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Vieillissement Demographique

Dissertation : Vieillissement Demographique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Septembre 2014  •  1 112 Mots (5 Pages)  •  867 Vues

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12 L’EVOLUTION DE LA POPULATION EUROPEENNE L Le déclin relatif du poids démographique de l’Europe dans le monde est en passe de devenir absolu ! Cette situation reflète un tableau démographique inquiétant où le vieillissement de la population se conjugue avec un bas niveau de fécondité. Les implic ations en sont économiques, sociales et politiques. La démographie européenne menace à la fois la place de l’Europe dans le monde et la reproduction de son modèle social. La hausse du taux de dépendance vis-à-vis d’un nombre d’inactifs croissant pose le problème de la solidarité intergénérationnelle. Des solutions existent mais elles demandent une prise de conscience politique, qui se heurte à l’absence de consensus.I. Un tableau démographique préoccupant Dans tous les pays européens, la natalité s’est établie à un bas niveau. La moyenne de l’Europe est plus de deux fois inférieure à la moyenne mondiale en 2004 : 10 naissances pour 1 000 habitants contre 21, la natalité du continent africain se situant encore aujourd’hui à 38. Ce taux de natalité est lié à deux éléments se renforçant mutuellement : les comportements malthusiens de ménages européens limitant leur descendance finale et une structure par âge vieillissante qui, au fur et à mesure, limite la portion de la population en âge de procréer. A. DES COMPORTEMENTS DEMOGRAPHIQUES MALTHUSIENS 1. Une baisse généralisée de la fécondité Du graphique [› P. 196] on peut extraire deux informations capitales : – dans tous les pays membres de l’UE (la situation n’étant guère meilleure dans les autres pays européens) l’indice de fécondité est en deçà du seuil de renouvellement des générations. Si la France et l’Irlande avec un indice de fécondité respectif de 1,9 et 2 sont sensiblement au-dessus de la moyenne communautaire, la situation apparaît très dépréciée dans les pays d’Europe méridionale et orientale où ce même indice descend à 1,2 ou 1,3 dans plusieurs pays ; – ce bas niveau de fécondité traduit une chute notable par rapport à la situation qui prévalait en 1960 où tous les pays, sauf la Hongrie et l’Estonie, se situaient au-delà du seuil de renouvellement des générations. La baisse est particulièrement importante pour des pays comme Chypre, la Slovaquie, Malte, l’Espagne ou le Portugal. Jusqu’à la fin des années 1980, l’accroissement naturel constitue le premier facteur de croissance de la population européenne, au moins dans la partie occidentale du continent. Aujourd’hui, en l’absence d’immigration, la population stagnerait, voire diminuerait. On pourrait voir là le reflet d’un modèle plus largement occidental dans lequel on intégrerait notamment le Japon et l’Amérique du Nord. Ce n’est que partiellement vrai car les États-Unis jouissent d’un dynamisme démographique incontestablement plus important avec, au début des années 2000, un accroissement naturel 8,5 fois plus élevé que celui de l’UE. 2. Les facteurs de la baisse de la fécondité Le bas niveau de fécondité des pays européen est paradoxal. En effet, une certaine logique voudrait que ce soit dans les pays où les populations sont les mieux à même d’asseoir l’avenir de leur descendance que la tentation de faire des enfants soit la plus forte. Pourtant, c’est souvent l’inverse qui est constaté. Le cas de l’Espagne et du Portugal est de ce point de vue édifiant : ces pays n’ont jamais

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