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BASES NEUROCHIMIQUES DE LA NEUROPSYCHOPHARMACOLOGIE

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Par   •  11 Octobre 2015  •  Cours  •  1 245 Mots (5 Pages)  •  752 Vues

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BASES NEUROCHIMIQUES DE LA NEUROPSYCHOPHARMACOLOGIE

Neuro + psychologie + pharmacologie : on s’intéresse aux substances (médicaments) pharmacologiques que l’on trouve dans la nature ou de synthèse qu’on fabrique. On étudiera l’effet de ces substances sur la physiologie cérébrale (fonctionnement du cerveau) mais également l’effet de ces substances sur le mental (psychique).

La psychopharmacologie étudie les effets cliniques et expérimentaux des drogues et médicaments qui vont agir sur le psychisme (état mental) et le comportement, ces drogues et médicaments sont donc des substances psychotropes et neurotropes.

Cette discipline comprend notamment l’étude des médicaments et des drogues susceptibles de réduire les désordres psychiques.

La psychopharmacologie s’adresse essentiellement à l’homme, on observe les effets de ces drogues sur le comportement humain.

La neuropharmacologie concerne l’étude expérimentale des mécanismes neuronaux des drogues et des médicaments psychotropes. Elle s’intéresse aux mécanismes neurobiologiques des substances psychotropes et neurotropes. Ce domaine qui est très expérimental se fait essentiellement chez l’animal.

Ce domaine intéresse l’animal, le but étant d’étudier l’impact de ces substances psychotropes et leurs mécanismes d’actions.

Objectif : comprendre le fonctionnement de la neurochimie cérébrale pour pouvoir intervenir d’un point de vue pharmacologique en cas de perturbation de cette neurochimie (pathologie neurodégénérative et mentale).

Exemple de plantes psychotropes :

Café (caféine), coca (cocaïne), chanvre (tétrahydrocannabiol), tabac (nicotine), Datura (scopolamine, atropine), Pavot (opium, morphine, héroïne), Peyotl (mescaline) etc.… APPROCHES EXPERIMENTALES A. COMPORTEMENTALES

La piscine de Morris : utilisée pour tester la mémoire spatiale de l’animal pour se repérer sans repère visuel. Nous avons une boussole interne : l’hippocampe qui intervient grâce à des repères visuels et ainsi se repérer plus rapidement au fur et à mesure que le test est fait.

Labyrinthe radial : Privation alimentaire et le rat se repère à l’odorat.

Rotarod : Une poutre tournante ou l’animal cherche à rester en équilibre : on évalue sa résistance, son activité sensori-motrice. On a recourt à des amphétamines qui permet d’augmenter les performances sensori-motrice.

Le test de la nage forcée : Model animal de la dépression, l’animal va se débattre dans un premier temps puis ne bouge plus et coule. On test des molécules anti dépressive et les animaux résiste beaucoup plus longtemps B. APPROCHES BIOCHIMIQUES

Microdialyse : On cherche à savoir si une substance psychotrope favorise la libération de la quantité de neurotransmetteur libérée.

Autoradiographie : Permet de cartographier et d’observer de la répartition des récepteurs d’un système. On s’en sert pour savoir quel est la cible de la substance et quel va être l’effet de substance psychotrope sur le récepteur (augmenter sa synthèse, la diminuer, ou rien faire).

Toutes les substances dans la nature agissent sur notre cerveau et notre cerveau présentent les récepteurs de ces substances.

Immunohistochimie :

- elle met en évidence du neurotransmetteur à un niveau traductionnel : protéine. Elle permet de localiser et mettre en évidence la distribution les neurones synthétisant des neurotransmetteurs.

- Mise en évidence d’une régulation protéique : action d’un médicament anti-vertigineux sur les neurones histaminergiques de l’hypothalamus.

Hybridation in situ : Met en évidence du neurotransmetteur à un niveau transcriptionnel : ARNm.

On a une régulation positive des ARNm codant pour l’histidine décarboxylase du a un médicament anti vertigineux.

Electrophysiologie in vivo : Activation des neurones dopaminergiques de l’aire tegmentale ventrale par la fumée de cigarette chez le rat (circuits dopaminergiques impliqué dans les processus d’addiction.

Tomographie par émission de positons (TEP) (homme) C’est un examen à visée diagnostique, reposant sur la détection de positons produits par une substance radioactive administrée au patient par voie intraveineuse. La TEP fournit une image précise de l'activité cellulaire à l'intérieur du tissu observé.

Imagerie par résonnance magnétique

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