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Productivité France Allemagne

Analyse sectorielle : Productivité France Allemagne. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Mars 2015  •  Analyse sectorielle  •  905 Mots (4 Pages)  •  686 Vues

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Une productivité contradictoire :

La perte de compétitivité française sur la dernière décennie est principalement due à de faibles gains de productivité, en particulier face à l'Allemagne, c'est la conclusion d'une étude publiée en 2014 par le Boston Consulting Group(BCG). Sur la dernière décennie, l'indice de compétitivité de la France est passé de 115 à 124, une augmentation qui s'explique principalement par la lenteur de ses gains de productivité, devant l'augmentation des dépenses énergétiques, en particulier en gaz naturel, et la hausse des salaires.

La conséquence de cette perte de compétitive, a fait de la France, qui était un des pays les plus compétitifs de se faire rattraper par l'Allemagne en 2004, non seulement du fait d'une augmentation plus rapide des salaires mais également de la faible croissance de sa productivité : + 5 %, contre 14 % pour l'Allemagne.

Plus globalement cette perte de productivité en France n’est pas d’aujourd’hui, elle ce fait ressentir depuis ces 20 dernières années. Le gain de productivité-croissance économique qui avait assuré le plein-emploi lors des Trentes Glorieuses est brisé. Le pays a dû faire face à des problèmes tels qu’un ralentissement de la productivité de la production, s’accompagnant d’une création d’emplois faible n’arrivant pas à contenir la montée du chômage.

Productivité Allemande :

Concernant l’Allemagne, l’inverse s’est fait ressentir, la productivité devient plus forte. Cela s’explique principalement par l’accord des syndicats pour serrer la vis des salaires. De plus dans les années 2000 des réformes structurelles comme « l’agenda 2100 » sont venus dans le pays pour augmenter le potentiel de croissance.

En effet, le pays disposait jusqu’au début des années 2000, d’une croissance constamment inférieure à celle de la moyenne des 15 pays membres de l'Union Européenne de l’époque. Ainsi, afin de pallier la perte de compétitivité allemande, de vastes réformes structurelles ont été lancées. Le but était d'améliorer les conditions permettant de générer de la croissance économique et de l'emploi, ainsi que de moderniser l'Etat et son fonctionnement.

Pour cela, le pays a mis en place des réformes s'appliquant aux domaines du marché du travail, de la protection sociale et de la fiscalité. L’un des aspects principaux a été de remettre en cause l’évolution disproportionnée des salaires par rapport à la productivité afin de pallier le pays au fort coût salariaux qui étaient supérieure aux gains de productivité et aux hausses de salaires observés. Pour exemple de mesure, cela a permis aux employeurs de payer des salaires de 400 euros mensuels aux salariés ou de payer 1 euro par jour aux chômeurs de longue durée ce qui a entrainé des critiques comme une inégalité dans la société. Pour contrer ces problèmes, de nouvelles réformes sont arrivées comme le fait d’avoir un salaire minimum.

Globalement, les résultats obtenus de ces réformes ont permis à l’Allemagne de bénéficier

- d’une économie compétitive

- d'une

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