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Par   •  23 Décembre 2015  •  Cours  •  2 120 Mots (9 Pages)  •  784 Vues

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Chapitre 3: Quels liens sociaux dans les sociétés où s’affirme le primat de l’individu?

Introduction :

Qu’est-ce qu’un lien social ?

Le lien social est l’ensemble des règles qui lie les individus à la société : on parle de lien vertical. En revanche, il existe aussi le lien horizontal qui lie les individus entre eux. On parle d’exclusion quand l’individu ne parvient pas à s’intégrer.

Qu’est-ce qu’une intégration sociale ?

C’est un processus par lequel un individu se sent appartenir à la société. C’est le résultat du processus de socialisation.

Qu’est-ce que la socialisation ?

C’est un processus par lequel un individu intériorise des règles, normes et valeurs qui le rendent apte à vivre en société.

Les individus sont acteurs de la société : 
 Weber : individualisme méthodologique : l’individu est libre de ses choix : le lire arbitre, il est le maitre de son devenir.

Les individus subissent la société :
 Durkheim : le holisme (= déterminisme)

Quel est l’enjeu de l’intégration des individus ?

Pour assurer la cohésion sociale : C’est l’état d’une société dans laquelle le résultat est la forte intégration des individus ainsi qu’un lien social fort.

Comment assurer la cohésion sociale ?

La cohésion sociale résulte de la régulation sociale : c’est un mécanisme qui permet le bon fonctionnement de la société. La régulation sociale passe par la sanction positive ou négative.

Weber nous parle du monopole de la violence physique légitime : l’Etat détient la force de coercition nécessaire à la régulation sociale.

Comment ont évolué les formes de solidarité ?

De nos jours, certains observateurs s’inquiètent d’une perte du lien social et du manque de cohésion sociale dans les sociétés post-industrielles occidentales. 
Les évolutions sociales ont-elles conduit à un affaiblissement du lien social ?

L’évolution du lien social.

Thomas Hobbes (1588-1679) « Homo homine lupus » : l’homme est un loup pour l’homme : il y a une rivalité. Selon lui, le lien social est contractuel.

Selon Loke (XVII) l’Etat assure un mieux-être, il est moins pessimiste que Hobbes.

Pour Rousseau (XVIII) en passant par un contrat social, l’homme renonce à ses droits naturels contre des droits civiques. Autrement dit, l’homme renonce à un état de nature (totale liberté) pour un état de droit. Dans un état de nature, il n’y a aucune cohésion sociale, il y a un désordre social.

Ainsi, au travers d’un contrat, chaque volonté particulière va se plier à une volonté générale.

Pour assurer la cohésion sociale, l’individu renonce à une part de liberté au profit d’un contrat pour assurer la paix sociale.

 C’est le lien contractuel

Selon Adam Smith (XVIII) le lien social est un lien marchant.

En effet, par nature, l’homme entre en contact avec les autres et est poussé au lien social naturellement. En fait, ce lien se passe sur la convoitise qui le pousse à échanger.
L’individu, au travers de la spécialisation, va échanger son surplus de production contre le surplus de production d’un autre individu afin de satisfaire ses besoins et obtenir ce qu’il ne peut pas produire lui-même.
C’est le marché qui assure l’harmonie des échanges.

L’évolution du lien social est consécutive d’une évolution de la société.

Selon Ferdinand Tönnies  le lien social est un lien romantique.

C’est un lien qui repose sur les sentiments : en effet, les individus ont en commun des valeurs, cultures, langues… ce qui leur permet de créer une communauté (Tönnies distingue communauté de société) 
Communauté : les individus sont soudés par un lien fort : en effet, il faut s’entraider pour survivre.
Société : l’individu s’autonomise : il ne dépend pas du groupe mais de la société organisée et hiérarchisée. La conscience individuelle a laissé place à la conscience collective. Le lien social se désagrègerait sans la force coercitive de l’Etat.

Selon Marx : le lien social est un lien conflictuel.

En effet, le lien est basé sur la division sociale du travail. D’un côté, les bourgeois qui détiennent les forces de production (le capital) et d’un autre côté les prolétaires qui détiennent leur force de travail.
Exploités, les prolétaires constituent une force contre la bourgeoisie. Il y a une lutte des classes aux intérêts divergents.

La nature du lien social selon Durkheim.

Les facteurs qui fragilisent la solidarité.

L’individualisme.

L’individualisme : les individus s’autonomisent, s’extraient des contraintes sociales : ils prennent des distances.

La montée de l’individualisme est caractérisée des sociétés modernes

L’individualisme particulariste : se tourner vers sa sphère privée et se détourner de sa sphère publique.

L’individualisme universaliste : se détourner des valeurs traditionnelles et se tourner vers des valeurs portées universelles (liberté, le respect…)

L’anomie et la désaffiliation.

L’anomie : perte des normes ou affaiblissement des normes sociales. Durkheim.

La désaffiliation : processus d’affaiblissement et de fragilisation des liens sociaux : l’affaiblissement des solidarités de proximités et la précarisation du marché du travail conduisent à la pauvreté. Castel.

La fragilisation des instances d’intégration (école famille et travail) et la montée des divorces provoquent un bouleversement des règles familiales, une perte de repères. Les règles ne sont plus vraiment perçues et n’ont plus la même force ce qui provoque de l’anomie.

La déviance.

Pour Durkheim, la déviance est la conséquence

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