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Plan De Relance

Mémoire : Plan De Relance. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Juin 2015  •  1 691 Mots (7 Pages)  •  740 Vues

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Faut-il lancer un plan de relance aujourd'hui ?

La crise économique des Subprimes qui est survenue en 2007 a engendré un ralentissement de la croissance économique des pays développés. En particulier, L’État français est entré en crise car son économie était en récession. Par la suite, l’État a mis en place des politiques de consolidation budgétaire, qui a mené à un double dip, c'est à dire qu'après la première phase de récession qui a été caractérisée par une baisse du PIB, il y a eu une reprise, puis une rechute plus profonde du PIB. Cependant la politique monétaire expansionniste mise en place a été insuffisante pour contrer le déficits et la dette publique.

Afin de comprendre si le gouvernement français devrait lancer un plan de relance aujourd'hui nous nous demanderons tout d'abord s'il en serait capable en augmentant ses dépenses publiques et en diminuant le chômage dans le but d'accroître la croissance. Puis nous essayerons de voir si les préconisations de relance de John Mayard Keynes lancées en 1936 seraient bénéfiques à l'heure d'aujourd'hui sachant que dans un contexte de mondialisation, l'économie française dépend de l'économie mondiale. Pour finir nous nous questionnerons sur les contraintes dont auraient à faire face le gouvernement français.

De 1997 à 2001, la France a connu une expansion, c'est à dire une croissance positive faisant augmenter le PIB, et cela plus rapidement que celle de l'Union Européenne. Depuis, l'économie française connaît des déséquilibres importants.

Cela est tout d'abord du au fait que la production augmente beaucoup moins fortement, plusieurs raisons peuvent l'expliquer. Tout d'abord, les ménages ont de moins en moins consommer dans les années 1990, ce qui a encore plus s'accentuer la crise des Subprimes. En effet, l'indice des prix à la consommation n'a fait que décliner : il était d'environ 4% en 1990 puis a chuté aux alentours de 0 en 2000. La France n'avait pas connu un indice aussi faible depuis 1953. Par ailleurs, les déséquilibres économiques sont dues à une baisse des investissements. En effet, les entreprises produisant des biens de consommation intermédiaire n'ont pas écoulé leur stock et afin de maintenir leur profit, ont licencié et arrêté d'investir. C'est un cercle vicieux. Pour finir, les français consommant trop peu pour que les entreprises ne risquent pas de faire faillite, elles auraient pu continuer de produire mais pour vendre à l'étranger, cependant les exportations ont été insuffisantes.

Ensuite, cette baisse de la croissance a été entraînée par un taux de chômage important, en effet, 9% des actifs français étaient au chômage en 2000 ainsi qu'en 2010. Puis, après avoir progressivement diminué en 2010, puis début 2011, le chômage était reparti à la hausse en 2012 jusqu'à fin 2013. En moyenne annuelle, le taux de chômage s'établit à 9,8 % de la population active en 2013. Depuis, le chômage n'a cessé d’accroître (en 2015, comme le montre le graphique,les taux de chômage sont équivalents) car il est lié au ralentissement de la croissance. En effet, comme le chômage engendre une baisse de revenu, les agents perdent de leur pouvoir d'achat et consomment moins tandis que les agents toujours en emploi craignent de le perdre, ce qui les amènent à moins consommer et à épargner.

De plus, depuis la première moitié de l'année 2012, l'inflation est inférieure à 2%, ce qui ne respecte pas l'objectif de la banque centrale Européenne. Elle est actuellement nulle, ce qui ne garantit pas la stabilité des prix. En effet, le niveau des prix a fortement augmenté à la suite de la hausse des prix des matières premières et des produits alimentaires, ce qui a abaissé le pouvoir d'achat des consommateurs.

Pour finir, depuis 2005, il y a un défit extérieur, c'est à dire qu'il y a plus d'exportations que d'importations, il était en 2013 de 4876 millions d'euros. Ensuite, la hausse de l'Euro vis à vis du dollar a rendu les produits français moins attractifs à l'étranger, bien que les pays émergents consomment des biens d'investissement tandis que la France est spécialisé dans la production de consommation.

L' exemple de la Lorraine illustre les déséquilibres qui touchent la France. En effet, la hausse des matières premières a contribué à l'augmentation du prix de l'acier d'environ 30%. N'étant plus compétitif, les français ont préféré importer leur acier. Ces entreprises n'étaient donc plus rentables, ce qui a causé la perte de 2 millions d'emplois.

La situation de la France peut donc se résumer à une production qui augmente beaucoup moins rapidement, la croissance du taux de chômage, la stagnation du taux d'inflation et à l'existence d'un déficit extérieur.

Nous allons donc analyser en quoi la théorie keynésienne pourrait aujourd'hui contribuer à une relance de l 'économie française.

.L'économiste anglais John Mayard Keynes a été le premier, en 1936 dans son livre « la théorie générale » à dire que l’État doit intervenir dans l'économie pour la sortir de la récession et du chômage. Pour cela il a exposé comme solution la politique de relance, comprenant simultanément la politique budgétaire, c'est à dire les modifications de l'imposition ou des dépenses publiques ; et la politique monétaire, c'est à dire la politique

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