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Contraction utérine chez la rate

Dissertation : Contraction utérine chez la rate. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Avril 2016  •  Dissertation  •  1 308 Mots (6 Pages)  •  2 204 Vues

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Compte Rendu TP : contraction utérine chez la rate                                                            

 Introduction

     Les nombreuses recherches scientifiques ont mis en évidence le rôle de l’ocytocine chez l’être humain, notamment chez la femme. Mais tout d’abord, qu’est-ce que l’ocytocine ? L’ocytocine est une hormone libérée par la posthypophyse. Cette hormone, par le biais de récepteurs présent au niveau du col et de l’utérus, va agir directement sur le muscle utérin en provoquant sa contraction.

   L’ocytocine est appelée hormone de l’accouchement, car sa concentration plasmatique augmente de manière significative durant la grossesse, mais aussi et surtout en fin de grossesse, permettant l’accouchement par les contractions qu’elle provoque.

 Objectifs

    Cette manipulation a pour but de mettre en évidence l’action de la posthypophyse sur l’utérus et puis le rôle de l’ocytocine dans la contraction utérine in vitro, chez la rate.

 Matériels et Méthodes

Le but de l’expérience réalisé est de mettre en évidence l’action de la posthypophyse sur l’utérus et puis le rôle de l’ocytocine dans la contraction utérine in vitro, chez la rate. Ainsi, nous avons réalisé 3 expériences : la contraction utérine spontanée, l’effet d’un broyat d’hypophyse sur la contraction utérine et enfin l’effet des différentes concentrations d’ocytocine sur les contractions utérines. Mais on ne peut mettre en évidence que des corrélations entre la contraction utérine et l’ocytocine.  

Protocole expérience 1

Etant donné que l’objectif porte sur l’étude de la contraction utérine, nous avons commencé par disséquer une rate, préalablement sacrifiée. Les étapes sont les suivantes :

  • On allonge la rate sur le dos, sur le support en liège.  On la maintient par des « aiguilles » dans une position convenable pour l’expérimentateur.
  • Ensuite, on repère le sternum de la rate, c’est le point de départ de la dissection
  • Ainsi, grâce à une pince et un ciseau, on procède à la dissection de la peau, du milieu des sternums jusqu’au niveau du bas de l’abdomen, au pubis.
  • Ensuite, on incise la paroi musculaire sous-jacente qui recouvre l’abdomen, pour accéder aux viscères de la rate
  • Les cornes utérines et le vagin sont dissimulés par les intestins, de ce fait nous devons les chercher selon ces caractéristiques,  en écartant les viscères abdominaux.

Remarque : caractéristiques de l’utérus de la rate :

Pendant la première expérience de dissection, on note que l’anatomie de l’utérus de la rate est très différente de celle de l’être humain (la femme). En effet, directement au-dessus du vagin (blanc car peu vascularisé), deux cornes (de couleur rose car très richement vascularisées) prennent naissance. A l’extrémité de chaque corne, se trouve un oviducte (petit canal blanc pelotonné sur lui-même).

  • Une fois l’organe reproducteur découvert, on l’isole en enlevant le tissu adipeux qui le maintien.
  • Deux morceaux de fils ont préalablement été découpés. Grâce à un premier fil, on réalise un nœud à la limite entre le vagin et la naissance des cornes utérines.
  • A l’aide du second nœud, on pratique un nœud, reliant les deux cornes utérines. Ce nœud est fait à la limite cornes utérines et oviductes selon le schéma.
  • En fin on réalise une ablation de cet organe : section au niveau de la jonction corne-oviducte et section jonction vagin-corne.

                   

Protocole expérience 2

  1. Effet d’un broyat d’hypophyse sur les contractions

Dans la seconde expérience, on évalue l’effet qu’a un broyat sur la contraction utérine. On doit donc récupérer l’hypophyse au niveau du cerveau de la rate

Pour cela, on procède ainsi :

  • On effectue une décapitation de la rate : on coupe la tête au niveau de la base du crâne, au niveau de la première vertèbre cervical.
  • On dégage la peau afin pouvoir accéder à l’ossature crânienne.
  • On découpe la voûte crânienne grâce à un ciseau spécial (ciseau fort), de bas en haut, dans le sens cervicale vers l’avant de l’avant. Le cerveau est mis en évidence
  • On basculer l’encéphale vers l’avant. Au fur et à mesure de la bascule, à la base du crâne, au niveau de la selle turcique (dépression osseuse au niveau de l’os sphénoïde) apparait l’hypophyse caractérisée par une petite masse rose.
  • Ensuite, on prélève doucement l’hypothalamus, afin de ne pas l’écraser avec les pinces
  • On le dépose dans un petit mortier, dans lequel on ajoute une pincé de sable de Fontainebleau, ainsi qu’un millilitre de solution de tyrode.
  • On écrase. Cela permet de libérer toutes les substances, notamment hormones, contenu dans l’hypophyse
  • Une fois cela fait. On prélève grâce à la seringue (moitié de la seringue), de la solution. La solution prélevée est ajouté sur l’utérus contenu dans la tyrode et disposé au bain marie.
  • Le tracé correspondant apparait sur l’enregistrement

 Cette seconde expérience nous permet de réaliser le deuxième enregistrement, afin de mettre en évidence l’effet de l’extrait hypophysaire sur la contraction utérine.

Protocole expérience 3

On rince la cuve contant l’utérus de la rate pour enlever toute trace des substances utilisées auparavant pour éviter de biaiser les résultats qu’on obtiendra. Puis, il s’agit de verser 0.05mL, l’équivalent d’une goutte d’une solution d’ocytocine. En commençant par la solution la moins dilué (S4) jusqu’à la plus dilué S1.

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