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Les fusions acquisitions

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Par   •  24 Mars 2013  •  10 695 Mots (43 Pages)  •  849 Vues

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Fusions acquisitions

Mergers and Acquisitions, FUSAC.

Les fusions acquisitions sont des opérations dans lesquelles un investisseur acquiert tout ou partie d’une entreprise (cible, target) auprès de ses actionnaires. Il y a deux parties : la partie venderesse (sell side) et l’acheteur (buy side).

Soit la société en question est une société cotée, dans ce cas, les opérations se déroulent sur le marché financier. Le marché est règlementé et donc ses règles vont déterminer de manière très précise les modalités de l’opération. On parle d’une opération avec offre publique (public deal).

La société était déjà cotée en bourse au moment de l’opération, on va parler de public take over (PTO) – prise de contrôle public. Si la société ne se trouve pas sur le marché mais va être mise sur le marché dans le cadre de l’opération de FUSAC « Initial Public Offering » (IPO).

Si la société n’est pas cotée et non introduite en bourse dans le cadre de l’opération. La société se trouve alors en dehors de tout marché organisé. Elle va pour l’essentiel être régie par le droit des contrats « Private deal ».

On peut imaginer trois catégories d’opérations en fonction de qui achète :

- si l’acheteur est un industriel, acquéreur « corporate » : cet acheteur aura des objectifs stratégiques industriels en fonction de son activité. On parlera d’une opération de « trade sale ». Logique de croissance.

- si l’acheteur est un fond d’investissement, on va parler au sens large de « private equity ».

- si l’acheteur est un dirigeant, opération menée par le management.

De manière schématique, pourquoi s’engager dans une opération où l’on va racheter une entreprise ? On peut vouloir renforcer ses capacités concurrentielles, ça peut être aussi une manière de s’organiser, logique de profiter d’une bonne affaire, avantages fiscaux, ça peut être aussi la dernière étape dans le cadre d’une dernière opération de prise de contrôle.

Ces opérations vont faire appel à un nombre de professionnels importants.

Section I – Le marché des FUSAC

Ce marché se caractérise par une nature très cyclique. S’il fallait malgré tout dresser le tableau du cycle dans lequel nous nous trouvons, plusieurs caractéristiques :

- Augmentation des paiements en titres

- Opération peut être soit amicale, soit hostile (mais de plus en plus rares).

- Nombre d’opérations transnationales augmente

- L’augmentation des opérations de rachat à effet de levier « Leveraged Buy Out »

Exemple : société qui a une rentabilité et dégage 100 000€ de bénéfices nets par an. L’idée c’est de voir si je peux financer son prix par un prêt qui va me coûter par an au plus 100 000€, montage financier. L’énorme avantage c’est de payer la chose avec la chose elle-même, voilà pourquoi on parle d’effet de levier. La rentabilité de la cible va me permettre de me donner les moyens de prendre son contrôle.

Le danger c’est que s’il y a un quelconque problème au niveau de la rentabilité, je me suis endettée à une hauteur que je ne pouvais pas tolérer.

Opération dans laquelle l’opération d’achat est financée par de l’endettement auquel on va faire face grâce à la rentabilité de la cible que l’on va racheter.

Moins de 40 000 opérations de FUSAC dans le monde, ce qui correspond quand même à 6 à 7% du PIB mondial.

I/ Les opérations de FUSAC

A. Les classifications possibles

- Par rapport au cadre juridique de la relation : on va s’attacher à voir si c’est une opération de prise de contrôle (est-ce qu’on reprend 100% ou 50% ?)

- Par rapport aux objectifs du rapprochement : on va raisonner dans tout ce qui relève des stratégies offensives, défensives

- Par rapport au degré d’affinité qui existait entre les entités avant l’opération : amical, hostile.

- Par rapport à la taille de l’opération cad en fonction très souvent de leur coût

- Par rapport au degré de proximité qui existe entre les entités : ce degré conduit à envisager 4 types d’opérations :

• FUSAC horizontales : entreprises qui sont dans la même branche et qui sont donc concurrentes

• FUSAC verticales : entreprises sont situées à des stades différents soit de la production/commercialisation d’un bien ou d’un service

• FUSAC concentriques : on vise une situation où les entreprises ont des offres complémentaires

• FUSAC conglomérales : catégorie fourre-tout, stratégie de diversifications pour s’étendre à des marchés divers

B. La typologie des opérations de FUSAC

1. Les types d’acquisitions possibles

Les FUSAC sont à la base des opérations de rachat d’entreprises. Une opération de rachat peut se dérouler de deux façons : on peut racheter une entreprise soit par le bas, soit par le haut.

Quand on parle de rachat par le bas, on reprend l’entreprise en rachetant ses actifs. C’est le stade au niveau de sophistication le moins élevé

Au contraire, dans un rachat par le haut, on va racheter les titres de la société. Cela permet d’avoir le contrôle sur tout le patrimoine de la société.

Exemples de rachat par le bas : - rachat du fonds de commerce

- rachat d’actifs spécifiques

Exemples de rachat par le haut : opération par acquisition de type pur et simple (achat d’actions) ou alors acquisition par effet de levier (une holding va elle-même racheter les titres de la cible).

2. Les principales formes de FUSAC

On peut dire que ces opérations relèvent de deux grandes logiques : il y a des opérations qui relèvent d’une logique de regroupement d’activités, soit d’une logique de séparations d’activités. Si on s’intéresse à la logique de regroupement

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