Nommez ses prémisses philosophiques.

Subjectivisme moral : c’est un courant de pensée qui  considère que l’éthique n’est que le produit de l’émotion.  

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