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Placement de trésorerie

Analyse sectorielle : Placement de trésorerie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Mars 2015  •  Analyse sectorielle  •  2 890 Mots (12 Pages)  •  587 Vues

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Placement de trésorerie

Lorsqu’une entreprise a des excédents sur ses comptes en banque, elle peut en placer une partie dans des valeurs mobilières de placement (VMP). Ce sont des titres financiers émis par d’autres entreprises (actions obligations…) acheté par l’entreprise avec l’intention de les revendre à court terme en réalisant un profit soit par le revenu (intérêt dividende) soit par la plus value.

L’acquisition des VMP est réalisée au prix d’achat. Il n’y a pas de TVA. Les frais de courtage de la banque sont soumis à TVA et s ‘enregistrent dans le compte 627 services bancaires.

achat de VMP

503 VMP X

627 Frais sur titres X

44566 Etat, TVA déductible X

512 Banque X

La cession des VMP donne lieu à la constatation d’une plus ou moins value : plus value compte 767 moins value compte 667.

cession de VMP avec plus value

512 Banque X

627 Services bancaires X

44566 État, TVA déductible X

503 VMP X

767 Produit net sur cession de VMP X

cession de VMP avec moins value

512 Banque X

627 Services bancaires X

44566 Etat, TVA déductible X

667 Charge nette sur cession de VMP X

503 VMP

Définition comptable : titres acquis par l'entreprise en vue de réaliser un

gain en capital à brève échéance.

SICAV, FCP, bons du trésor, bons de caisse à court terme, ...

I - Les différents placements financiers

• Les actions et autres titres de capital

• Les obligations et autres titres de créance

• Les OPCVM : Sicav et FCP

L'activité d’une entreprise n'est généralement pas de jouer en bourse. En cas de difficultés ou de pertes, le gérant serait responsable (faute de gestion qui lui serait imputable).

Il est conseillé de faire des placements à capitaux garantis (comptes à terme, VMP monétaires...), moins rémunérateurs, mais moins risqués pour le gérant.

Bien entendu, il peut être décidé en AG d’autoriser à utiliser un pourcentage du placement en quelque chose de plus risqué, mais il serait plus prudent de changer l'objet de la société pour régulariser cela.

Dotée de capitaux propres suffisants et d’une bonne rentabilité, l’entreprise, même de petite taille, peut disposer d’excédents de trésorerie à placer au mieux en fonction du montant, de la durée prévisible et du délai de récupération des fonds placés.

PLACEMENT DE TRESORERIE

Dotée de capitaux propres suffisants et d’une bonne rentabilité, l’entreprise, même de petite taille, peut disposer d’excédents de trésorerie à placer au mieux en fonction du montant, de la durée prévisible et du délai de récupération des fonds placés.

Les contre-performances des fonds de trésorerie « dynamiques » consécutives à la crise des « subprimes » ont mis l’accent sur le risque éventuel attaché à certaines formules de placement.

Une utilisation peu conventionnelle des excédents : accélérer les paiements lorsque l’excédent de trésorerie est structurel. Il s’agit alors de payer comptant les fournisseurs en obtenant une réduction du prix d’achat. Par exemple, en remplaçant un paiement à 60 jours par un règlement comptant assorti d’un escompte de 2%, cela correspond à un placement à 12 % l’an !

Cela dit, la prévision de trésorerie n’est pas une science exacte ; elle suppose une bonne maîtrise du besoin en fonds de roulement et, notamment, de l’encaissement des créances clients.

Des solutions classiques, simples et souples sont à la portée de toute PME :

• Les fonds de trésorerie (SICAV ou FCP Fonds Communs de Placement) : l’achat (souscription dans le jargon bancaire) et la vente (rachat dans le même jargon) se font au jour le jour. Chaque banque propose un fonds dédié aux entreprises, sans risque, sans droit d’entrée. Sa valeur liquidative (le prix) varie entre 500 et 2000 euros, parfois avec un minimum de souscription de 10 ou 20 titres la première fois. La rémunération, calculée et capitalisée jour par jour, est proche de celle du marché monétaire car le gérant du fonds place les capitaux essentiellement en bons du Trésor à courte échéance. Cette solution permet de faire face à tout aléa et ainsi de limiter le solde improductif du compte. Comptablement, ce placement est logé dans les VMP (Valeur mobilière de placement).

• Le Compte à terme (CAT) appelé aussi Dépôt à terme (DAT) dans certaines banques, ou même « blocage » par les trésoriers les plus anciens. Ce n’est pas une valeur mobilière mais un compte spécifique avec un minimum de placement d’un mois. Le taux est fixe, négocié avec la banque au cas par cas en fonction du montant et de la durée. Les intérêts sont versés à l’échéance. Cette formule, longtemps délaissée lorsque les taux courts étaient très bas, connaît un regain de faveur à la demande des banques qui préfèrent emprunter à leurs clients plutôt que de se financer sur le marché interbancaire. En cas de besoin de clôture avant l’échéance, la banque applique une pénalité, différente d’un établissement à l’autre.

• Le Certificat de dépôt négociable (CDN) d’un jour à un an. Souscrit auprès d’une banque, avec un minimum de placement de 150.000 euros, il est de fait réservé aux entreprises d’une certaine taille. Comme le DAT, son taux, fixe ou variable, est négocié à chaque fois.

• Le Bon à moyen terme négociable (BMTN) : c’est l’équivalent du CDN, mais pour les durées supérieures à un an. Il peut intéresser l’entreprise qui veut cantonner des fonds destinés à financer un investissement dans 18/24 mois.

D’autres formules sont techniquement possibles,

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