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Activité physique sur la santé.

Mémoire : Activité physique sur la santé.. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  3 Juin 2013  •  3 842 Mots (16 Pages)  •  1 725 Vues

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activité physique sur la santé

Influence de l'activité physique sur:

La qualité de vie

Le système cardio-vasculaire

L'obésité

Le diabète

L'ostéoporose et les atteintes du système ostéo-articulaire

Certains cancers

La santé mentale

La résistance au stress

La santé social

La pratique régulière d’une activité physique paraît avoir des effets très positifs dans la prévention et sur l’évolution d’un certain nombre de maladies. Les études réalisées démontrent un effet de l’activité physique sur les maladies cardio-vasculaires, le diabète, la lutte contre l’ostéoporose et les atteintes du système ostéo-articulaire, ainsi que sur le risque d’apparition de certains cancers. D’une façon plus générale, chez l’adulte normal, l’exercice diminue l’anxiété et l’instabilité émotionnelle, l’humeur et la résistance au stress des sujets en bonne condition physique étant améliorées par rapport à celle des sujets sédentaires.

Les personnes âgées peuvent aussi grandement profiter de la mise en œuvre de programmes de réhabilitation physique, seuls capables de rompre le cercle vicieux qui s’instaure à partir d’un certain âge, entre sédentarité et aggravation du handicap. Le degré de liberté s’en trouve accru et le risque de dépendance s’éloigne.

Influence de l'activité physique sur la qualité de vie

La contribution de l’exercice physique et de la vie active à l’amélioration de l’état de santé d’un individu et d’une collectivité ne se mesure pas seulement en termes de maladies et de blessures qu’il est possible de prévenir, de guérir plus rapidement ou d’empêcher de récidiver, elle s’évalue aussi en tenant compte de l’impact que ce mode de vie génère sur l’amélioration de la qualité de la vie.

Les personnes physiquement actives prennent leur santé en main. Elles se détendent, se reposent et se distraient plus ; elles gèrent mieux leur stress et sont ainsi mieux préparées à faire face aux tensions ou aux urgences lorsqu’elles se présentent ou s’accumulent. Les gens actifs n’ont pas les mêmes habitudes de vie que les personnes inactives. Ils sont généralement plus soucieux de leur santé et de leur qualité de vie. Ils se préoccupent plus de leur alimentation, de leur environnement et ils évitent certaines habitudes pouvant être nuisibles ou néfastes pour la santé. Le fait de pratiquer une activité physique régulièrement procure du plaisir, génère une plus grande sérénité, un plus grand sentiment de liberté, une meilleure écoute des signaux d’alarme que notre corps ou notre esprit peuvent émettre et peut aider à lutter contre l’isolement et la solitude.

Influence de l'activité physique sur le système cardio-vasculaire

La prévention des affections du système cardio-vasculaire constitue un problème très important de la médecine préventive d’aujourd’hui.

L’étiologie invoque une série de facteurs exogènes (modification des habitudes de vie et d’alimentation) et endogènes (facteurs de risques : pression sanguine élevée, haut taux de cholestérol, obésité,...), qui sont à l’origine des affections cardio-vasculaires. La sédentarité y joue un rôle important, car tout organe n’a que la capacité de son niveau de sollicitation (Wolt, Busch et Mellerowicz, 1973). Normalement, les risques d’infarctus sont deux fois plus grands chez les sujets non-entraînés que chez les sujets entraînés. Après la quarantaine, les risques augmentent considérablement chez les non-entraînés. Chez les gens bien entraînés, ce risque demeure à un niveau bas encore pendant 20 à 25 ans.

Au cours des vingt dernières années, il a été prouvé que l’exercice physique régulier après un accident cardiaque et chez des malades présentant une insuffisance chronique permettait à la majorité des sujets le retour à une vie sociale normale. Puis, grâce à des études comparatives avec tirage au sort, on s’est rendu compte que l’espérance de vie était améliorée. L’entraînement physique a des effets favorables sur le taux de cholestérol, la régulation de la glycémie, la diminution de la surcharge graisseuse ; il motive les malades coronariens pour l’arrêt du tabagisme, clé de voûte de la prévention secondaire.

Age Inactivité physique Obésité Hypertension Tabagisme Diabète Hypercholes-

térolémie Hypertrophie

ventriculaire gauche

Hommes

35-44 12.1 12.5 13.5 48.6 1.1 20.2 2.9

45-54 16.9 14.7 18.3 43.1 1.1 25.7 4.8

55-64 21.0 12.5 22.3 37.4 3.3 23.5 10.1

65-74 27.1 12.7 27.1 22.8 3.2 21.6 7.1

Femmes

35-44 13.3 20.1 8.5 38.8 0.8 12.9 0.9

45-54 19.3 24.2 18.2 36.1 2.9 28 3.6

55-64 30.8 30.9 31.2 24.2 3.2 49.7 4.1

65-74 39 27.2 47.6 10.2 6.1 51 9.6

Tableau 1: Prévalence (en %) de l’exposition aux divers facteurs étiologiques des maladies cardio-vasculaires dans la population : exemple de la population des Etats-Unis

Graphique 1 : les avantages de l’entraînement en endurance

L’entraînement en endurance n’a pas seulement une influence importante sur le cœur (et par là même un effet cardioprotecteur) mais aussi sur de nombreux facteurs de risque qui favorisent l’installation de maladies cardio-vasculaires dégénératives. Ces facteurs de risque sont principalement la sédentarité, l’obésité, l’hypertension artérielle, le tabac, le diabète et l’hypercholestérolémie. Ces différents facteurs sont souvent intriqués. De plus, la présence de plusieurs entraîne non pas une addition mais une multiplication des risques de voir apparaître une maladie

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