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Microéconomie

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Par   •  3 Novembre 2018  •  Cours  •  21 753 Mots (88 Pages)  •  355 Vues

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MICROÉCONOMIE

romeo.fontaine@u-bourgogne.fr

Introduction générale :

Ce cours va nous fournir les bases de la théorie microéconomique.

La microéconomique c’est la branche de la science économique qui étudie d’un point de vu théorique comment les agents économiques prennent leurs décisions et comment leurs décisions interagissent.

On va s’intéresser à un producteur. Qu’est-ce qui fait qu’un producteur produit telles ou telles choses. Une analyse sur les agents individuellement.

Comment les décisions interagissent les unes avec les autres, les décisions ne sont pas indépendantes.

La microéconomie étudie les comportements et comment ces comportements interagissent.

On va s’intéresser à des économies de marché. Cette dernière est une économie dans laquelle les décisions de production et de consommation sont pries par des consommateurs et producteurs individuels. Il n’y a aucune autorité centrale qui dicte a chacun ce qu’ils doivent produire ou consommer, pas d’économie planifiée, chacun fait ce qu’il veut.

Pour comprendre le comportement des agents et le fonctionnement d’une économie, la microéconomie emploi des modèles économiques. Un modèle c’est une représentation simplifiée de la réalité utilisée pour mieux comprendre les situations réelles.  On est amené à faire des hypothèses dont le réalisme est parfois discutable, mais qui permettent de s’abstraire du secondaire pour se concentrer sur l’essentiel. On simplifie la réalité.

La majorité des disciplines scientifiques font la même chose (physique, science). Aucun modèle n’est parfait en soi quelque soit la discipline, l’utilité et la validité d’un modèle dépend de sa capacité a prédire et expliquer les phénomènes que l’on veut expliquer. De très nombreux modèles peuvent être présentés sous forme littéraire mais la plupart nécessitent d’être formalisé sous forme mathématique.

1e Partie. Les fondements de la théorie microéconomique

Chapitre 1 : Les premiers principes de l’analyse microéconomique.

  1. Les choix individuels

 Un choix individuel est une décision par un individu de faire quelque chose qui implique nécessairement une décision de ne pas faire quelque chose d’autre. Choisir c’est renoncé.

  1. Les ressources sont rares

Si les ressources n’étaient pas rares il n’y aurait pas de formation en économie. Le fait que les ressources soient rares oblige à faire des choix, des arbitrages. La rareté impose des arbitrages.

  1. Le véritable coût de quelque chose est ce à quoi on renonce pour l’avoir

Le véritable cout d’une action est son cout d’opportunité, soit ce à quoi on renonce. Dans la plupart des cas, les coûts renvoient à des coûts monétaires. Tous les coûts d’opportunités ne sont pas des coûts monétaires.

Exemple : lorsque l’on consomme des cigarettes, le coût est monétaire, et aussi un coût en terme de santé dont il faut tenir compte. Quand on fume on renonce à des années de vie.  Pour une économiste si on regarde la télé pendant une heure, on perd une heure de travail, on perd donc des coûts d’opportunités. Pour un micro économiste, regarder la télé est moins couteuse pour une personne ayant un niveau d’éducation plus élevé.

  1. « Combien ? » est une décision à la marge

Le fait que les ressources soient limitées implique des arbitrages. Un arbitrage, lorsqu’on compare des coûts monétaires ou d’opportunités et les bénéfices d’une action.  On distingue deux types de décisions, les premières sont les décisions de types « soit/soit », soit je m’achète une voiture soit j’épargne, les décisions de type « combien », combien de mon revenu je souhaite épargner ? Pour répondre aux décisions de types « combien » on utilise ce que l’on appelle un raisonnement marginalisé, on mène une analyse marginalisée.  L’analyse marginaliste consiste à comparer les coûts des bénéfices associés au fait de pousser un peu plus loin une action : c’est le bénéfice marginal.

Le raisonnement marginaliste : un exemple

Un étudiant décide de commercialiser les mugs à l’effigie de son université. Il se pose la question de savoir combien de mugs il va vendre, s’il les vend par lot de 2 ou par unité. Pour ceci on va faire comme si il utilisait un raisonnement marginaliste en se demandant s’il y a intérêt à pousser un peu plus soin son action et rajouter un mug dans son lot. Il a fait une enquête afin de savoir le prix de la vente de ses mugs. Plus il y a de mug dans le lot plus le bénéfice augmente de moins en moins vite. Il réalise le plus gros bénéfice lorsque son lot est composé de 4mugs. On remarque que plus le nombre de mugs augmente plus le bénéfice marginal diminue, le bénéfice marginal est alors décroissant. Chaque mug rajouté rapporte moins que le mug précédent. Le coût marginal de production augmente à chaque mug ajouté, on a un cout marginal croissant.  L’équilibre ici est à 4, c’est le choix optimal.

  1. Les individus exploitent généralement les occasions d’améliorer leur situation

Les individus sont sensibles aux incitations. Une incitation procure une récompense et ainsi peut modifier le comportement d’un individu.

  1. Les interactions des choix

Dans une économie de marché, la coordination se fait sans coordinateur. C’est à dire que personne ne coordonne les interactions individuelles.

 

  1. Il existe des gains à l’échange

Une situation économique est à l'équilibre quand aucun individu ne peut améliorer sa satisfaction en faisant quelque chose de différent. Dans une économie de marché, la coordination se fait sans coordinateur. Néanmoins les décisions de chacun ne sont pas indépendantes.

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