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Les politiques d’allègement du coût du travail sont-elles suffisantes pour lutter contre le chômage ?

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Par   •  27 Février 2022  •  Dissertation  •  1 615 Mots (7 Pages)  •  613 Vues

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Les politiques d’allègement du coût du travail sont-elles suffisantes pour lutter contre le chômage ?

Le chômage désigne l'ensemble de la population active sans emploi et en recherchant un, il est synonyme indirect de pauvreté puisque la richesse est fonction du travail. Il existe donc une volonté majeure dans l'économie mondiale, à lutter contre le chômage qui peut s’ouvrir sur plusieurs gammes ( on parlera de chômage structurel ou conjoncturel). D’entre les moyens de lutter contre le chômage il existe l'allègement du coût du travail, diminuer les coûts du travail (coûts salariaux par exemple) en vue d'encourager l’embauche de travailleurs peu qualifiés/productifs, pourvu que des coûts salariaux élevés par exemple font l’inverse. Ce moyen est une théorie néoclassique de lutte contre le chômage, mais il pose des contraintes dont la mesure où l’on retrouve plusieurs types de chômages, et que nous ne sommes désormais pas sûr sur l'efficacité de ce moyen dans tous les aspects, et ainsi on se demande : Tout chômage peut-il être réduit par l'allègement du coût du travail, où est-ce que ce dernier peut-il se montrer efficace ?

Pour répondre à cela nous allons premièrement analyser les théories néoclassiques et leur opinions positives sur les politiques d'allégement du coût du travail, deuxièmement nous allons remettre cette efficacité des politiques d'allègement du coût du travail en question en posant d’autres théories du chômage.

Tout d’abord nous pouvons rappeler que les Néoclassiques voient le travail, comme un produit dans le marché, en effet des règles du marché se reproduisent sur le marché du travail de manière similaire, par exemple l’offre et la demande de travail qui sont en fonction du salaire : l’offre de travail est une fonction croissante du salaire, pourvu que la hausse du salaire réel provoque ce que l’on appelle un effet substitution, l’individu est incité à renoncer à du temps de loisir pour travailler davantage, et consécutivement élever son niveau de vie et sa consommation ainsi la hausse du salaire réel provoque une hausse de l’offre de travail ( Mais, puisque le pouvoir d’achat augmente, l’individu peut maintenir son niveau de vie en travaillant moins (effet revenu) : la hausse du salaire réel peut aussi conduire à une baisse de l’offre de travail, pourtant l’effet substitution est dominant), de l’autre côté ce qui définit la demande de travail sont le coût marginal du travail, ( le salaire réel), et la productivité marginale du travail, ( nombre supplémentaire d’unités produites). La demande de travail est donc une fonction décroissante du salaire réel parce que la productivité marginale baisse quand le nombre de salariés augmente (loi des rendements décroissants). Le salaire minimum par exemple, si fixé peut nuire aux travailleurs de faible productivités décourageant les entreprise à l' embauche de ceux derniers ( question de non rentabilité). On peut voir alors que le travail est ainsi dépendant du coût du travail (son prix), et on commence à voir que baisser donc ce coût peut lutter contre le chômage en quelques sortes.

En suivant cette idée (néoclassique) de dépendance du travail sur son prix, il sera alors vrai que l’on pourrait ajuster l’offre et la demande de travail à travers l’ajustement de son prix/coût. On peut citer le fait que la confrontation de l’offre et la demande de travail résulte dans un salaire d’équilibre et une quantité de travail d’équilibre qui égalisent l’offre et la demande de travail, donc si les hypothèses de la CPP sont remplies, notamment si les salaires réels sont flexibles, il ne peut y avoir ni pénurie de main-d’œuvre ni chômage, ainsi sur la théorie néoclassique, réduire le coût du travail résulte dans la réduction du chômage (classique ), le document 3 qui est un extrait journalistique “baisses et charges : stop ou encore ?” Nous présente l’exemple de la France entre politiques de baisses du coût du travail. Entre quelques cas, on peut relever l’emploi de baisses des cotisations sociales en vue de lutter contre le chômage en réduisant le coût salarial, on peut rappeler que cette politique cible les mesures d'exonération jusqu'à 1,6 SMIC (salaire minimum). On peut aussi parler du remplacement en France (cette fois-ci sans le document) du RMI (revenu minimum d'insertion ) qui a objectif de garantir un niveau minimum de ressources et faciliter l'insertion ou la réinsertion de personnes disposant de faibles revenus, par le RSA ( Le revenu de solidarité active) un dispositif d'accompagnement social et professionnel pour faciliter l'accès à l'emploi ou consolider les capacités professionnelles de ceux qui sont sans activité ou qui ne tirent de leur activité que des ressources limitées, un but d’inciter à la reprise de emploi et éviter donc l’inactivité, pourvu que le RMI était parfois plus important que le salaire qu’un individu choisissant le travail pourrait obtenir, on rencontre ainsi l’idée que l’offre de travail est dépendant du salaire. Chez les Néoclassique

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