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Résumé Essai Horkheimer : Théorie Traditionnelle et Théorie Critique

Fiche de lecture : Résumé Essai Horkheimer : Théorie Traditionnelle et Théorie Critique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Août 2018  •  Fiche de lecture  •  3 465 Mots (14 Pages)  •  637 Vues

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ELITES Y PODER

Répondre aux 2 questions, max 3 faces par réponse.

1. Apoyándose en el texto de Max Horkheimer “Teoría tradicional y teoría

crítica” de 1937, analice y comente las perspectivas teóricas y epistemológicas que se

desprenden del discurso de uno de los directores de la Universidad Tecnológica del

Uruguay, cuyo contenido puede obtenerse en esta dirección:

https://delsol.uy/notoquennada/entrevistas/otra-vision-de-la-autonomia-y-el-

compromiso-social-en-la-universidad

Résumé Teoria Traditional Teoria Critica

Membre de l’Ecole de Frankfort, qui anticipe l’analyse marxiste (notamment par rapport au lien entre base économique et superstructure culturelle dans la société).
Focalisation sur l’importance de l’idéologie, produit de conditions oppressives, sur le caractère des citoyens et donc renforcant ces conditions.

« Théorie traditionnelle et théorie critique » : exposé de sa conception de la méthode dialectique.

  • La théorie est tjrs une hypothèse : sa relation au terrain fait qu’il faut être disposé à la remettre en question si la vérification des observations de terrain suggère des décalages avec cette théorie.
  • Un système universel scientifique comme but suprême de la science : pas de limitations entre champs particuliers, car les propositions liées à des champs particuliers sont fondées sur des prémisses communes. Le but (qui n’est pas encore achevé à l’époque de l’écriture de l’essai) est d’employer les règles issues de la nature inerte (physique etc) pour le champ de la nature vive (sciences sociales, etc).
  • La déduction (telle qu’employée en mathématique) comme applicable à la totalité des sciences, y compris sciences sociales : partir de petites connaissances fondamentales et organisées pour obtenir des conclusions plus complexes, qui seraient valables en sciences de l’humain. (Si les connaissances de départ sont trop larges : induction, projection, ou arbitraire). Conditions indispensables : pas de parties superflues à la théorie, et harmonie des parties (pas de contradictions).
  • La formation de théories s’est transformée progressivement à mesure que de plus en plus de théories emploient des signes mathématiques au lieu de mots. C’est devenu une construction mathématique.
  • Les sciences de l’homme s’efforcent de suivre cette tendance, en se focalisant sur les faits et les principes. Selon l’auteur, la collecte de détails et de faits empiriques à outrance se rapproche bien plus du mode de production industriel que de la formulation de principes abstraits et l’examen de concept de base, caractéristiques de la sociologie allemande.
  • Logique de marché dans le champ scientifique : les sciences de l’esprit doivent entrer en modeste compétition avec les sciences naturelles, plus fortunées et légitimées, car avec un potentiel d’application évident.
  • Le concept de théorie en sociologie est le même qu’en sciences naturelles, comme souligné précédemment.
  • Critique de la logique théorique de sociologues, qui travaillent « par le haut », s’efforcant de formuler exactement et de forme mathématique des théories, sans contact empirique avec la réalité de terrain. Selon lui, des formulations telles que solidarité mécanique et organique se verraient problématiques dès qu’on tenterait de les appliquer à des problèmes concrets.
  • Il propose de s’éloigner de la description généralisante de phénomènes sociaux, pour se focaliser sur une méthode de comparaison particularisée, seule voie de formation de concepts généraux.
  • Les empiristes acceptent seulement l’induction comme une proposition théorique complète et non dérivée, et estiment que cette méthode n’est pas encore perfectionnée. Les adversaires des empiristes considèrent aussi valides pour la formation des principes premiers d’une théorie d’autres matériaux, pas seulement empiriques.
  • Choisir un échantillon parmi une population = gagner du temps. L’induction présente ne doit pas être totale et sur tous les matériaux, mais sur les plus significatifs, si elle veut permettre une classification efficace.
  • Selon l’auteur, il y a toujours d’un côté, le savoir formulé conceptuellement, et de l’autre, la situation objective que l’on tente finalement, plus que de comprendre, de catégoriser et de soumettre à ce savoir conceptuel. L’explication théorique est l’acte d’établir une relation entre la simple perception ou confirmation du fait, et la structure conceptuelle de notre savoir.
  • Pour une analyse historique par exemple : il ne s’agit pas d’énumérer le plus complètement possible toutes les circonstances à l’œuvre pour comprendre pourquoi un fait historique s’est déroulé, mais d’après Weber il suffit d’en faire ressortir la relation entre différents évènements signifiants pour le déroulement du fait historique. Postuler une causalité historique déterminée implique qu’en son absence et donc sans les effets qu’elle aurait produits, un autre déroulement aurait eu lieu.
  • Les règles empiriques ne sont rien de plus que les formulations de notre savoir des relations sociales, économiques et psychologiques ; à partir d’elles, nous construisons un processus probable. Des propositions conditionnelles sont appliquées à une situation donnée, avec des résultats logiques par un lien de causalité. Cette forme est la forme de la théorie traditionnelle.
  • Quand le concept de théorie est indépendisé, comme s’il pouvait se fondamentaliser à partir d’une essence intime du savoir ou d’une forme ahistorique (et non de propositions issues de faits empiriques), il se transforme en une catégorie réifiée, l’idéologie.
  • Des éléments sociaux et des relations historiques concrètes expliquent que dans des situations de rupture entre réalité empirique et théorie, qui ne sont nécessairement pas insurmontables, un autre système théorique est choisi (ex : l’acceptation au 17ème du système copernicien, fruit de la dominance progressive de la pensée mécaniste à partir du 16ème). La transformation des structures scientifiques dépend de la situation social donnée, non seulement pour des théories à longue portée (comme le système copernicien) mais aussi pour des problèmes plus spécifiques de l’investigation quotidienne.
  • Notion de « pertinence », issue de l’épistémologie : si les nouvelles définitions remplacent les anciennes au nom de la pertinence, il ne s’agit pas seulement de leur simplicité ou cohérence logique au sein d’un système, mais aussi entre autres des orientations et objectifs de l’investigation et du champ scientifique où elle s’incorpore.
  • Tout comme l’influence du matériel sur la théorie, l’application de la théorie au matériel n’est pas un processus exclusivement scientifique : il est en même temps, social (notamment au travers de l’industrie). Les positivistes et les pragmatiques s’intéressent à unir travail théorique et processus de la vie en société, par la capacité de prédiction de faits et de résultats utiles. Pourtant, le scientifique et sa science sont imbriqués dans l’aparatus social. Leur rôle au sein de la division sociale du travail est de classifier des catégories conceptuels et les disposer de façon à dominer un champ tactique le plus large possible. Les faits matériels doivent alors être formulés de façon claire et intelligible, pour dépasser le contexte de ce fait particulier et produire des savoirs manipulables dans une multitude de situations.
  • L’idée traditionnelle de la théorie est abstraite de la division sociale du travail appliquée à la science, alors qu’elle en est une étape. Il existe donc une fonction sociale réelle de la science qui n’apparaît pas directement. Si la division sociale du travail sous le mode de production capitaliste fonctionne mal, ses composants, y compris la science, ne doivent pas être perçues comme autonomes ou indépendantes. Elles participent à la reproduction et au maintien de la société. Les divisions structurelles entre dichotomies (par exemple fonctions directives et exécutives, occupations manuelles et scientifiques) ne sont ni éternelles ni naturelles, elles résultent au contraire du mode de production sociétal. L’illusion de l’indépendance des processus de travail scientifique résulte de la liberté apparente des sujets économiques au sein de la société bourgeoise, alors qu’ils sont soumis à des mécanismes sociaux qu’ils n’appréhendent pas.
  • Critique du néokantisme du groupe de Marburgo, et de sa capacité à transformer des traits isolés de l’activité théorique du scientifique en catégories universelles et transcendantes. Tous les faits peuvent être incorporés à des systèmes théoriques directement, de forme mathématique. La production est production d’unité, qui produit cette production elle-même, fondée sur la capacité universelle de  « logos » dont disposent les êtres humains. Cela ne tient pas en compte l’incorporation de la profession scientifique au sein du travail et de l’activité historique de l’homme.
  • Nécessité donc de la conscience concrète de ses propres limites. Les sciences sociales acceptent la nature humaine et extrahumaine (au sens biologique) comme un fait donné, pour s’intéresser aux relations entre hommes et de ceux-ci à la nature. La biologie pose en problématique des problèmes physiologiques, en posant comme évidence des problématiques psychologiques.
  • Pour l’auteur, le développement de la notion de théorie doit se baser, non seulement la relativité de la relation entre pensement théorique et faits, mais également en considérant critiquement non seulement le scientifique, mais l’individu cognitif lui-même.
  • Les perceptions et l’analyse de faits empiriques est « contaminé » par la praxis sociale générale : les faits issus de notre perception sont préformés socialement de deux façons : par le caractère historique de l’objet perçu et par le caractère historique de l’organisme percevant. Les deux ne sont pas constitués seulement naturellement, sinon aussi par l’activité humaine.
  • La praxis sociale inhérente à tout individu fait que le fait observé contienne par a priori déjà le savoir disponible et appliqué, et donc son élaboration théorique, par conditionnement issu d’idées et de concepts humains. La « pureté » de la procédure expérimental est par exemple associée à des conditions techniques très liée au mode de production matérielle.
  • Il s’agit aussi de se questionner, au-delà de comment le fait isolé est relationné à sa totalité abstraite par la praxis sociale, sur l’influence de l’instrument de mesure sur l’objet étudié. De même que la perception sensorielle de l’homme est fruit de ses conditions historiques d’existence (affinité et focalisation sur certaines informations au détriment d’autres), il en va de même pour l’instrument de mesure en relation avec les conditions de production. La séparation entre ce qui est fruit de la praxis social et ce qui est factuellement naturel est techniquement impossible. La naturalité même des objets naturels « les plus naturels » se fait par contraste avec le monde social, et est donc dépendante de celui-ci.
  • Si la perception et le jugement lié à certains objets se produit, en général, de façon similaire pour tous les individus au sein d’une société donnée, ce n’est pas une coïncidence métaphysique. Le pouvoir du sens commun, y compris sur des sujets non liés directement aux luttes sociales, est issu en grande partie d’une activité par laquelle le monde est reconnu et compris par les individus.
  • Kant : affinité transcendantale : les phénomènes sensibles sont déjà formés par le sujet transcendantal (à travers d’une activité rationnelle) quand ils sont captés par la perception et jugés avec conscience. Derrière des discrépances entre faits et théories existe une profonde unité : la subjectivité générale de laquelle dépend le savoir individuel.
  • L’auteur voit dans la complexité de la pensée de Kant un reflet des formes contradictoires de l’activité humaine à l’époque moderne.
  • Puisque la société se divise en groupe et en classes, les constructions théoriques maintiennent une relation différente à cette praxis générale selon ces classes et ces groupes.
    Dans la classe bourgeoise issue d’une société féodale, et dans la société néolibérale en général, le développement est déterminé beaucoup plus par la compétitivité national et international de dirigeants (étatiques et économiques) que par les personnalités communes aux compétences d’amélioration de l’appareil de production et des produits eux-mêmes. Dans la mesure où la pensée théorique ne s’applique pas à des fins ultra spécialisées en relation avec cette compétitivité (guerre et industrie), son intérêt est diminué, moins d’énergies y sont inverties.
  • Ceci n’implique pas pourtant que la théorie traditionnelle exerce une fonction sociale positive. Dans la mesure où cette pensée théorique traditionnelle ne se fonde pas sur des intérêts externes à l’objet, mais se concentre sur les problématiques réelles, et qu’elle continue à se développer et supplanter d’anciennes théories par de nouvelles, on peut considérer les réussites de l’époque bourgeoise en matière de techniques et d’industrie comme sa légitimation. De plus, il existe une demande réel (dans le sens d’une possibilité d’application dans le monde pratique) pour ce travail théorique traditionnel.
  • La question de l’intérêt et de la productivité de la production scientifique n’a que peu de sens dans ce contexte de compréhension : il existe une énorme demande pour des produits dénominés scientifiques, qui sont appréciés de façons variées, sans que cela n’implique rien de leur productivité. En antithèse, certains domaines académiques à l’oisiveté apparente (métaphysique par exemple) ont une fonction sociale, sans qu’il y ait d’intérêt pour la majorité de la population à cette époque et dans ce contexte de production. Une activité qui contribue à l’existence de la société ne nécessite pas être productive, c’est-à-dire créer de la valeur pour l’entreprise. Elle peut par exemple participer au système de production en le possibilisant (par exemple pour la science spécialisée).
  • En théorie critique, la séparation entre individu et société (par laquelle l’individu naturalise les limites préfixées de son activité) sont relativisées. La forme actuelle sociétale, culturelle et économique est considérée comme produit du travail humain, comme l’organisation que l’humanité s’est donnée à soi-même à cette époque, à laquelle elle s’identifie et qu’elle conçoit comme volonté et raison : c’est son propre monde.
  • De plus, la théorie critique conçoit que la société est comparable à des processus naturel extra-humains, de purs mécanismes : les formes culturelles, issues de luttes et d’oppressions, ne sont pas fruit d’une volonté unitaire, mais du Capital. L’Histoire ne peut pas être comprise, uniquement les individus et groupes isolés en son sein (et eux-mêmes jamais entièrement), puisqu’ils sont dans leurs actions conscientes en grandes parties « mécanisés ».
  • Pour le pensement critique, les catégories économiques de « travail », « valeur », « productivité » signifient exactement ce qu’elles signifient dans ce système, et toute autre explication est un mauvais idéalisme. Pourtant, accepter ce significatif est une grave erreur d’après l’auteur. La raison (dans le sens Kantien) ne peut se faire compréhensible à soi-même si les hommes sont membres d’un organisme irrationel (la société).
  • Dans la pensée théorique traditionnelle, tant la genèse des circonstances données comme les applications pratiques des concepts déployés sont considérés extérieurs. Même la sociologie de la connaissance (issue de la théorie critique) n’est en opposition avec les activités courantes de la science ordinaire.
  • La théorie critique ne s’oppose pas tant à la théorie traditionnelle non pas par la différence des objets mais par celle des objets. Les circonstances ne sont pas perçues comme extérieures au sujet, fruit du hasard, mais produites sous le contrôle de l’homme.
  • Le spécialiste scientifique voit la réalité sociale et ses produits comme extérieurs. Le citoyen voit un intérêt pour la réalité sociale au travers d’actions et d’engagements politiques. La pensée critique est motivée par la volonté de supprimer et passer outre cette tension entre connaissance de finalités, spontanéité et rationalité de l’individu, et relations sociales du processus de travail.
  • L’activité intellectuelle et matérielle de l’homme tient quelque chose de tjrs extérieur : les facteurs naturels non contrôlés à une époque donnée, les circonstances qui dépendent de l’homme lui-même. L’acceptation de cette extériorité, dans le cas où elle dépend de l’homme, est selon l’auteur l’aveu d’une impuissance lamentable, antihumaine, et antirationnelle.
  • Face à la pensée bourgeoise qui propose une unicité où chaque individu dispose d’une ego autonome, la pensée critique et sa théorie s’y opposent : l’individu est déterminé dans ses relations aux autres et à sa classe, ainsi qu’à sa totalité sociale et la Nature elle-même.
  • Dans la réalité sociale, l’activité de pensée fonctionne et a fonctionnée indépendamment du processus de travail, avec des tendances propres. ( ??)
  • Dans l’histoire moderne, il existe une possibilité que la direction du processus social du travail pénètre la conscience et se transforme en but. L’économie bourgeoise est faite de telle sorte que les individus, quand ils recherchent leur propre félicité, maintiennent la vie sociale existante. Mais par ailleurs, cette structure implique la concentration d’un pouvoir fabuleux d’une part, et une impuissance matérielle et collective de l’autre. Les hommes, par leur propre travail, renouvellent une réalité qui, de plus en plus, les esclavagise.
  • Par rapport au rôle de l’expérience, il existe une différence entre théorie traditionnelle et théorie critique. La production n’est pas orientée vers la vie en communauté, mais vers les exigences de pouvoir des individus (à laquelle s’ajoute accessoirement cette vie en communauté).
  • Les idées par lesquelles la bourgeoise explique son propre système (libre-échange, libre intérêt) sont contradictoires.
  • Il faut replacer la pensée de l’intellectuel critique dans le développement des masses, car il en fait partie de façon inhérente. Si le théoricien critique et son activité spécifique sont concus comme constitutifs d’une dynamique de classe dominée, qui laisse apparaître les contradictions sociales du système, non pas en tant que diagnostic mais également pour stimuler et transformer, la fonction du théoricien critique apparaît clairement. Le processus de confrontation critique entre les théoriciens et le reste des classes doit être compris comme une accion développant la conscience, et libérant tout en propulsant ses forces.
  • Le penseur théorique critique ne doit pas se focaliser uniquement sur la pensée, mais sur la lutte au travers de la pensée.
  • Ce que la théorie traditionnelle entend comme évident (son rôle positif dans la société, sa participation à la satisfaction des besoins de communauté), doivent être questionnées par le penseur critique. Cela fait que la théorie critique apparaît comme partielle et injuste, parce qu’elle s’oppose aux pensées dominantes, et qu’elle ne peut démontrer un rendement matériel. Contrairement à des techniques de théorie traditionnelle (telle que l’épandage de fumier sur un champ) qui peuvent produire un résultat signifiant sans être idéalement effectif, la théorie critique, parce qu’elle tend à la transformation de la totalité sociale, ne produit pas de conséquences jusqu’à ce que sa lutte réussisse.
  • La capacité de produire des actes de pensée conformes à la praxis sociale traditionnelle a été développé chez les hommes par des siècles d’éducation réaliste : une erreur implique frustration, douleur et châtiment. Il y a un apprentissage intuitif, issue de sa propre expérience au sein de la société bourgeoise.
  • Le théoricien, dont l’activité consiste à pousser à un développement vers une société sans injustic, peut se rencontrer en opposition à des opinions prédominantes chez le prolétariat, bénéficiaire naturel de ses théories. Le but du théoricien critique est de réduire la dissonnance entre sa compréhension et celle de l’humanité opprimée pour laquelle il pense.
  • On peut concevoir une classe sociale (voire suprasociale) sous le nom d’ «intellegentsia », fondamentalement neutre tout comme la science qu’elle produit. La théorie critique s’oppose à cette conceptualisation formaliste de l’esprit : toute théorie sociétale inclut des intérêts politiques et implique une réflexion non neutre (y compris de l’activité et du contexte historique).
  • Des diverses fonctions de la pensée traditionnelle et de la pensée critique sont issues les différences de sa structure logique. Les concepts en théorie traditionnelle sont universels et comprennent tous les faits dans un champ déterminé ; la conception selon laquelle les traits les plus généraux de ces concepts peuvent agir de forme occulte sur les faits concrets est balayée. Les nouveautés et apports aux systèmes de concepts en place ne sont pas considérés comme le fruit d’une rigidité trop grande de taxonomies ou leur inadéquation, mais bien comme la carence d’un savoir antérieur.
  • La tentative de compenser une insuffisante compréhension des faits par la théorie traditionnelle au travers d’un langage unifié est vouée à l’échec, de même que pour la théorie critique.
  • Le dualisme cartésien entre être et penser est adapté à la société bourgeoise, car naturalisé par elle. Pourtant, la théorie, lorsqu’elle devient une force réelle (l’auto conscience des sujets d’une grande révolution historique) va au-delà de ce dualisme. Les scientifiques, qui ne pensent pas seulement mais sont l’incorporation de cette pensée, ne peuvent être autonomes. Toutes les théories doivent être relationnées aux prises de position pratiques et aux classes sociales auxquelles elles sont liées. Par cette position, le sujet n’a plus d’autre intérêt que la science.
  • La théorie critique réveille des oppositions dès qu’elle ne se limite pas à catégoriser de façon neutre, c’est-à-dire à se coordonner à une praxis sociale. On reproche à tout énoncé scientifique qui ne spécifie pas des faits en les incluant dans les catégories les plus usuelles et de la façon la plus neutre possible d’être trop théorique.
  • Pour passer de la forme de société actuelle à une société future, l’humanité doit se constituer d’abord en tant que sujet conscient, et déterminer de façon active ses propres formes de vie.
  • Le fait que la théorie soit fixée résulte du fait que, malgré des changements secondaires, la société, sa structure économique basique, ses relations de classe les plus basiques, restent identiques.
  • La théorie critique considère encore que la propriété et la plus-value n’ont pas un rôle décisif.
  • Dans les concepts de l’entreprise et de l’entreprenariat il y a, malgré son identité, une différence, selon que l’on extrait la représentation de la première forme d’économie bourgeoise ou du principe de capitalisme développé. L’idée de l’entrepreneur passe par un développement. Les luttes du présent révèlent l’origine de la construction de l’homme bourgeois entrepreneur, portant des pensées rationalistes et irrationnelles.
  • La théorie critique vise donc à la réduction puis l’annihilation des injustices.

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